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Le danger de croire que le Christ tarde à venir CL 278

Le méchant serviteur qui se disait en lui-même: “Mon maître tarde à venir” (Matthieu 24:48), faisait profession d'attendre le retour du Christ. C'était un “serviteur” apparemment dévoué au service de Dieu, tandis que son cœur était sous la dépendance de Satan. Comme le sceptique, il ne reniait pas ouvertement la vérité, mais sa vie laissait voir les sentiments de son cœur; pour lui la venue du Maître était retardée. Sa présomption le rendait indifférent à ses intérêts éternels. Il acceptait les maximes du monde et se conformait à ses coutumes. L'égoïsme, l'ambition, l'orgueil prédominaient chez lui. Dans la crainte de se voir surpassé par ses frères, il dénigrait leurs efforts et suspectait leurs mobiles. C'est ainsi “qu'il battait ses compagnons de service”. CL 278.4

A mesure qu'il s'éloignait du peuple de Dieu, il s'unissait de plus en plus aux incroyants. On le voyait “manger et boire avec les ivrognes” (Matthieu 24:48-50), se joignant aux mondains et participant à leur esprit. Il s'endormit ainsi dans une sécurité toute charnelle, victime misérable de l'oubli, de l'indifférence et de l'apathie. CL 278.5