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Manuscrits Inédits (97-161) Tome 2

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    Édition spéciale de Premiers Écrits

    J’ai reçu votre lettre dans laquelle vous parlez de votre projet d’imprimer et de vendre une grande quantité de mon livre, Premiers Ecrits, dans un nouveau style de reliure.2MI 307.2

    Par le passé, j’ai donné mon consentement à vos suggestions en la matière, mais récemment, j’ai reçu une instruction si positive concernant la nécessité de maintenir l’unité que je n’ose pas accorder mon consentement pour votre proposition.2MI 307.3

    Le Seigneur voudrait que chaque action menée par vous ou par moi soit telle qu’elle inspirera confiance en nous en démontrant que nous sommes conduits par le Seigneur. Je serais désolée de vous voir faire quoi que ce soit qui aurait tendance à diminuer votre influence en tant que sage conseiller. En tant qu’ouvriers missionnaires, nous2MI 307.4

    __________

    En 1908, le frère Stephen N. Haskell, Président de la Fédération de Californie, remarquant que les éditeurs ne cherchaient pas à diffuser Premiers Ecrits à un prix bas et populaire, a proposé qu une édition imprimée par nos soins en format de poche soit vendue au prix de vingt cents. Cette édition pourrait être vendue en grande quantité et faire l'objet d'une bonne distribution, tout en apportant à Ellen White un petit soulagement financier. La première réaction de cette dernière fut favorable, mais changea après avoir reçu des instructions dans une vision. Voici deux lettres écrites au frère Haskell. avons besoin de la direction du Saint-Esprit. Nous devons chercher à suivre Pexemple donné par notre Sauveur dans son ministère d’amour. Nous devons être « prudents comme les serpents, et simples comme les colombes » (Matthieu 10.16). Que Dieu nous aide afin que nous soyons une bénédiction pour son peuple.

    Je ne voudrais pas gérer mes livres, ni vous voir gérer vos livres, d’une manière qui semblerait jeter le discrédit sur les maisons d'édition. Nous devons manifester de la sagesse dans cette affaire. Si nous mettions en œuvre les plans que vous proposez, nous donnerions à plusieurs l’impression que nous profitons des circonstances pour en tirer un gain.2MI 308.1

    Le Seigneur voudrait que vous fiassiez tout ce qui est en votre pouvoir pour parvenir à un esprit d’unité en tant que président de cette fédération. Que l’idée d’unité soit le point fort de toutes vos actions. Des instructions m’ont été données pour vous afin que pas une seule action susceptible d’engendrer la discorde ne soit entreprise. [...]2MI 308.2

    Que toute votre influence soit concentrée pour créer un esprit d’unité chez les hommes qui portent des responsabilités dans le tra-, vail d’édition. Vos paroles auront alors plus d’influence.2MI 308.3

    Vous et moi sommes surveillés de manière très critique. Si nous devions réaliser des plans qui pourraient créer des dissensions, cela pourrait entraîner la perte des âmes. [...]2MI 308.4

    Le Seigneur verrait d’un œil favorable que vous modifiiez vos plans en ce qui concerne la vente de livres à bas prix, de peur que vous ne conduisiez certains à penser que nos maisons d’édition exigeaient un prix exorbitant pour leur travail.2MI 308.5

    Dans votre position de confiance en tant que président de la Fédération de Californie, vous devriez faire particulièrement attention à ne pas faire passer vos efforts d’abnégation pour une réaction aux hommes associés à nos bureaux de publication. Vous devez être aussi proche que possible de nos frères dirigeants. Ce serait une grande erreur d’employer dans la publication et la vente de vos livres des méthodes qui porteraient atteinte à votre influence. Par conséquent, je dis qu’il ne serait pas sage, mon frère, de mettre en œuvre des plans qui, aux yeux de certains, semblent contraires à une pratique équitable dans la vente de nos livres.2MI 308.6

    Par conséquent, je ne puis donner mon consentement à ce qu’aucun de mes livres ne soit traité à l’heure actuelle de la façon que vous proposez. Cela laisserait dans l’esprit de quelques-uns de nos frères une impression qui n’est pas souhaitable. Même si la totalité de ma dette de 30 000 dollars pouvait être réglée de la manière que vous proposez, je ne puis vous donner mon assentiment. — Lettre 94, 1908, p. 1-3 (à Stephen N. Haskell, 29 mars 1908).2MI 308.7

