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Manuscrits Inédits (97-161) Tome 2

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    Manuscrit 99 —L’importance, le travail et l’influence du Saint-Esprit - La proclamation du message du troisième ange - Commentaires sur la propriété d’Avondale

    LA GRACE DE DIEU n’est pas compatible avec l’iniquité. L’Esprit de Dieu ne peut éclairer l’entendement que de ceux qui en ont le désir. Nous lisons qu’il ouvrit les oreilles de Lydie pour qu’elle reçoive le message prêché par Paul. Voici quelle fut la part de Paul dans sa conversion : transmettre le conseil de Dieu et tout ce qu’il était essentiel que Lydie reçoive. Puis le Dieu de toutes grâces exerça sa puissance,2MI 19.1

    __________

    Documents sollicités par le frère DeWitt Osgood pour sa thèse sur le Saint-Esprit. menant cette âme sur le bon chemin. Dieu et l’agent humain coopérèrent, et cette œuvre fut couronnée de succès. — Letter 150, 1900, p. 9 (à George A. Irwin, 26 octobre 1900). Vous n’avez pas besoin de l’excitation que des théâtre et spectacles pour passer votre temps. Vous devez façonner votre caractère selon le modèle divin. Si vous croyez de tout votre cœur, le Saint-Esprit œuvrera en vous. Alors vous n’aspirerez plus à participer aux loisirs bon marché de ce monde. La grâce de Dieu sera votre aide et votre force. — Letter 171, 1899, p. 4, 5 (à Harmon Lindsay et son épouse Annie, 2 novembre 1899).

    Par stricte loyauté pour la gloire de Dieu, nous sommes invités à apporter au monde toute la lumière et toutes les preuves possibles. Pour ce faire, nous devons constamment apprendre à l’école du Christ. Nous devons nous inspirer de sa modestie et de sa douceur. Ce n’est qu’ainsi que, par nos paroles et notre caractère, nous pouvons répandre l’onction du Saint-Esprit.2MI 20.1

    Si certaines différences dans la façon de présenter la vérité surgissent, que chacun s’efforce de voir toutes choses à la lumière de la gloire qui brille sur le visage de Jésus-Christ. Plus nous, les croyants, recherchons l’Esprit, plus nous serons animés et unis par son amour qui surpasse tout, et plus nous pourrons témoigner de cet Esprit tendre et compatissant qui permit à notre Maître béni de supporter avec tant de patience les incompréhensions de ceux qu’il avait choisis pour être ses collaborateurs. — Letter 53, 1900, p 3, 4 (à Stephen N. Haskell, 5 avril 1900).2MI 20.2

    Et si nous pouvions nous débarrasser des impuretés qui remplissent notre cœur et inviter le Christ à y faire sa demeure permanente ? Alors il nous bénira richement et nous recevrons le baptême du Saint-Esprit. — Manuscrit 15,1903, p. 6. (” How to receive God’s blessing » [Comment recevoir les bénédictions de Dieu], 31 mars 1903).2MI 20.3

    Nous désirons sincèrement que désormais, le Saint-Esprit puisse révéler à tous ceux qui professent être chrétiens la plénitude et la perfection du sacrifice expiatoire du Christ. Il s’est totalement sacrifié pour les péchés du monde. Nous vivons, travaillons et respirons dans une atmosphère difficile. Parfois, nous avons un aperçu du Christ, mais plus d’égoïsme encore. Notre incapacité à nous approprier sa grâce nous laisse défaillants et sans foi, incapables de le représenter correctement. En nous accrochant à notre moi, en ne servant que nos intérêts personnels, nous déshonorons Dieu et la parole sacrée que nous répandons est mal représentée car nous la communiquons de façon inappropriée. Le moi occupe une telle place qu’on perd de vue le caractère sacré de la vérité. — Manuscrit 148, 1897, p. 1, 2 (” The Christian Life » [La vie chrétienne], 5 décembre 1897).2MI 20.4

    Ceux qui se placent sous l’influence du Saint-Esprit peuvent accomplir la parole de Dieu. De telles volontés seront revigorées par la rosée du ciel. — Manuscrit 62,1897, p. 4 (à un frère en Californie, 3 juin 1897).2MI 21.1

    Le Seigneur désire faire des hommes les dépositaires de l’influence divine, et la seule chose qui entrave la réalisation des desseins divins est que les hommes ferment leur coeur à la lumière de la vie. L’apostasie a causé l'éloignement du Saint-Esprit des hommes. Mais, grâce au plan de rédemption, cette bénédiction du ciel doit être restituée à ceux qui la recherchent ardemment. Le Seigneur a promis de donner de bonnes choses à ceux qui les lui demandent, et toutes ces bonnes choses sont accordées avec le don du Saint-Esprit. Plus nous prenons conscience de nos besoins réels et de notre pauvreté, plus nous aspirons à recevoir le don du Saint-Esprit. Notre âme ne se tournera pas vers l’ambition et la présomption, mais vers la supplication pour la lumière du ciel. Parce que nous ne voyons pas nos besoins et ne réalisons pas notre pauvreté, nous n’élevons pas de prières sincères, regardant à Jésus, l’Auteur de notre foi et qui la mène à la perfection pour impartir ses bénédictions. — Manuscrit 3, 1892, p. 1 (” Relationship of Institutional Workers » [Relations de ceux qui travaillent dans les institutions]).2MI 21.2

    Dieu veut rafraîchir son peuple par le don du Saint-Esprit, le baptisant à nouveau dans son amour. Il ne faut pas que le Saint-Esprit soit absent de l’Église. Après l’ascension du Christ, il est descendu dans sa plénitude et avec puissance sur les disciples qui attendaient, priaient et croyaient. Dans le futur, la terre sera illuminée de la gloire de Dieu. Une influence divine doit être exercée dans le monde par ceux qui sont sanctifiés par la vérité. La terre sera entourée d’une atmosphère de grâce. Le Saint-Esprit doit oeuvrer dans les coeurs humains, montrant aux hommes l’importance des choses célestes. — Manuscrit 88a, 1905, p. 5 (” An Appeal in Behalf of the Work in Nashville » [Un appel au nom de l’œuvre à Nashville]).2MI 21.3

    Seul le Saint-Esprit peut œuvrer avec nous, en nous et à travers nous, nous donnant un caractère que Dieu peut approuver. Le Seigneur aime son peuple. Avec la progression de la vie chrétienne viendra le désire d’une expérience plus profonde et plus parfaite. Rien ne peut répondre aux besoins des hommes pécheurs et errants, si ce n’est le sacrifice parfait du Christ. [...]2MI 21.4

    Toutes les églises ont besoin de la puissance du Saint-Esprit, le seul à pouvoir les faire parler, les faire poursuivre cette course qui apportera la paix à leur âme, à faire d’eux de fidèles témoins du Christ, montrant par leurs sages actions qu’elles ont l’esprit du Christ. [...]2MI 22.1

    Nous pouvons être sauvés rien qu’en façonnant notre caractère à l’image du Christ. Nous montrerons que le Saint-Esprit habite par le déversement de l’amour céleste. Le Seigneur Jésus a porté nos péchés. Dieu couvre le pécheur repentant de son pardon et dissimule les péchés de sa vue en le revêtant de justice parfaite. Plus nous sommes parfaitement transformés à l’image de Dieu, plus grande sera notre haine du péché et nous œuvrerons au salut des pécheurs. [...] Si vous recherchez les bénédictions de Dieu chaque jour, vous serez bénis chaque jour. Le Seigneur accorde son Esprit Saint et pourvoit à tous nous besoin. — Letter 20, 1899, p. 2, 7, 9 (à Philip Wessels, 3 février 1899).2MI 22.2

    Les grandes vérités de la Bible sont pour nous, personnellement. Elles doivent nous diriger, nous guider et régir notre vie. C’est en effet la seule façon par laquelle le Christ peut être correctement représenté auprès du monde : par le caractère de grâce et d’amour de tous ceux qui professent être ses disciples. Seul le service d’un cœur sera agréé de Dieu. Il demande la sanctification de l’homme dans son entier : son corps, son âme et son esprit. Le Saint-Esprit implante une nouvelle nature et façonne le caractère humain par la grâce du Christ jusqu’à ce que son image soit parfaite. Voici la véritable sainteté. — Letter 70, 1894, p. 5 (aux frères ayant des postes à responsabilité dans les bureaux de la revue Review and Herald).2MI 22.3

    Il est mort sur la croix en sacrifice pour le monde et c’est grâce à ce sacrifice que viennent les plus grandes bénédictions que Dieu puisse nous accorder : le don du Saint-Esprit. Cette bénédiction est pour tous ceux qui reçoivent le Christ. [...]2MI 22.4

    « A tous ceux qui l’ont reçue [la lumière], elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom » (Jean 1.12). Le Christ reçut la puissance d’accorder le souffle de vie à l’humanité déchue. Ceux qui le reçoivent n’auront jamais faim, ni soif. Il n’y a de plus grande joie que celle d’être en Christ. Etudiez les paroles prononcées par le Sauveur sur la montagne des béatitudes. Voyez comme la nature divine brilla au travers de son humanité, tandis que ses lèvres prononçaient des bénédictions sur ceux qui étaient l’objet de sa miséricorde et de son amour ! Il les bénit avec une plénitude qui montrait qu’il puisait les plus précieux trésors dans une source intarissable. Les trésors de l’éternité étaient à sa disposition. Le Père lui accorda les richesses du ciel et il en disposait sans limite. Il reconnait ceux qui l’acceptent comme leur Sauveur, leur Rédempteur, le Prince de la vie comme son trésor unique devant les êtres célestes, devant les mondes qui n’ont pas chuté et devant le monde déchu. [...]2MI 22.5

    Le Christ attirait les gens à lui. Il leur dévoilait les vérités les plus importantes. La connaissance qu’il est venu transmettre était l’Evangile dans toute sa richesse et sa puissance. Il a porté nos péchés et a ressuscité sur toute l’horreur du mal qui s’appesantit sur notre âme. Il est venu en ce monde avec un message de délivrance.2MI 23.1

