Les veuves et les orphelins sont l'objet de la sollicitude toute particulière du Seigneur: RS 164.2
Le père des orphelins, le défenseur des veuves,
C'est Dieu dans sa demeure sainte.2Psaumes 68:6. RS 164.3
Ton créateur est ton époux:
L'Eternel des armées est son nom;
Et ton rédempteur est le Saint d'Israël:
Il se nomme Dieu de toute la terre.3Ésaïe 54:5. RS 164.4
Laisse tes orphelins, je les ferai vivre,
Et que tes veuves se confient en moi!4Jérémie 49:11. RS 164.5
Plus d'un père appelé à quitter ses bien-aimés est mort confiant dans les promesses divines. Le Seigneur pourvoit, en effet, aux besoins de la veuve et de l'orphelin, non en leur envoyant, comme autrefois, la manne du ciel ni des corbeaux pour les nourrir, mais en agissant sur les cœurs de manière à en chasser l'égoïsme et à en faire jaillir les sources de l'amour chrétien. Il confie à ses enfants, en dépôt précieux, ceux qui sont dans le deuil et l'affliction et qui ont un droit indubitable à notre sympathie. RS 164.6
Dans les maisons pourvues de tout le confort désirable, dans les greniers chargés de récoltes abondantes, dans les magasins remplis d'étoffes et de vêtements, dans les coffres où sont entassés l'or et l'argent se trouvent les moyens de subsistance que Dieu tient en réserve pour les nécessiteux. Il nous demande d'être les auxiliaires de sa munificence. RS 164.7
Beaucoup de mères, restées veuves, luttent héroïquement sous le poids de leur double fardeau, travaillant souvent au-delà de leurs forces pour subvenir aux besoins de leurs chers enfants et les garder près d'elles. Elles ont bien peu de temps à consacrer à l'éducation et à l'instruction de ces derniers, et rares sont les occasions qui leur permettraient d'avoir quelques distractions. Elles ont besoin d'encouragements, de sympathie et d'aide matérielle. RS 165.1
Dieu nous appelle à remplacer dans la mesure du possible, auprès de ces enfants, le père qui n'est plus. Au lieu de nous tenir à l'écart et de nous plaindre de leurs espiègleries et du dérangement qu'ils peuvent nous causer, venons à leur secours autant que faire se peut. Cherchons à soulager la mère rongée de soucis. Allégeons son fardeau. RS 165.2
Il faut penser aussi aux nombreux orphelins qui sont privés de la tutelle de leurs parents et de l'influence d'une famille pieuse. Que les chrétiens ouvrent leurs cœurs et leurs maisons à ces infortunés. Cette œuvre que Dieu leur a personnellement confiée ne devrait pas être abandonnée à quelque institution de bienfaisance ou aux hasards de la charité publique. Si ces enfants n'ont personne parmi leur parenté qui puisse en prendre soin, il incombe aux membres de l'église de leur procurer un asile. Le dessein de notre Créateur est que nous vivions en famille, car c'est dans l'atmosphère aimante d'un intérieur chrétien que l'enfant peut le mieux se développer. RS 165.3
Beaucoup de gens sans enfants pourraient faire une bonne œuvre en prenant soin de ceux des autres. Au lieu de passer leur temps à soigner et à dorloter des animaux, qu'ils s'occupent plutôt de petits enfants dont ils peuvent façonner le caractère à la ressemblance divine. Qu'ils reportent leur amour sur les déshérités de la famille humaine, et s'efforcent de les élever “en les instruisant et en les avertissant selon le Seigneur”. Beaucoup se feraient ainsi un grand bien à eux-mêmes. RS 165.4