Go to full page →

Angoisse et désespoir de Pilate HR 241

A mesure que la nouvelle (de la résurrection de Jésus) se répandait de ville en ville et de village en village, les Juifs à leur tour craignirent pour leur vie et dissimulèrent les sentiments de haine qu'ils nourrissaient envers les disciples. Leur unique espoir était que leur version mensongère des faits soit propagée. Ceux qui souhaitaient croire à ce mensonge y adhérèrent. Pilate frémit en apprenant que le Christ était ressuscité; il ne pouvait douter du témoignage ainsi apporté, et à partir de ce moment-là, il ne fut plus jamais en paix avec lui-même. Par amour des honneurs du monde, par crainte de perdre son autorité et sa vie, il avait livré Jésus à la mort. Maintenant, il était pleinement convaincu que le Christ n'était pas seulement un innocent et qu'il était coupable de son sang versé, mais qu'il était le Fils de Dieu. Dès lors, jusqu'à la fin, la vie de Pilate fut pitoyable. L'angoisse et le désespoir le privèrent de toute joie et de toute espérance. Il refusa toute consolation et mourut misérablement. HR 241.3