    Qu’est-ce que le christianisme ? C’est l’outil de Dieu pour la conversion du pécheur. Jésus appellera tous ceux qui ne se placent pas sous son contrôle, tous ceux qui, par la vie qu’ils mènent, ne témoignent pas de l’influence de la croix du Calvaire, à rendre des. comptes. Le Christ devrait être exalté par ceux qu’il a rachetés en mourant sur la croix d’une mort honteuse. Celui qui a ressenti la puissance de la grâce du Christ a une histoire à raconter. — Manuscrit 56, 1899, p. 1, 2, 3, 6 (” Following Christ » [Suivre le Christ], 7 avril 1899).2MI 23.2

    Dieu a promis le Saint-Esprit à ceux qui luttaient pour remporter la victoire, en démonstration de sa toute-puissance, accordant à l’agent humain des capacités surnaturelles et d’enseigner à l’ignorant les mystères du royaume de Dieu. Le Saint-Esprit, en tant que notre grand soutien est une merveilleuse promesse.2MI 23.3

    À quoi nous aurait-il servi que le Fils unique de Dieu se soit humilié, qu’il ait enduré les tentations de l’ennemi mauvais, lutté avec lui durant toutes les années qu’il passa sur la terre et qu’il soit mort pour les injustes afin que l’humanité ne périsse pas si l’Esprit ne nous avait pas été accordé tel un agent constant, travaillant et régénérant dans le but de vivre pleinement ce qui avait été préparé par le Rédempteur du monde ?2MI 23.4

    L’effusion du Saint-Esprit permit aux disciples et aux apôtres de rester debout devant toutes les formes d’idolâtrie et d’exalter le Seigneur, et le Seigneur seul.2MI 23.5

    Qui d’autre que Jésus-Christ, par le Saint-Esprit et la puissance divine, guida la plume des historiens pour que soit présenté au monde le précieux recueil des paroles et oeuvres de Jésus-Christ ?2MI 23.6

    Le Saint-Esprit promis qu’il envoya après être monté auprès de son Père oeuvre sans relâche pour attirer l’attention sur le grand sacrifice à la croix du Calvaire, pour révéler au monde l’amour de Dieu pour l’humanité, pour faire découvrir aux âmes perdues les précieuses choses des Écritures et pour ouvrir les esprits obscurcis aux rayons vifs du Soleil de justice, les vérités qui font brûler leur coeur au-dedans d’eux avec l’intelligence éveillée sur les vérités de l’éternité.2MI 24.1

    Qui d’autre que le Saint-Esprit présente aux êtres humains les critères moraux de justice et les convainc du péché ? Qui suscite un chagrin divin, produisant une repentance que l’on ne regrette jamais ? Qui encourage l’exercice de la foi en celui qui, seul, peut sauver de tous péchés ?2MI 24.2

    Qui d’autre que le Saint-Esprit peut oeuvrer avec l’esprit humain pour transformer son caractère en lui retirant ses affections pour les choses temporelles et périssables ? Qui imprègne l'âmes d’un désire sincère en lui présentant l’héritage étemel, la substance étemelle de ce qui est impérissable ? Qui recrée, purifie et sanctifie les êtres humains pour qu’ils deviennent membres de la famille royale, enfants du Roi céleste ? — Manuscrit 1, 1892, p. 1-3 (” Obedience to God » [Obéissance à Dieu], 13 novembre 1892).2MI 24.3

    Comme le don du Saint-Esprit pour le monde est abondant ! Le langage humain ne peut décrire toutes les bénédictions qu’il apporte au peuple de Dieu. S’il est accepté et apprécié, le Saint-Esprit nous sanctifiera et nous rendra semblable au Christ. Grâce à son action en nous, nous sommes unis au Christ et prenons part à sa nature divine. Recevoir pleinement le Saint-Esprit est le grand besoin de notre Église aujourd’hui. — Letter 178,1907, p. 3 (à James E. White, 17 mai 1907).2MI 24.4

    Ces promesses sont l’assurance que, par l’influence du Saint-Esprit, nous sommes fortifiés pour un caractère semblable à celui de Dieu. En contemplant sa pureté et de sa sainteté, nous devenons participants de la nature divine et parvenons à vaincre l’égoïsme de notre coeur naturel. Il y a dans la vérité une puissance qui agira sans relâche si les êtres humains acceptent de coopérer, se laissant par la foi emmener captif à Jésus-Christ. Les vertus et l’excellence du Sauveur donneront alors leur saveur au coeur, au corps, à Pâme et à l’esprit. — Letter 65, 1900, p. 2 (à William H. Covell, mars 1900).2MI 24.5

    Comment expliquer cette révélation de la puissance de la foi à la fin des temps ? Pourquoi doit-elle être révélée au terme de l’histoire de ce monde ? Parce que l’iniquité abonde et les agents de Satan s’opposent particulièrement au peuple de Dieu qui garde actuellement les commandements, lui infligeant des épreuves et des souffrances. En ces derniers jours du temps de grâce, jours de grande épreuve pour la foi, nous ne pouvons veiller sur nous-mêmes. Seule la puissance de Dieu veille et elle nous est révélée de façon toute particulière afin de contrer Satan qui oeuvre en utilisant les enfants de la désobéissance. [...]2MI 24.6

    Lorsque vous demandez au Seigneur de vous aider, honorez votre Sauveur en ayant l’assurance que vous recevrez ses bénédictions. L’amour mutuel entre lui et vous vous permettra de faire sa volonté, en dépit de tout élément contraire. Quand pour votre plan d’action vous dites « Ainsi parle le Seigneur », il vous soutiendra. — Letter 24, 1895, p. 5, 7 (à la sœur Eckman, 9 mai 1895).2MI 25.1

    C’est comme si la grandeur de l’influence de la puissance du ciel avait été contenue pendant longtemps et qu’à présent, le temps était venu et que tout l’univers céleste se réjouissait de pouvoir communiquer avec l’Eglise et déverser sur elle les bienfaits des richesses de sa puissance afin qu’elle la transmette au monde. Que se passa-t-il ensuite ? Des milliers se convertirent en une journée. L’épée de l’Esprit - la Parole de Dieu - revêtit en effet une nouvelle puissance et, baignée de la lumière du ciel, elle fit son chemin dans l’incrédulité.2MI 25.2

    Les graines semées par le Christ dans le cadre de sa mission auprès de ses disciples n’avaient besoin d’autre preuve que celle des paroles qu’ils prononcèrent et qui avaient trouvé accès à leurs esprits et à leurs coeurs. Et, par l’intermédiaire de ces puissants agents, le monde allait être convaincu du péché. Gardons à l’esprit que, quand les influences célestes entrèrent dans les coeurs, toutes trouvèrent un champ prêt pour la moisson. Des champs étaient ouverts au travail. Et, partout où les disciples allaient au nom du Christ, ses représentants dans le Saint-Esprit leur ouvraient les coeurs et les portes. Ils étaient un en esprit et tous eurent conscience que leurs ressources devaient être employées de façon optimale. Leur mission consistait à prêcher le Christ et le Christ crucifié pour le monde entier. Ils n’avait qu’un objectif : se consacrer entièrement à l’oeuvre du Christ en tant que représentants devant tous car beaucoup croiraient en lui. Les disciples étaient un en coeur et en esprit et, chaque jour, ils ajoutaient de nouveaux territoires à leur champ de mission. — Manuscrit 130, 1901, p. 14, 15 (sans titre, 27 novembre 1901).2MI 25.3

    Dieu bénira tous ceux qui se préparent à son service. Ils comprendront ce que signifie avoir l’assurance de l’Esprit parce qu’ils auront reçu le Christ par la foi. La religion du Christ va bien au-delà du pardon des péchés. Elle signifie se débarrasser de nos péchés et remplir ce vide du Saint-Esprit. Elle implique la lumière divine et la réjouissance en Dieu, un cœur vidé du moi et béni de la présence du Christ. Nous avons besoin des valeurs essentielles du christianisme. Et, une fois que nous les possédons, l'Église devient une Eglise vivante, active et appliquée à la tâche. Ses membres croîtront en grâce car les rayons vifs du Soleil de justice pénètrent les esprits. — Manuscrit 2, 1899, p. 2, 3 (” The Need of Greater Consecration » [La nécessité d’une plus grande consécration], 24 janvier 1899).2MI 25.4

    Dieu prévoit que le plan de la rédemption parvienne aux membres de son peuple en pluie de l’arrière-saison car ils sont prompts à s’éloigne de lui. Ils font confiance aux hommes et les glorifient. Leur force est proportionnelle à celle de leur dépendance. Certains sujets ont été portés à mon attention et leur réalisation ne saurait tarder. Nous devons en apprendre plus que nous n’en savons aujourd’hui. Nous devons comprendre les choses profondes de Dieu. Certains thèmes méritent qu’on s’y attarde et pas seulement qu’on les survole. Les anges eux-mêmes ont voulu étudier les vérités révélées à ceux qui sondent la Parole de Dieu et qui, d’un cœur contrit, prient pour recevoir la sagesse et pour avoir la connaissance plus longue, plus large et plus haute que Dieu seul peut donner. — Manuscrit 75, 1899, p. 4 (sans titre, 11 mai 1899).2MI 26.1

    Nous ne devons pas attendre la pluie de l’arrière-saison. Elle vient sur tous ceux qui reconnaissent et s’approprient la rosée et les averses de grâce qui sont déversées sur nous. Quand nous rassemblerons les fragments de lumière, quand nous saurons apprécier les bontés certaines de Dieu qui nous aime et qui désire que nous lui fassions confiance, alors toute promesse se réalisera. « En effet, comme la terre fait sortir son germe, et comme un jardin fait germer ses semences, ainsi le Seigneur, l’Etemel, fera germer la justice et la louange, en présence de toutes les nations. » (Ésaïe 61.11) La terre entière sera remplie de la gloire de Dieu. — Letter 151, 1897, p. 1, 2 (à « My Children » [Mes enfants], 29 août 1897).2MI 26.2