    En m’enquérant sur la publication de Premiers Ecrits, j’apprends que nos bureaux à Mountain View et à Washington viennent de produire, et ont en stock, une grande édition de ce livre, et qu’ils vendent une édition en reliure de papier pour 35 centimes. En de telles circonstances, il serait injuste pour eux que nous nous efforcions de mettre sur le marché un livre de plus petite taille, qui serait vendu à bas prix.2MI 309.1

    Malgré toute une vie de dur labeur, je me trouve encombrée d’un lourd endettement. Á l’heure actuelle, je ne perçois pas des ventes de mes livres l’argent nécessaire pour poursuivre mon travail et pour répondre aux nombreux appels à l’aide qui me parviennent. [...] Mais, en dépit de mes grandes nécessités, je ne serais pas disposée à entreprendre la moindre action qui pourrait sembler injuste envers nos maisons d’édition.2MI 309.2

    J’ai, comme vous le savez fort bien, investi d’importants moyens dans la construction de lieux de réunion et en diverses entreprises en Australie. J’ai également donné des milliers de dollars de droits d’auteur sur les livres pour soutenir l’œuvre en Europe, puis ai parfois ensuite emprunté de l’argent pour payer mes propres aides. [...]2MI 309.3

    Maintenant, pasteur Haskell, je veux que vous compreniez que j’apprécie votre intérêt pour la diffusion de la vérité en vendant Premiers Ecrits à grande échelle. Je remercie le Seigneur de ce que je sais que vous ne vous méprendrez pas sur mes intentions. Je vous remercie pour l’intérêt aimable que vous me portez. Mais je serai très vigilante et prierai avec ferveur que le Seigneur m’enlève la pression de cette dette, sans que j’aie à suivre une voie qui pourrait sembler injuste envers les maisons d’édition. Je sais que votre offre provient de la sincérité de votre âme, et que le Seigneur vous bénisse pour avoir eu un tel désir de m’aider ! Mais je n’ose m’aventurer à m’exposer aux conséquences de la démarche que vous proposez. [...]2MI 309.4

    Ce qui m’a été montré me conduit à craindre le plan de la vente de nos livres à un prix trop bas. Beaucoup de ceux qui profiteraient de ces prix bas pourraient aussi bien payer facilement le prix normal. Et certains de ceux qui achètent ces livres, les revendraient à d’autres qui auraient à payer le prix normal. Un tel plan instaure un ordre de choses qui ne produira pas les meilleurs résultats. Si vous trouvez que des gens qui ne sont pas en mesure d’acheter un livre sont dignes, vous avez le privilège de le leur offrir. Mais vous devriez maintenir vos livres à un prix qui garantira contre toute perte pour les éditeurs. [...]2MI 309.5

    L’ennemi cherche toujours à semer des ronces et des épines parmi le précieux blé. Un travail fervent est nécessaire pour assurer le succès de nos efforts. Bien que certains plans puissent paraître sages et que les hommes aient les meilleures raisons de les suivre, si ces plans se traduisent par des heurts, les bons résultats escomptés ne seront finalement pas obtenus.2MI 310.1

    Je n’ose pas, en de telles conditions, faire autrement que ce que j’ai affirmé. Bien que, pour un temps, il pourrait y avoir un enthousiasme dans la présentation des livres à un prix très réduit, seuls quelquesuns peuvent faire ce genre de travail. Et je ne puis consentir à ce que vous le fassiez pour moi. Nous vieillissons tous les deux et chacune de nos actions doit porter l’empreinte du caractère de Christ. En aucune occasion nous ne devrions oser agir de façon inconsidérée. Regarder à Jésus constitue l’excellence réelle du caractère. Si nous imitons le modèle, nous serons toujours en sécurité car le Christ sera révélé dans le ministère personnel. Ne commettons aucune erreur car nous semons pour l’éternité.2MI 310.2

    Nous devrions nous associer étroitement à nos institutions d’édition pour élaborer et mettre en œuvre des plans qui produiront une saine unité. Tous devraient aspirer à être baptisés du Saint-Esprit et parler d’une même voix. Que chacun serve en ayant pour seul objectif la gloire de Dieu. — Lettre 106, 1908, p. 1-4 (au pasteur Stephen N. Haskell et son épouse, 2 avril 1908).2MI 310.3