Chapitre 19 - Les Mains Consacrées D’ellen G. White
James R. Nix
Un jour, alors que j’arrivais chez ma grand-mère, elle sortait de sa chambre pour se rendre sur le balcon. Comme d’habitude, elle venait de passer un long moment à écrire. Elle n’écrivait pas toujours dans le même lieu. [...] Je m’approchai d’elle et je l’accompagnai sur le balcon. Elle me dit alors : «Grace, pendant toutes ces années le Seigneur a fortifié cette fidèle main droite.»DDP 425.1
La première fois qu’on lui demanda d’écrire, elle eut le sentiment de ne pas en être capable. Sa main tremblait depuis son accident. Elle pensa alors : «Comment puis-je écrire ce que j’ai vu, toutes ces choses ?» Mais elle décida de faire ce que le Seigneur lui avait demandé de faire et elle essaya. Alors le Seigneur fortifia sa main.DDP 425.2
Grace White-JacquesDDP 425.3
Les mains d’Ellen White. Tout au long des 87 années de sa vie, Ellen White se conforma aux paroles du roi Salomon : Tout ce que ta main trouve à faire, avec ta force, fais-le.DDP 425.4
Si vous parlez des mains d’Ellen White aux adventistes, beaucoup d’entre eux évoqueront probablement aussitôt son activité d’écriture. Écrire, écrire, écrire. Toujours écrire. Mais avec ses mains elle faisait bien plus qu’écrire. Quand elle était enfant, Ellen White utilisait ses petites mains pour aider sa sœur jumelle, Elizabeth, à grimper au-dessus des rondins de bois et pour aider la vache de la famille à sortir du terrain boueux où elle était prise au piège.DDP 425.5
Les mains d’Ellen White. Oui, même quand elle était petite, Ella, comme l’appelait sa sœur jumelle, était toujours prête à mettre ses mains au service des autres. Elle aida littéralement des milliers de personnes. Que ce soit pour coudre un vêtement, tricoter une paire de chaussettes, soigner des personnes malades, qu’elles soient jeunes ou plus âgées, ou tout simplement inviter chez elles des personnes qui avaient besoin d’être hébergées temporairement, les mains d’Ellen White étaient toujours occupées à aider les autres, et elle y mettait tout son cœur.DDP 425.6
Quand Ellen White avait neuf ans, elle reçut au visage une pierre lancée par une camarade de classe en colère. Cet accident mit fin à sa scolarité car sa main tremblait beaucoup quand elle essayait d’écrire, et les lettres semblaient se mélanger quand elle essayait de lire. En raison de cette blessure, Ellen White avait une déformation du visage et elle savait donc ce que signifie être exclu. C’est certainement ce qui explique la compassion dont elle fit preuve tout au long de sa vie pour les pauvres et les démunis.DDP 426.1