    La Parole de Dieu dans sa loi relie tous les esprits intelligents. La vérité pour notre temps - le message du troisième ange - doit être proclamée d’une voix forte, c’est-à-dire avec toujours plus de puissance, alors que nous approchons de l’épreuve finale. [...]2MI 26.3

    La vérité pour notre temps comprend le message des trois anges, le message du troisième ange qui succède au premier et au deuxième. Notre travail consiste à présenter ce message avec tout ce qu’il implique. [...]2MI 26.4

    Le message du troisième ange définit en des termes clairs l'éminent avertissement. Tout ce qu’il comprend doit être rendu intelligible par l’esprit d’aujourd’hui qui raisonne. — Letter 121, 1900, p. 5 (au frère Stephen N. Haskell et son épouse, 13 août 1900).2MI 27.1

    Nous devrions nous efforcer de montrer aux membres de notre peuple les requis de la cause de Dieu et ouvrir leurs yeux sur la nécessité d’utiliser les moyens qu’il leur a confiés pour faire avancer l’œuvre du Maître, à la fois chez nous et à l’étranger. Si ceux qui peuvent aider ne prennent pas conscience de leur devoir, ils ne sauront reconnaître la main de Dieu quand retentira le grand cri du troisième ange. Quand la lumière éclairera la terre, au lieu de venir en aide au Seigneur, ils voudront s’unir à son œuvre pour servir leurs idées étroites. Permettezmoi de vous dire que le Seigneur accomplira cette dernière mission d’une façon très inattendue et qui ira à l’encontre de toute prévision humaine. — Manuscrit 121b, 1898, p. 2 (” Danger of Restricting the Work » [Le danger de limiter la mission], 1er octobre 1898).2MI 27.2

    Dieu appelle ses gardiens à se réveiller et à être de fidèles sentinelles. Recommencez tout et associez-vous au Christ, ainsi qu’à tous ceux qui connaissent la vérité. Sortez de vos sommeils pareils à la mort et apprenez les leçons simples que renferment les fondations de la véritable piété. Que vous soyez supérieurs, inférieurs ou moyens, c’est dans votre propre cœur que doit débuter votre travail. Humiliez-vous devant Dieu. Développez une bonne relation avec lui en vous soumettant à la puissance créatrice du Saint-Esprit. Alors on verra dans l’Eglise l’unité qui est précieuse aux yeux de Dieu. Il y régnera entre les murs une douce harmonie et tous, bien ordonnés, croîtront pour former le saint temple du Seigneur. L’Église aura cette foi qui montre sa sincérité car elle œuvre par amour et purifie l’âme. Et, main dans la main, de cœur à cœur, on fera preuve d’un intérêt pour bâtir sur les vieilles ruines. — Manuscrit 64,1898, p. 12 ( « The Danger of Rejecting Light » [Le danger de rejeter la lumière], mai 1898).2MI 27.3

    Heureux les yeux qui ont vu les choses qui se sont produites en 1843 et 1844. Un message fut alors donné. Nous devons transmettre ce message sans délai car les signes des temps s’accomplissent. La tâche finale doit être effectuée. Une grande tâche sera accomplie en peu de temps. Un message sera bientôt annoncé sur l’ordre de Dieu et retentira dans un grand cri. Alors Daniel se lèvera et donnera son témoignage.2MI 27.4

    Nos Églises doivent être vigilantes. Nous sommes à la veille du plus grand événement de l’histoire du monde, et Satan ne doit pas prendre le pouvoir sur le peuple de Dieu et l’inciter à s’endormir. La papauté apparaîtra dans sa puissance. Tous doivent maintenant se réveiller et sonder les Écritures car Dieu annoncera à ceux qui lui sont fidèles ce qui se passera à la fin des temps. La parole du Seigneur viendra à son peuple avec puissance.2MI 28.1

    Les signes des temps s’accomplissent rapidement. Le temps des tribulations s’est maintenant approché. Nous nous trouverons dans des situations difficiles que nous n’aurons alors encore jamais connues. La période de troubles est proche et nous devons en prendre conscience. Nous devons savoir que nous foulons à présent un chemin étroit. Il nous faut vivre une expériences nouvelle afin d’avoir l’assurance que le Dieu de toutes grâces est à nos côtés dans les temps de besoin. — Letter 54, 1906, p. 3, 4 (au frère et à la soeur Famsworth, 30 janvier 1906).2MI 28.2

    L’homme naturel doit être converti. Le coeur humain a besoin que l’Esprit de Dieu travaille en lui. Beaucoup de nos membres d’église s’affaiblissent parce qu’au lieu de dépendre de Dieu, ils font preuve de suffisance. Il m’a été demandé de dire à nos églises d’étudier les témoignages. Ils ont été écrits pour avertir et encourager ceux sur qui vient la fin du monde. Si le peuple de Dieu n’étudie pas les messages qui lui sont envoyés de temps à autre, il est coupable de rejeter la lumière. [...]2MI 28.3

    Si moins de paroles venant de la sagesse humaine et plus de paroles venant du Christ étaient prononcées, s’il y avait moins de sermons et plus de rencontres sociales, une atmosphère différente régnerait dans nos églises et nos camps meetings. Des cessions de prière devraient être menées pour l’effusion du Saint-Esprit. — Letter 292, 1907, p. 3, 4 (à James E. White, 21 septembre 1907).2MI 28.4

    Recherchons le Seigneur de tout notre cœur afin que nous puissions le trouver. Nous avons reçu la lumière du message des trois anges et, désormais, nous devons nous avancer résolument et prendre position du côté de la vérité. [...]2MI 28.5

    Les prophéties du chapitre 18 de l’Apocalypse s’accompliront bientôt. Pendant la proclamation du message du troisième ange, « un autre ange » descendra du ciel, avec « une grande autorité », et la terre sera « illuminée de sa gloire ». C’est avec beaucoup de grâce et de façon universelle que l’Esprit de Dieu bénira les agents humains consacrés. Hommes, femmes et enfants ouvriront leurs lèvres en louanges et en témoignages, remplissant la terre de la connaissance de Dieu et de sa gloire inégalable, tout comme les eaux recouvrent la mer.2MI 28.6

    Ceux qui seront restés fidèles jusqu’à la fin seront bien éveillés pendant le temps où le message du troisième ange sera proclamé avec grande puissance. Au grand cri, l'Église, aidée de l’interposition de son Seigneur exalté, diffusera si abondamment la connaissance du salut que la lumière atteindra toutes les villes. La terre sera remplie de la connaissance du salut. L’Esprit revivifiant de Dieu aura si largement couronné de succès ces agents appliqués qu’on verra la lumière de la vérité présente briller en tous lieux. La connaissance salvatrice de Dieu accomplira son oeuvre de purification dans le coeur et l’esprit de tous les croyants. La Parole de Dieu déclare : « Je ferai sur vous l’aspersion d’une eau pure, et vous serez purifiés ; je vous purifierai de toutes vos souillures et de toutes vos idoles. Je vous donnerai un coeur nouveau et je mettrai en vous un esprit nouveau ; j’ôterai de votre chair le coeur de pierre et je vous donnerai un coeur de chair. Je mettrai mon Esprit en vous et je ferai que vous suiviez mes prescriptions, et que vous observiez et pratiquiez mes ordonnances » (Ézéchiel 36.25-27). Voici que descend le Saint-Esprit, envoyé de Dieu pour accomplir sa mission. La maison d’Israël doit en être imprégnée et baptisée de la grâce du salut. Sa léthargie ne sera plus. Tous ceux qui n’auront pas reçu la lumière seront condamnés. Tous ceux qui se tourneront vers le Seigneur de tout leur coeur confesseront leurs péchés. [...]2MI 29.1

    La proclamation de l’Évangile est le seul moyen par lequel Dieu peut employer des êtres humains au service du salut des âmes. Quand les hommes, les femmes et les enfants proclameront l’Évangile, le Seigneur ouvrira les yeux des aveugles pour qu’ils voient ses recommandations et inscrira sa loi sur le coeur des vrais pénitents. Œuvrant par l’intermédiaire des êtres humains, l’Esprit vivifiant de Dieu emmène les croyants à être un en coeur et en âme, aimant Dieu à l’unisson et gardant ses commandements en se préparant dès à présent à son retour. — Manuscrit 122, 1903, p. 1-4 (” The Time of the End » [La fin des temps], 9 octobre 1903).2MI 29.2

    Malgré tous ses trésors, la terre elle-même n’est pas aussi prometteuse que la Parole, le grand jardin de la vérité révélée. Mais ses riches trésors ne récompenseront que les humbles, ceux dont Pâme est contrite et qui les recherchent. Le Saint-Esprit guidera ceux qui le cherchent. Un grand champ encore inexploré doit être cultivé afin que les précieuses vérités soient révélées, enrichissant ceux qui les recevront et que ceux-ci puissent à leur tour partager ce trésor avec les autres. Le Saint-Esprit doit être présenté dans chaque conversation. Quelles déclarations magnifiques le Christ a faites concernant ses représentants dans le monde ! C’est là l'encouragement qui doit être rappelé au peuple. En comprenant la mission du Saint-Esprit, nous nous bénissons nous-mêmes. En Christ, il nous mènera à la perfection. — Manuscrit 8,1898, p. 5,6 (” The Necessity of Studying the Word » [La nécessité d’étudier la Parole]).2MI 29.3

    Faisons œuvre de réforme et de repentance. Que tous aspirent à l’effusion du Saint-Esprit. Comme pour les disciples, après l’ascension du Christ, plusieurs jours sont nécessaires pour rechercher Dieu et bannir le péché.2MI 30.1

    Poussés par le Saint-Esprit, les membres du peuple de Dieu manifesteront un zèle selon leur connaissance. Guidés par l’Esprit, ils ne mèneront plus les autres sur de mauvaises voies, mais refléteront la lumière que Dieu a impartie depuis des années. L’esprit de critique disparaîtra. Remplis de l’esprit d’humilité, ils ne formeront qu’un esprit, unis les uns aux autres et au Christ. — Manuscrit 107, 1903, p. 7 Journal, « Unity With the Father » [Unité avec le Père], 15 septembre 1903).2MI 30.2

    En tant que peuple, nous devons chercher de la manière la plus studieuse la puissance vivifiante du Saint-Esprit. Nous devons naître de nouveau. « Je vous donnerai un cœur nouveau » (Ezéchiel 36.26), nous dit le Christ. Il prend les choses de Dieu et les montre à ceux qui le suivent dans un esprit de douceur et d’humilité. — Letter 200, 1902, p. 6 (au Dr Kress et son épouse, 15 décembre 1902).2MI 30.3

    Si toutes les Eglises de la terre pouvaient être convoquées, la raison de leur cri devrait être la réception du Saint-Esprit. Quand nous agirons ainsi, le Christ, qui nous suffit, sera toujours présent. Tous nos besoins seront satisfaits. Nous aurons l’esprit du Christ. — Manuscrit 8, 1892, p. 4 (” Christ our Sufficiency » [Le Christ nous suffit], 25 novembre 1892).2MI 30.4

    Si nous voulons obtenir la victoire, nous devons faire preuve de sincérité et supplier Dieu de nous accorder son Esprit Saint. Nous devons parler et prier par la foi pour recevoir la précieuse onction du Saint-Esprit. [...]2MI 30.5

    Nous n’exerçons pas cette foi et ne réclamons pas le Saint-Esprit avec persévérance. Je vous le déclare, nous devons être baptisés du Saint-Esprit. Il est pour nous, et nous devons l’avoir. Nous vivons à une période de l’histoire de cette terre où nous devons nous réunir pour prier afin de recevoir individuellement la bénédiction spéciale. Alors nous seront en Christ, et victorieux en Christ. Nous nous satisfaisons trop facilement de discours doctrinaux sur la .vérité telle qu’elle est en Jésus. Exposons la vérité présente comme un message important qui vient d’un autre monde. Elevons l’Homme du Calvaire. Approchons-nous des lieux toujours plus élevés avec une attitude de consécration. Prêchons la vérité avec la puissance de Dieu envoyé du ciel sur la terre. Que la vérité s’empare de la part spirituelle de notre nature. Ainsi, le flot de la puissance divine atteindra ceux à qui nous vous adressons. — Letter 230, 1899, p. 1, 2 (à George B. Starr, 3 décembre 1899).2MI 30.6

    La seule puissance pouvant pousser le coeur à l’action est la puissance qui donnera la vie aux morts : le Saint-Esprit de Dieu. [...] Soyez fermement ancrés à votre seule espérance : le précieux privilège d’accéder à Dieu par le Christ. Confiez à votre Médiateur votre âme impuissante. En lui et par lui seul, vous pouvez aller à Dieu. Aucune expiation n’est possible en dehors de celle qui a été pourvue. Les rites et méthodes humains sont inutiles. Il n’y a rien en dehors du Christ.2MI 31.1

    Le Saint-Esprit est votre espérance. En élevant la croix du Calvaire, elle vous élève. Ce n’est qu’en portant la croix après Jésus, en suivant ses traces consacrées et désintéressées que vous trouverez le salut. La Parole du Dieu vivant est votre guide et votre conseillère. Jésus-Christ est le chemin vers le Saint des saints : le chemin sans entrave. Le pécheur est humilié. Le Sauveur est exalté comme un tout et en tous. Il est votre refuge. — Letter 124, 1901, p.l, 2 (au frère et à la soeur Sanderson, circa 12 septembre 1901).2MI 31.2

    « Celui qui croit en moi fera, lui aussi, les oeuvres que moi je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m’en vais vers le Père » (Jean 14-12). Il allait intercéder pour eux et leur envoyer son représentant, le Saint-Esprit, qui les assisterait dans leur mission. Ce représentant n’apparaîtrait pas sous forme humaine, mais c’est par la foi que tous ceux qui croient au Christ le verraient et le reconnaitraient. — Manuscrit 70a, 1897, p. 2 (non titré, non daté).2MI 31.3

    Beaucoup s’efforceront et seront éprouvés à gagner des âmes au Christ. Conformément à la grande mission, ils s’avanceront afin de travailler pour le Maître. Au soin des anges, des hommes ordinaires seront mus par l’Esprit pour avertir ceux qu’ils croiseront sur les routes et les chemins. Des hommes humbles, qui ne se confient pas en leurs dons, mais qui travaillent en toute simplicité et en se confiant toujours en Dieu, prendront part à la joie de leur Sauveur, tandis que leurs prières persévérantes amèneront des âmes à la croix. — Letter 109, 1901, p. 3, 4 (à J.O. Johnston, 6 août 1901).2MI 31.4

    Le Seigneur Jésus s’est fait un devoir de ne jamais décevoir celui qui recherche sincèrement la direction du Saint-Esprit. Il présente les choses terrestres pour représenter les choses célestes. Il appelle à l’amour des parents terrestres. « Quel homme parmi vous donnera une pierre à son fils, s’il lui demande du pain ? Ou, s’il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent ? Si donc, vous qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père qui est dans les cieux en donnera-t-il de bonnes à ceux qui les lui demandent. » (Matthieu 7.9-11 ) — Letter 68, 1900, p. 10 (au frère James E. White et son épouse, 4 mai 1900).2MI 32.1

    Les disciples du Christ prieront, croiront et travailleront comme a travaillé le Christ, en s’appuyant sur le Saint-Esprit, le représentant du Christ, qui leur suffira. Ils prennent conscience de n’être que des instruments. Le Saint-Esprit est la puissance qui coopère avec eux. Les disciples peuvent oeuvrer avec la plus grande puissance car c’est Dieu qui oeuvre et non les hommes. Avec son tact et sa méthode, ils travaillent et Dieu travaille avec eux en puissance convaincante pour sauver l’âme des hommes. — Manuscrit 111,1898, p. 4 (” Prayer and Faith » [Prière et foi], 8 septembre 1898).2MI 32.2

    La raison pour laquelle le Saint-Esprit n’opère pas parmi nous [...] est l’incrédulité en Dieu et le manque de confiance les uns envers les autres. C’était là l’oeuvre des puissances des ténèbres pour nous pousser à nous méfier de nos frères et à nous démarquer en critiquant autrui. — Letter 7,1899, p. 1, 2 (au frère Stephen N. Haskell et son épouse, 22 janvier 1899).2MI 32.3

    Je souhaite que nous soyons baptisés du Saint-Esprit et il doit en être ainsi avant que nous puissions faire preuve d’une perfection de vie et de caractère. Je souhaite que chaque membre d’église ouvre son coeur à Jésus en lui disant : « Viens, Hôte céleste, et demeure en moi. » [...]2MI 32.4

    On me pause parfois cette question : « Si nous avons la vérité, pourquoi ne sommes-nous pas témoins d’une plus grande manifestation de l’Esprit de Dieu ? » Dieu ne se révèle qu’à partir du moment où ceux qui professent être chrétiens obéissent à sa Parole dans leur vie personnelle, où elles sont un avec le Christ et où leur corps, leur âme et leur esprit sont sanctifiés. Alors ils seront un temple approprié dans lequel peut pourra demeurer le Saint-Esprit. — Letter 139,1898, p. 2, 3,12 (à Alonzo T. Jones, 16 décembre 1898).2MI 32.5

    Combien saisissent la pleine signification de la sanctification ? L’esprit est embrumé par la malaria des sens. Les pensées doivent être purifiés. Les hommes et les femmes n’ont certainement pas compris le lien étroit entre la forme physique et la pureté de l’esprit et du coeur. Le véritable chrétien a une expérience qui apporte la sainteté. Il a bonne conscience et n’a dans son âme aucune trace de corruption. La spiritualité de la loi de Dieu et ses principes de tempérance investissent sa vie. La lumière de la vérité éclaire son entendement. Une lueur de l’amour parfait pour le Rédempteur efface l’effluve qui s’était interposée entre son âme et l'Étemel. La volonté du Père est devenue la sienne : pure, élevée, raffinée et sanctifiée. Son visage révèle la lumière des cieux. Son corps est le temple du Saint-Esprit. La sainteté pare son caractère. Le Seigneur peut communier avec lui car son âme et son corps sont en harmonie avec lui. — Letter 139, 1898, p. 13 (à Alonzo T. Jones, 16 décembre 1898).2MI 33.1

    Tant que nous n’avons pas conscience de la pauvreté de notre âme, nous ne sommes pas prêts à travailler pour Dieu. Tant que nous n’avons pas d’amour fraternel pour ceux qui nous entourent, le Saint-Esprit ne peut oeuvrer dans notre coeur et notre esprit. — Letter 68, 1896, p. 3. 4 (à Stephen McCullagh, 12 juillet 1896).2MI 33.2

    L’influence du Saint-Esprit est la vie du Christ dans l’âme. Nous ne voyons pour l’instant pas le Christ et ne lui parlons pas, mais son Esprit Saint est toujours à nos côtés. Il oeuvre en et à travers tous ceux qui reçoivent le Christ. Ceux en qui l’Esprit demeure portent son fruit : l’amour, la joie, la paix, la persévérance, la douceur, la bonté, la foi. — Manuscrit 41, 1897, p. 12 (” Words of Confort » [Paroles de réconfort], non daté).2MI 33.3

    Tous n’ont pas cette foi qui oeuvre par amour et purifie l’âme de toutes les souillures de cette terre. La purification par l’Esprit doit se produire dans leur esprit et leur coeur. Tant que ce principe divin ne prend pas vie et n’est pas mis en pratique, on ne peut porter de fruits tels qu’un amour sincère et fervent les uns pour les autres. Le coeur humain est porteur d’une hérédité et d’une partialité cultivée. Ainsi, nous ne pouvons manifester un tel amour tant que nous ne laissons pas la grâce divine purifier les tendances du coeur humain. Le désire pour les choses mauvaises nous maîtriserons et la volonté propre sera glorifiée. [...]2MI 33.4

    C’est le Saint-Esprit qui leur rappelait toutes les leçons du Christ. Les leur répéter avec éclat était plus puissante que quand leurs sens avaient entendu ces précieuses vérités. Les paroles du grand Maître éveillèrent les énergies endormies de leur esprit et de leur âme. Ils recevaient par l’esprit et les sens les nouvelles vérités que le Christ leur avait apprises comme une nouvelle révélation, et la vérité, pure et inaltérable, fit son chemin en eux. — Manuscrit 63, 1900, p. 2-4 (sans titre, 2 octobre 1900).2MI 34.1

    Il nous est dit que le Christ ne pouvait effectuer de puissantes oeuvres en certains lieux à cause de l’incrédulité. Jésus était la source de toute puissance, de toute lumière et de toute vie et, si l’incrédulité faisait obstacle à son chemin, que peut-on espérer d’instruments finis ? Encore et encore, le Seigneur a aspiré à impartir largement son Esprit, mais il n’y avait pas de place pour lui. Il n’était ni reconnu, ni considéré. La cécité de l’esprit et la dureté du coeur le voyaient comme quelque chose dont il fallait avoir peur. Des influences mauvaises se cachent dans le coeur afin d’entraver la manifestation de la puissance de Dieu, et son Esprit ne peut descendre. [...)2MI 34.2

    Le Christ utilisa le vent comme un symbole de l’Esprit de Dieu. « Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais pas d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi de quiconque est né de l’Esprit. » (Jean 3.8) Nous ne savons pas chez qui il se manifestera. Mais ce n’est pas mon opinion personnelle que j’exprime en disant que l’Esprit de Dieu ne s’arrêtera pas chez ceux qui ont eu leur jour d’épreuve et d’opportunité, mais qui n’ont pas distingué sa voix ou apprécié l’action de son Esprit. Ainsi, les milliers de la onzième heure verront et reconnaîtront la vérité. « Voici que les jours viennent, — oracle de l'Étemel —, où le laboureur suivra de près le moissonneur, et celui qui foule le raisin celui qui répand la semence » (Amos 9.13). Ces conversions à la vérité se réaliseront avec une rapidité qui surprendra l’Église, et seul le nom de Dieu sera glorifié. [...]2MI 34.3

    Vous êtes la lumière du monde, dit Dieu. Il fera irradier la lumière de sa Parole de ceux qui dans l’Église sont fidèles. Son Esprit sera communiqué à tous les agents humains, en leur accordant la lumière devant laquelle fuira l’obscurité morale. — Letter 43, 1890, p. 3, 5, 6, 7 (à Ole A. Olsen, 15 décembre 1900).2MI 34.4

    Jésus est notre Rédempteur. Il a pratiqué l’abnégation et le désin-téressement. Il nous aime en dépit de nos faiblesses et nous offre sa force. Il dit : « Je t’ai gravé sur mes mains » (Ésaïe 49.16). Il accordera son Saint-Esprit dans la plénitude de son pouvoir revigorant que rien ne saurait contenir. Seul le baptême du Saint-Esprit peut élever l’Église à sa place et préparer le peuple de Dieu en vue du conflit imminent. Pourquoi n’y a-t-il pas de croissance individuelle dans l’Église ? Pourquoi tous les membres de l’Église ne croissent-ils pas en Christ qui en est la tête ? Cette croissance ne signifie pas grandir sur la terre, mais vers le ciel ; non pas vers le bas, mais vers le haut. Nous vivons à la période de la dispensation de l’Esprit. Nous avons à portée de main la promesse de son Esprit, et les pasteurs peuvent être qualifiés pour sonner de la trompette afin de réveiller le peuple endormi et l’inciter à œuvrer pour lui et pour ceux qui ne son pas en son sein. — Letter 15,1889, p. 5 (au Dr Burke, 20 décembre 1889).2MI 34.5

    Les dons reçus doivent être offerts en retour. Tous devraient faire ce qu’ils peuvent pour servir Dieu, dans la joie et volontairement. Ils accroissent ainsi leur capacité à agir et avancent, toujours plus forts. Ceux-là reçoivent l’approbation de Dieu. Mais les paresseux non seulement négligent la possibilité d’accomplir la mission qui leur a été confiée mais, par négligence, ils deviennent pour autrui un véritable obstacle. [...]2MI 35.1

    Le Saint-Esprit peut mouvoir les lèvres d’un orateur. Les paroles de Dieu trouvent ainsi leur expression sous forme d’avertissements, d’appels, de reproches et de corrections pour la justice. Cette puissance ne vient pas de l’orateur, mais de Dieu qui l’a placée en lui afin de le qualifier pour atteindre ceux qui sont morts dans les offenses et le péché, et les réveiller de leur mort spirituelle pour recevoir la vie qui vient de Dieu. [...]2MI 35.2

    Les capacités et talents des hommes doivent être détenus en fiducie. Ils ne sont pas inhérents à celui qui est appelé à prêcher l’Évangile. On doit considérer que ces dons viennent de Dieu. Ils doivent être employés comme étant sa propriété exclusive, consacrés à son service. Le Seigneur accorde de plus grands dons à celui qui agit ainsi. S’il est appelé à accomplir une œuvre qui exige de l’abnégation, l’esprit de consécration et d’altruisme l’emmène à s’oublier.2MI 35.3

    L’humilité qui porte du fruit, émouvant l’âme d’une sensation réelle de l’amour de Dieu, parlera pour elle, en ce grand jour où tous seront rétribués selon leurs œuvres, bonnes ou mauvaises. Qu’il sera bon d’entendre ces mots d’éloges : « L’Esprit de Dieu n’a jamais touché l’âme de cet homme en vain. Chaque étape sur l’échelle du progrès l’a préparé à monter toujours plus haut. Du haut de cette échelle, les vifs rayons de la gloire de Dieu ont brillé sur lui. Il n’a jamais envisagé de s’arrêter, mais a sans cesse cherché à obtenir la sagesse et la justice du Christ, désireux de recevoir le prix de la haute vocation de Dieu en Jésus-Christ. Ses pensées ont été amenées captives au Christ. Il est un avec le Christ ». — Letter 21,1897, p. 4, 6, 9, 10 (à mes frères dans le ministère, 19 décembre 1897).2MI 35.4

    Les paroles prononcées par le Christ à ses disciples nous viennent par leur intermédiaire. Le Consolateur est tout autant le nôtre que le leur, en tout temps et en tout lieu, en tout chagrin et en toute affliction, quand le présent semble sombre et le futur incertain, et quand notre âme se sent seule et désespérée. C’est à ce moment que le Consolateur est envoyé, en réponse à la prière élevée avec foi. Il n’est de promesse plus encourageante que celle-ci : « Tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai » (Jean 14.13,14).2MI 36.1

    Les consolateurs peuvent faire de leur mieux. Ils parlent avec sincérité, mais il n’y a de réconfort aussi doux et authentique que celui du Christ. Il est ému par la conscience de nos infirmités. Son Esprit parle à notre coeur. Les circonstances peuvent séparer des amis et la mer étendue peut agiter ses flots entre eux et nous. Leurs paroles et voeux sincères peuvent perdurer. Pourtant, il leur est impossible de les prouver et de réaliser pour nous ce souhait que nous recevrions avec joie et reconnaissance. Mais, aucune distance, aucune circonstance ne peut nous séparer du « Consolateur ». Où que nous soyons, où que nous allions, elle est là, toujours présente : la Personne reliée au ciel qui nous a été donnée pour oeuvrer à la place du Christ. Elle est sans cesse à notre droite pour nous parler de façon apaisante avec des paroles douces pour nous soutenir, nous porter et nous donner de la joie. — Letter 89b, 1897, p. 1, 2 (à Herbert Lacey et son épouse, 22 mars 1897).2MI 36.2

    « Nous sommes ouvriers avec Dieu ». Les pouvoirs spirituels que Dieu a accordés à l’homme doivent être exercés. Le péché qui règne dans notre corps mortel a poussé l’homme à travailler à l'encontre de Dieu, mais celui qui accepte le Christ a consacré ses plus hautes aptitudes au Tout-Puissant, au bénéfice de ses semblables. Le SaintEsprit a été donné pour l’appeler à mettre en action la meilleure énergie qui lui a été confiée. Et celui qui se soumet à l’influence du Saint-Esprit se saisit du Christ en s’accrochant à la prise vivante d’une foi authentique et définie, avec l’intensité d’un amour que rien ne peut éteindre. Sa vie est liée au Christ. Sa religion n’est pas faite d’égoïsme et de convoitise. Son intérêt est de savoir où on a le plus besoin d’édifier le royaume de Dieu.2MI 36.3

    En collaboration avec Dieu, le Saint Esprit assiste l’ouvrier et le qualifie pour rassembler la récolte. Ce n’est pas d’hommes instruits ou éloquents que dépend l’œuvre dont on a maintenant besoin, mais d’hommes humbles, ayant appris à l’école du Christ, doux et humbles de cœur, et qui lanceront cette invitation au souper : « Venez, car tout est déjà prêt ». Ceux qui au milieu de la nuit aspirent à nourrir les âmes affamées réussiront. Nous devons transmettre la loi de Dieu telle que nous l’avons reçue. Toutes les églises de notre pays ont besoin de l’esprit de sacrifice et d’abnégation du Christ. Le peuple de Dieu ne doit plus demeurer dans le péché, mais se saisir des mérites du Sauveur crucifié et ressuscité. Si des individus n’ont jamais été consacrés par des mains humaines, s’ils le demandent par la foi, Dieu les habilitera pour l’œuvre. Au nom du Seigneur, je vous en conjure, demandez et recevrez le Saint-Esprit. Appuyez-vous sur le Christ. Mais cet Esprit ne peut être reçu que par ceux qui sont consacrés, qui accepteront de renoncer à eux-mêmes, prenant leur croix et suivant le Seigneur. Qui sera du côté du Seigneur ? — Letter 10, 1899, p. 9, 10, 14 (à John H. Kellogg, 14 janvier 1899).2MI 37.1

    Le royaume de Dieu règne-t-il dans votre cœur par la présence du Christ en vous ? Ou bien votre moi vous contrôle-t-il de l’intérieur ? A qui êtes-vous soumis ? Si un esprit égoïste vous maintient hors du service du Christ, priez ainsi : « Que ton règne vienne. Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel » (Matthieu 6.10). Priez ! Priez avec plus de ferveur : « Seigneur, place ton Esprit, ton SaintEsprit dans mon cœur afin que je puisse rester sincère dans mes vœux de baptême ». Priez pour que l’intercession du Christ en votre nom ne soit pas vaine. Priez pour que l’incrédulité ne vous pousse plus à clamer être au service de Dieu alors que dans votre vie pratique, à cause d’une volonté corrompue, vous révélez en fait ne pas porter le fruit de l’Esprit. Priez pour recevoir la puissance nécessaire pour montrer au monde que vous êtes morts au péché et que votre vie est cachée en Dieu avec le Christ. [...]2MI 37.2

    En recevant l’Esprit du Christ, chacun de ses disciples accompliront la mission divinement confiée, non pas en exerçant simplement une influence parmi d’autres, mais en exerçant une influence spéciale pour Dieu, dans tous les sens du terme. — Manuscrit 130,1902, p. 6, 8 Journal, 27 octobre 1902).2MI 37.3

    Le mal s’était accumulé au fil des siècles, et ne pouvait lui résister et le freiner que la puissance de l’Esprit, la Troisième Personne de la divinité qui allait venir dans la plénitude inchangée de la puissance divine. Un nouvel esprit était nécessaire car l’essence du mal oeuvrait en tous les domaines, et l’homme était incroyablement soumis à la captivité de Satan. [...]2MI 38.1

    L’Esprit de Dieu révèle son oeuvre dans le coeur humain. Quand le Saint-Esprit opère sur l’esprit des êtres humains, ces derniers comprennent alors cette déclaration du Christ : « Lui me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi et vous l’annoncera » (Jean 16.14). La soumission à la Parole de Dieu implique la restauration du moi. Laissez le Christ agir par l’intermédiaire du Saint-Esprit, réveillez-vous comme si vous vous releviez des morts et associez votre esprit au sien. Laissez-le employer vos facultés. Il vous a fait don de toutes vos capacités pour mieux honorer et glorifier son nom. Consa-crez-vous à lui et tous ceux qui vous côtoient verront que vos énergies sont inspirées par Dieu, que vos plus nobles forces sont appelées à son service. Les talents autrefois utilisés pour servir le moi, défendre des principes indignes et servir des fins injustes seront rendus captifs de Jésus-Christ et deviendront un avec la volonté de Dieu. — Letter 8, 1896, p. 1, 5 (à mes frères en Amérique, 6 février 1896).2MI 38.2

    Sans l'intervention de la puissance divine, il est impossible à l’homme de travailler à son propre salut et Dieu ne fera pas pour lui ce qu’il lui demande de faire pour lui-même par sa propre coopération sérieuse et volontaire. Dans l’oeuvre pour le salut de son âme, l’homme dépend totalement de Dieu. Il ne peut par lui-même faire un pas vers le Christ sans que l’Esprit de Dieu l’attire à lui. Cette attraction perdurera jusqu’à ce qu’il attriste l’Esprit du Seigneur par son refus persistant. [...]2MI 38.3

    L’Esprit de Dieu ne se propose pas de faire notre part, que ce soit dans le vouloir ou le faire. Il revient à l’agent humain de coopérer avec les agents divins. [...]2MI 38.4

    Dès lors que nous soumettons notre volonté à celle de Dieu, la grâce du Christ coopère avec nous. Il ne se substituera pourtant pas à notre travail, indépendamment de notre résolution et de notre détermination dans nos actions. Mais ce n’est pas l’abondance de lumière et l’accumulation de signes qui convertissent l’âme. Il en va uniquement de l’acceptation de l’agent humain de la lumière, mobilisant l’énergie de sa volonté, réalisant et reconnaissant que ce qu’il sait est justice et vérité. Ainsi, il coopère avec les êtres célestes consacrés par Dieu pour sauver les âmes.2MI 38.5

    Si le pécheur ou l’incorrigible persiste dans la désobéissance et le péché, la lumière du ciel pourrait soudain l’éblouir, comme pour Saul, sans pour autant briser la puissance envoûtante du mensonge et les charmes des ruses du monde. Si l’être humain n’accepte pas dans son coeur la volonté de Dieu et ne se met pas à son service, la lumière brillera en vain, et une quantité remarquable de lumière et de conviction n’y pourraient rien. Dieu sait qu’il nous a donné suffisamment de signes. « Ils ont Moïse et les prophètes » (Luc 16.29). Si l’homme ne croit pas en leur témoignage et ne se met pas en action, il ne croira pas non plus, quand bien même quelqu’un ressuscité des morts lui était envoyé. — Letter 35, 1898, p. 1, 2, 3 (à George B. Starr, non daté).2MI 39.1

    Tout âme qui obéit aux quatre premiers commandements obéira aux six derniers et montrera quel est le devoir de l’homme envers ses semblables. Il fera preuve d’un amour tendre et plein de compassion envers tous ceux pour qui le Christ est mort. Il s’engagera à être un missionnaire, à travailler en collaboration avec Dieu. Tous ceux qui ont l’Esprit du Christ sont ses missionnaires. Ils puisent leur zèle et leurs forces dans le Missionnaire en chef. — Letter 31, 1894, p. 16 (au frère Harper, 23 septembre 1894).2MI 39.2

    Le Saint-Esprit entend toutes les prières sincères. J’ai compris que dans toutes mes intercessions, il intercède pour moi et pour tous les saints dont les intercessions sont en harmonie et non contraire à la volonté de Dieu. « L’Esprit vient au secours de notre faiblesse » (Romains 8.26) et, étant Dieu, l’Esprit connaît parfaitement sa volonté. Aussi devons-nous considérer la volonté du Seigneur dans chacune de nos prières pour les malades, ou autres besoins. « Qui donc, parmi les hommes, sait ce qui concerne l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui ? De même, personne ne connaît ce qui concerne Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu. » ( 1 Corinthiens 2.11 ) Si nous apprenons du Père, nous devrions prier conformément à sa volonté révélée et nous y soumettrons, même si nous ne la connaissons pas. Nous sommes invités à des supplications selon sa volonté, à compter sur sa précieuse Parole et à croire que le Christ ne s’est pas uniquement donné pour, mais aussi à ses disciples. Il est écrit : « Il souffla sur eux et leur dit : Recevez l’Esprit Saint » (Jean 20.22).2MI 39.3

    Jésus aspire à souffler sur tous ses disciples et à leur accorder l’inspiration de son Esprit Saint qui sanctifie afin de diffuser en son peuple son influence vitale. Il souhaite leur faire comprendre qu’ils ne peuvent désormais plus servir deux maîtres. Leur vie ne peut être partagée. Le Christ doit vivre en eux et œuvrer au travers de leurs facultés et agir au moyen de leurs capacités. Il faut que leur volonté soit soumise à la sienne et qu’ils agissent avec son Esprit. Ainsi, ce n’est plus eux qui vivent, mais le Christ qui vit en eux. Jésus cherche à leur faire comprendre qu’en leur accordant son Esprit Saint, il leur transmet la gloire que le Père lui avait donnée afin que lui et son peuple puissent être un en Dieu. Nous devons soumettre nos voies et notre volonté à la volonté divine, sachant qu’il est saint, juste et bon. [...]2MI 40.1

    Tandis que Jésus, notre Intercesseur, plaide pour nous dans les cieux, le Saint-Esprit œuvre en nous afin que nous éprouvions le vouloir et le faire pour son bon plaisir. Le ciel tout entier s’intéresse au salut des âmes. Ainsi, quelle raison avons-nous de penser que le Seigneur ne voudrait pas nous aider et qu’il ne nous aiderait pas ? Nous qui enseignons avons nous-mêmes un lien vital avec Dieu. En esprit et en actes, nous devrions être pour autrui une source vivante car le Christ en nous est un puits dont jaillit la vie étemelle. La maladie et la souffrance peuvent mettre notre patience et notre foi à l’épreuve, mais l’éclat du Roi de l’univers est avec nous et nous devons cacher notre moi en Jésus. [...]2MI 40.2

    Bien que l’esprit puisse s’égarer quand vous priez, ne vous découragez pas. Retournez au trône et ne quittez pas le propitiatoire avant d’avoir remporté la victoire. Pensez-vous que votre victoire sera accompagnée d’une forte émotion ? Non car « voici la victoire qui triomphe du monde : notre foi » (1 Jean 5.4). Le Seigneur connaît votre désire. Par la foi, restez proches de lui et attendez-vous à recevoir le Saint-Esprit dont la mission consiste à dominer sur toutes nos démarches spirituelles. Le Père nous a donné son Fils afin que, par lui, le Saint-Esprit puisse venir à nous et nous conduire au Père. Grâce à son action divine, l’esprit d’intercession nous accompagne où que nous plaidions avec Dieu, comme un homme plaide avec son ami. — Letter 11b, 1892, p. 3-6 (à Stephen N. Haskell, 17 juillet 1892).2MI 40.3

    Il nous faut demeurer de façon plus constante et fervente dans la grâce du Saint-Esprit. Nous ne pouvons discerner cela avec nos yeux naturels mais, par la foi, nous voyons son œuvre et ne pouvons rendre à Dieu un amour et un honneur suprêmes si nous ne reconnaissons pas le Saint-Esprit que le Seigneur nous envoie. Le Saint-Esprit représente Jésus-Christ. Il est le refuge vers lequel nous pouvons accourir et trouver un abri. [...]2MI 40.4

    Quand la vérité prend possession du coeur, le chrétien se trouve alors face à des conflits et a besoin de toute l’armure de Dieu puisqu’il doit combattre le bon combat de la foi. Il peut trouver de l’opposition au sein même de son foyer, voire même dans son coeur, et seul l’Esprit gratuit de Dieu peut lui assurer la victoire. — Manuscrit 59, 1900, p. 12, 16 (” Jots and Tittles Il » [Iotas et lettres II], 16 août 1900).2MI 41.1

    Nous travaillons en collaboration avec Dieu. Nous ne sommes que de fragiles instruments mais, grâce à l’opération du Saint-Esprit, nous pouvons accomplir beaucoup. Sans l’action en profondeur de l’Esprit de Dieu, tous les efforts humains combinés ne sont que faiblesse. C’est Dieu qui agit. Sans son aide, les enseignements profonds et l’énergie inépuisable de Paul, ainsi que l’éloquence et le talent d’Apollos auraient cruellement manqué de conviction et n’auraient amené aucune âme à la repentance. Mais l’homme n’a de valeur que si son corps, son âme et son esprit sont préparés pour coopérer avec la puissance divine. Alors que l’homme ne peut rien faire sans Dieu, le Seigneur ne veut rien faire sans l’homme, canal par lequel il communique à l’humanité sa vérité. — Letter 85, 1898, p. 4 (à Charles H. Jones, 7 octobre 1898).2MI 41.2

    L’âme qui cède son coeur à l’oeuvre du Saint-Esprit sera un canal vivant de lumière pour inculquer les préceptes et la vérité de la Parole de Dieu, gagnant autrui à l’obéissance aux commandements de Dieu. Ceux qui nous observent doivent reconnaître avec révérence que la loi de Dieu est pure et qu’elle se lie à chaque âme vivant sur la surface de la terre. Mais tous ne répondront pas à l’appel du Saint-Esprit.2MI 41.3

    Ceux qui nous voient doivent marcher dans cette lumière, vivre en harmonie avec les commandements de Dieu qui sont l’expression son caractère, caractère qu’ils doivent accepter s’ils veulent devenir membres de la famille royale, enfants du Roi céleste. La vérité, la lumière et la justice du Christ doivent émaner d’eux de façon distincte. Le Père n’acceptera rien pour remplacer cela. S’écarter de la conviction pour éviter la croix revient non seulement à nuire à l’effort de l’Esprit de Dieu dans sa puissance sur l’esprit et la volonté, mais à l’éteindre. — Manuscrit 166, 1897, p. 2,3 (” Hopeful Words for Stanmore » [Des paroles d’espérance pour Stanmore], décembre 1897).2MI 41.4

    Voulons-nous payer le prix de la vie étemelle ? Sommes-nous prêts à nous asseoir et à évaluer si le ciel vaut vraiment la peine d’un sacrifice tel que mourir à soi, plier et conformer parfaitement notre volonté à celle de Dieu ? Tant que cela ne sera pas clair, nous ne ferons pas l'expérience de la transformation de la grâce de Dieu. Dès que nous présenterons notre nature vidée devant le Seigneur Jésus et sa cause, il nous remplira de son Saint-Esprit. Nous pourrons alors avoir l’assurance qu’il nous comblera de sa plénitude. Il ne veut pas que nous périssions. Et nous ne voulons de Dieu rien de plus urgent que ce que lui désire : que tout ce qu’il y a en nous soit consacré à son service. — Letter 27, 1892, p. 5 (au frère James E. White et son épouse, 29 mai 1892).2MI 42.1

    Nous ne pouvons nous permettre de consulter des esprits faillibles ou de dépendre des jugements humains, bien souvent impurs et corrompus. C’est la raison pour laquelle l’âme des véritables disciples du Christ aspire tant à recevoir le Saint-Esprit : celui-ci agit par l’intermédiaire des agents humains pour que la volonté de Dieu soit faite sur la terre comme au ciel. [...]2MI 42.2

    Tous ceux qui sont imprégnés de l’Esprit Saint éprouveront un amour intense envers tous ceux pour qui le Christ est mort et travailleront avec ardeur pour rapporter dans les greniers célestes les âmes récoltées. Remplis de son Esprit, hommes et femmes seront animés du même désir de sauver les pécheurs que celui du Christ, lors de sa mission, alors qu’il était envoyé de Dieu. — Manuscrit 130, 1902, p. 4, 11 Journal, « Christ Our Example in Every Line of Work [Le Christ, notre exemple dans toutes nos actions], 27 octobre 1902).2MI 42.3

    Quand on laisse le Saint-Esprit agir sur les coeurs humains, le moi est crucifié et le Christ accorde le don de sa grâce, ainsi qu’une compréhension parfaite de leurs grands besoins.2MI 42.4

    Dieu peut utiliser l’agent humain dans la mesure où celui-ci accepte de laisser le Saint-Esprit œuvrer en lui. A ceux qui acceptent des postes à responsabilités comme ceux de président, de pasteur, de médecin ou d’ouvrier de toutes sortes, je me sens poussée à dire que Dieu testera tous ceux qui entrent à son service. Il ne mesure pas nos capacités selon les critères de ce monde. Il ne se demande pas s’ils ont suffisamment de connaissances et d’éloquence, s’ils sont capables de diriger, de contrôler et de gérer, mais se demande s’ils représenteront son caractère, s’ils marcheront avec humilité pour qu’il puisse leur enseigner ses voies. Le temple de l’âme ne doit être corrompu par aucune pratique impure ou négligente que ce soit. Ceux qu’il reconnaitra dans les cours du ciel doivent être exemptes de toute impureté et de toute tache.2MI 42.5

    Le Seigneur utilisera des hommes humbles pour accomplir des oeuvres grandes et bonnes. Par eux, il présentera au monde les caractéristiques indestructibles de la nature divine. — Letter 270, 1907, p. 2 (à James E. White, 30 août 1907).2MI 43.1

    Voici le message que Dieu adresse à chacun d’entre nous : « Mons fils, donne-moi ton coeur. Ton coeur est à moi. J’ai donné ma vie pour toi ». Ouvrez votre coeur à l’influence de l’Esprit divin et vous apprécierez la valeur de l’âme humaine.2MI 43.2

    Il y a dans le coeur une aspiration à la paix et au bonheur. Regardez, oui regardez à Jésus, le Soleil de justice ! Puisse l’Esprit de vie toucher vos coeurs ! Nous voulons des coeurs qui répondent au toucher de Dieu. Si sa vie est en nous, nous verrons toujours de la lumière dans sa lumière. [...]2MI 43.3

    Comme beaucoup sont aveugles aux forces qui sont à l’oeuvre dans ce monde ! La puissance du Saint-Esprit attire à Dieu tous ceux qui acceptent de l’être. Il convainc les hommes que les commandements de Dieu sont une question de vie ou de mort pour eux. — Manuscrit 44, 1900, p. 1-3 (” Jots and Tittles » [Iotas et lettres], 24 juillet 1900).2MI 43.4

    Que firent les disciples sous l’influence de l’action du Saint-Esprit ? Ils ne considérèrent rien de ce qu’ils avaient comme leur propriété. Ils utilisèrent tous leurs biens terrestres pour le soutien des croyants démunis. C’est là l’influence que le Saint-Esprit exerce sur le coeur de ceux qui croient aujourd’hui. Ils ne dilapideront pas les biens qui leur sont confiés, mais se rappelleront qu’ils ne leur appartiennent pas et emploieront les biens du Seigneur pour l’avancement de son oeuvre. Ils proclameront la bonne nouvelle de l’Evangile. Ils travailleront pour soulager les nécessiteux et aider les désespérés. C’est pour ce genre de personnes que le Christ éprouva la plus grande pitié, la plus tendre compassion. — Letter 80,1898, p. 2 (à Ellet J. Waggoner, 24 septembre 1898).2MI 43.5

    La promesse de l’effusion de l’Esprit de Dieu qui donne la vie a été et reste la grande espérance du peuple de Dieu. C’est l’espérance et la gloire de Sion. En ces temps de déclin spirituel, la mission du Seigneur doit être digne, efficace et puissante. On voit la méchanceté et l’opposition de toute part. L’Etemel ne désire pas mener sa mission quand les gérants qu’il a choisis s’allient à des hommes qui ne font preuve d’aucune obéissance, qui marchent et oeuvrent d’une façon qui déshonore Dieu. [...]2MI 43.6

    « Celui à qui j’accorde des talents est mon serviteur tant qu’il se met à mon service et coopère avec moi pour aider mon peuple. Quand il considère que les dons du Seigneur sont les siens, quand il s’attribue les capacités et la sagesse que je lui ai accordées, il pratique le vol vis-à-vis de Dieu et dispose ses semblables à dépendre d’un homme limité qui a reçu les dons de Dieu pour le bénéfice des autres. >” [...]2MI 44.1

    Tous ceux qui prennent part à la nature divine réaliseront que le Saint-Esprit oeuvre en eux, empruntant la vérité à la Parole sainte où le Christ l’a placée et la grave dans l’âme. Pourtant, nous courons le grand danger de maintenir la vérité à distance, négligeant de l’apporter dans le sanctuaire de l’âme. Avec sincérité et solennité, nous devons nous préparer à la purification du temple de notre âme, nous rappelant que le monde, les anges et les hommes nous regardent. Bien effectué, ce travail purifiera notre coeur de toute division, de tout conflit et de tout désir de suprématie. — Manuscrit 14, 1901, p. 1, 2, 21 Journal, « Health Foods and Sanitarium Chaplains » [Aliments sains et aumôniers d’institutions médicales], 21 février 1901).2MI 44.2

    Nous n’avons qu’une petite portion de l’Esprit de Dieu. Nous sommes trop inertes. Commençons maintenant à rechercher le Seigneur avec ferveur, déterminés à le trouver. Présentons à Dieu nos demandes et nous pouvons être sûrs qu’il aidera chacun d’entre nous à révéler la vérité dans nos vies. Il nous supplie d’être des témoignages vivants de lui, [et de] l’honorer en honorant l’institution qui est son instrument pour l’accomplissement de son oeuvre. — Manuscrit 57, 1909, p. 7 (” Words of Counsel to Workers in Madison Sanitarium » [Conseils donnés aux employés de l’institution médi-cale de Madison], 5 septembre 1909).2MI 44.3

    Avant de nous accorder le baptême du Saint-Esprit, notre Père céleste nous éprouvera pour voir si nous pouvons vivre sans le déshonorer. Approchez-vous de Dieu et il s’approchera de vous. Ne pensez pas [...] avoir reçu tout le soutien spirituel dont vous avez besoin. Et ne pensez pas pouvoir obtenir de grandes bénédictions spirituelles sans vous soumettre aux conditions que Dieu lui-même a établies. Jacques et Jean pensaient qu’en demandant, ils recevraient la première place dans le royaume de Dieu. Comme ils étaient loin de comprendre la situation ! Ils ne réalisaient pas qu’avant de pouvoir partager la gloire du Christ, ils devaient porter son joug et s’inspirer chaque jour de sa douceur et de son humilité. — Letter 22,1902, p. 9, 10 (au frère James E. White et son épouse, 1er février 1902).2MI 44.4

    Le temps est venu de nous attendre à ce que le Seigneur fasse de grandes choses pour nous. Nos efforts ne doivent ni ralentir, ni faiblir. Nous devons croître en grâce et en connaissance du Seigneur. Avant que ne s’achèvent la mission et le scellement du peuple de Dieu, nous bénéficierons de l’effusion de l’Esprit de Dieu. Les anges du ciel seront parmi nous. Je souhaite que vous et votre famille ayez part à cette oeuvre finale. Il est temps de se préparer pour le ciel et de marcher dans la pleine obéissance aux commandements de Dieu. [...]2MI 45.1

    Notre caractère tout entier peut être transformé par l’étude de la Parole. « Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici : toutes choses sont devenues nouvelles. » (2 Corinthiens 5.17) Le fruit de l’Esprit se manifestera dans le raffinement et la véritable piété. L’égoïsme disparaîtra de notre vie qui manifestera l’amour, la joie, la paix, la persévérance et la douceur. — Letter 30, 1907, p. 2-4 (à Nathaniel D. Faulkhead, 5 février 1907).2MI 45.2

    Dans le cadre de son oeuvre sur la terre, le Christ lève le voile sur le monde invisible à nos yeux et révèle la puissance qu’il met constamment en oeuvre pour notre bien. Le ministère qu’il mena sur la terre devait se poursuivre après son ascension au ciel. Par l’intermédiaire de son représentant, le Saint-Esprit, Dieu agit toujours en Christ auprès des enfants de Dieu.2MI 45.3

    Avant de monter au ciel, le Christ fit cette promesse à ses disciples : « Je prierai le Père, et il vous donnera un autre Consolateur qui soit éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut pas recevoir, parce qu’il ne le voit pas et ne le connaît pas ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure près de vous et qu’il sera en vous. Je ne vous laisserai pas orphelins, je viens vers vous » (Jean 14.16,17).2MI 45.4

    Pour ceux qui se réclamèrent de cette promesse par la foi, elle s’accomplit rapidement. Après l’ascension du Christ, les disciples étaient réunis d’un même accord, en un même lieu. Ils passèrent dix jours à sonder leur cœur et à s’introspecter, chacun considérant son propre cas puisque cela devait être un travail individuel. En faisant monter vers Dieu d’humbles supplications, les différences entre eux disparurent. Ils devinrent un en esprit. Ainsi, la voie était ouverte au Saint-Esprit pour qu’il entre dans le temple purifié et consacré de leur âme. Chaque cœur fut rempli du Saint-Esprit dont l’influence entra avec abondance et puissance, comme s’il en avait été réfréné pendant très longtemps. [...]2MI 45.5

    Si tous étaient prêts à le recevoir, nous serions remplis de l’Esprit. Quand le peuple de Dieu croira, quand il se tournera vers ce qui est vrai, vivant et réel, un fort courant céleste du Saint-Esprit sera déversé sur l’Église. — Manuscrit 21, 1900, p. 7, 8, 9 (” God’s Love Manifested » [L’amour de Dieu manifesté], 16 février 1901).2MI 46.1

    Que les chrétiens se débarrassent de leurs différends et se donnent à Dieu pour le salut des perdus. Qu’ils réclament avec foi les bénédictions et elles leur seront accordées. À l’époque des apôtres, l’effusion de l’Esprit était « la pluie de la première saison », et le résultat fut glorieux. Mais la pluie de l’arrière-saison sera plus abondante encore.2MI 46.2

    L’oeuvre accomplie de l’Esprit avait clairement été définie par le Christ. « Ses paroles ne viendront pas de lui-même », dit-il. « Lui me glorifiera » (Jean 16.13,14). De même que le Christ vint glorifier le Père en révélant son amour infini, l’Esprit vint glorifier le Christ.2MI 46.3

    « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie étemelle. » (Jean 3.16) La mesure de l’amour de Dieu est à la mesure de sa puissance. — Letter 213, 1903, p. 5 (à « My Dear Friends at Berrien Springs » [Mes chers amis de Berrien Springs], 9 octobre 1903).2MI 46.4

    Dans le système économique ancien, offrir un sacrifice sur le mauvais autel ou permettre que de l’encens brûle à partir d’un feu étranger était un péché. Nous courons le danger de mélanger ce qui est sacré et ce qui est profane. Le feu sacré de Dieu doit être utilisé avec nos offrandes. Le Christ est le véritable autel, et le Saint-Esprit est le véritable feu. Le Saint-Esprit doit inspirer, enseigner, diriger, guider et faire des hommes de sages conseillers. Si nous nous détournons des élus de Dieu, nous courons le danger de nous rapprocher de faux dieux et d’offrir des sacrifices un autel étranger. [...]2MI 46.5

    Les sermons les plus marquantes de la Parole ne serviront à rien si le Saint-Esprit n’enseigne ni n’éclaire ceux qui entendent. À moins qu’il n’opère avec et par l’intermédiaire des êtres humains, des âmes ne seront pas sauvées, ou des caractères ne seront pas transformés par la lecture des Écritures. La planification et la conception liées à la mission ne devraient pas être de nature à attirer l’attention sur le moi. La Parole est une puissance, une épée entre les mains des êtres humains. Mais le Saint-Esprit est son efficacité, sa force vitale pour toucher les esprits. « Ils seront tous enseignés de Dieu ». C’est Dieu qui fait briller la lumière dans le coeur des hommes. Mes frères ouvriers se souviendront-ils qu’il est essentiel de reconnaître Dieu à la source de notre force, et que l’Esprit est le Consolateur ? La raison principale pour laquelle le Seigneur ne peut faire que si peu pour nous est que nous oublions que la vertu vivante vient de notre coopération avec le Saint-Esprit. — Manuscrit 1, 1895, p. 18, 22 (non titré, non daté).2MI 46.6

    L’Esprit dévoile sans cesse à notre âme des aperçus des choses de Dieu. Une présence divine semble planer près de nous et, si l’esprit répond et que la porte de notre coeur est ouverte, Jésus demeure auprès de l’agent humain. La force de l’Esprit travaille dans le coeur, livrant les inclinations de la volonté à Jésus en vivant par la foi et en totale dépendance pour le vouloir et le faire selon son bon plaisir. L’Esprit saisit les choses de Dieu aussi rapidement que l’âme décide et agit en harmonie avec la lumière révélée. — Letter 135, 1898, p. 2, 3 (à George B. Starr, non daté).2MI 47.1

    * * *

    Un bon dîner nous attendait et tous semblèrent savourer la nourriture. Après le repas, nous nous rendîmes au bord du fleuve, et les frères Starr, MacKensey et Collins prirent place à bord d’un bateau. Les frères Daniells, McCullagh et Reekie embarquèrent dans un bateau plus grand, puis Willie White, Emily Campbell et moimême prîmes encore un autre bateau. Nous parcourûmes plusieurs kilomètres sur l’eau. Bien qu’il porte le nom de Dora Creek, ce ruisseau ressemble à une rivière car il s’agit d’un cours d’eau large et profond. L’eau est quelque peu salée, mais perd sa salinité alors qu’elle aborde le lieu que nous étudions. Il faut deux rameurs pour propulser l’embarcation à contre-courant. Je considère qu’il ne s’agit pas d’un ruisseau, mais plutôt d’une rivière étroite et profonde, et l’eau est magnifique. [...] Cette sortie en bateau fut très agréable, même si les rameurs durent changer de main pour se reposer. Sur notre trajet, nous passâmes devant plusieurs demeures : des fermes sur environ quarante acres de terrain. [...] Je ne puis pour l’heure retirer de mon2MI 47.2

    __________

    Matériel sollicité pour la rédaction d’un article sur la Journée de l'Esprit de prophétie publié dans la Review and Herald, 10 avril 1958. esprit l'idée que cette terre qui produit de si grands arbres puisse être de mauvaise qualité. [...] Si les gens de ce pays déployaient les mêmes efforts qu’aux États-Unis pour cultiver la terre, ils pourraient faire pousser des fruits, des céréales et des légumes aussi excellent que ceux qui poussent là-bas. [...]

    Alors assise sur une bûche, je pensais à ce qui pouvait être fait. [...] Je ne voyais aucun inconvénient à ce que nous prospections pour prendre cette terre, mais notre groupe revint et interrompit les plans que j’échafaudais par la foi. [...]2MI 48.1

    Avec réticence, nous rangeâmes couvertures et oreillers et nous dirigeâmes vers le bateau où les autres membres du groupe de prospection nous avaient rejoints. Ils revinrent de leur visite avec une impression bien plus favorable que celle qu’ils avaient eue jusqu’alors. Ils avaient trouvé une terre excellente, la meilleure qu’ils aient vue, et pensaient que ce serait le lieu idéal pour implanter l’école. Ils avaient trouvé un ruisseau d’eau fraîche et agréable, la meilleure qu’ils avaient jamais goûtée. Dans l’ensemble, cette journée de prospection les avait rendus bien plus favorables vis-à-vis de ce lieu qu’ils ne Pavaient été jusque-là. — Letter 82, 1894, p. 2-5 (au frère James E. White et son épouse, 1er mai 1894).2MI 48.2

    De faux témoignages ont été portés concernant cette terre. Dieu peut fournir une table dans le désert. — Letter 350, 1907, p. 3 (au frère James E. White et son épouse, 22 octobre 1907).2MI 48.3

    C’est un vrai bonheur que d’avoir toutes les oranges que l’on veut. Je consomme librement du jus de citron. C’est excellent contre les rhumatismes, pour la tête et en cas de malaria. — Letter 19, 1896, p. 3 (aux « Enfants ”, 31 juillet 1896).2MI 48.4

    White Estate,

    Washington, D.C., 1958.