Aider les nouveaux croyants à gagner des âmes
Le rôle du prédicateur — Une localité après l'autre doit être visitée, une église après l'autre doit être fondée. Qu'on organise en communautés ceux qui prennent position pour la vérité. Ensuite, le prédicateur se rendra dans d'autres champs de travail également importants.Év 319.3
Dès qu'une église est organisée, que le prédicateur mette les membres à l'œuvre; qu'il leur apprenne à s'acquitter de cette tâche avec succès. ...Év 320.1
La puissance de l'Évangile doit reposer sur les groupes nouvellement fondés et les qualifier pour le service du Seigneur. Certains nouveaux convertis seront animés de la force de Dieu et se mettront immédiatement à l'œuvre. Ils le feront avec un tel sérieux qu'ils n'auront ni le temps ni l'envie de décourager leurs frères par des critiques malveillantes. Leur unique désir sera de faire connaître la vérité autour d'eux. — Testimonies for the Church 7:20 (1902).Év 320.2
Inculquer le sens des responsabilités — Inculquer le sens des responsabilités personnelles, du devoir d'agir individuellement pour travailler en vue du salut des autres: telle est l'éducation qui doit être donnée à toute personne nouvellement convertie. ... La foi personnelle doit être agissante, pratiquée, la sainteté personnelle être cultivée, la douceur et l'humilité du Christ faire partie intégrante de notre vie pratique. L'œuvre accomplie dans le cœur de chaque instrument humain doit l'être de façon complète et profonde.Év 320.3
A ceux qui professent adhérer et croire à la vérité, il faut montrer l'influence catastrophique de l'égoïsme et son pouvoir corrupteur, avilissant. Il faut que le Saint-Esprit agisse sur la personne humaine, sinon, l'esprit et le jugement tomberont aux mains d'une autre puissance. La connaissance spirituelle de Dieu et de Jésus-Christ qu'il a envoyé est le seul espoir de l'âme humaine. Tout homme doit être enseigné sur Dieu, “précepte sur précepte, règle sur règle” (Ésaïe 28:10); il doit être conscient de ses responsabilités envers Dieu et se mettre à la disposition de son Seigneur, à qui il appartient, et qu'il sert en travaillant à sauver des âmes de la mort. — Manuscrit 25, 1899.Év 320.4
Ce qu'impliquent les vœux de baptême — Le peuple de Dieu se sent profondément et personnellement concerné par toutes les branches de l'œuvre qui se poursuit sur toute la terre. Par leurs vœux de baptême, les chrétiens se sont engagés à déployer des efforts sérieux, marqués par l'abnégation, afin de promouvoir, dans les secteurs les plus difficiles du territoire, l'œuvre du salut des âmes. Dieu a confié à tout croyant la responsabilité d'aller au secours des personnes sans ressources et des opprimés. — Australasian Union Conference Record, 1er juin 1903.Év 320.5
Un signe de conversion — La grâce divine dans l'âme nouvellement convertie agit de façon progressive. Elle procure un surcroît de grâce, qui est reçue, non pour être cachée sous le boisseau, mais pour être communiquée, afin que d'autres puissent en bénéficier. Celui qui est vraiment converti travaillera pour sauver ses semblables qui sont dans les ténèbres. Une seule âme réellement convertie s'efforcera, par la foi, d'en sauver une autre, et encore une autre. Ceux qui agissent ainsi sont les ambassadeurs de Dieu, ses fils et ses filles. Ils font partie de son immense entreprise, et leur mission consiste à participer à la réparation de la brèche que Satan et ses suppôts ont faite dans la loi de Dieu en foulant aux pieds le véritable sabbat pour lui substituer un jour de repos qui n'est qu'une contrefaçon. — Lettre 29, 1900.Év 321.1
Pourquoi certains nouveaux croyants ne progressent pas — Des âmes humbles, candides et confiantes peuvent accomplir une œuvre qui sera un sujet de joie dans le ciel parmi les anges de Dieu. Leur action au foyer, dans leur entourage et dans l'Église produira des résultats jusque dans l'éternité. Si l'expérience des jeunes convertis ne dépasse jamais les premiers éléments des choses divines, c'est parce qu'une telle œuvre n'est pas accomplie. Ces jeunes sont encore des bébés, qui ont toujours besoin de lait, incapables de prendre la nourriture solide de l'Évangile. — Lettre 61, 1895.Év 321.2
Le pouvoir tonifiant de l'action — Lorsque les gens se convertissent, mettez-les immédiatement au travail. S'ils agissent selon leurs possibilités, ils se fortifieront. C'est en étant confrontés à des influences adverses que nous sommes affermis dans la foi. Lorsque la lumière resplendit dans les cœurs, la clarté est diffusée. Enseignez aux nouveaux convertis qu'ils doivent entrer en communion avec le Christ, pour devenir des témoins et le faire connaître au monde.Év 321.3
Personne ne devrait rechercher les débats; notre tâche consiste à raconter l'histoire toute simple de l'amour de Jésus. Tous devraient sonder constamment les Écritures, fondement de leur foi, afin qu'ils puissent justifier leurs convictions, avec douceur et respect, devant quiconque leur demande raison de l'espérance qui est en eux. 1 Pierre 3:15.Év 321.4
Le meilleur remède que vous puissiez offrir à l'Église ne consiste ni à faire des sermons ni à moraliser, mais à faire des plans en vue de mettre les fidèles au travail. S'ils passaient à l'action, ceux qui sont déprimés ne tarderaient pas à oublier leurs motifs de découragement, les faibles deviendraient forts, les ignorants intelligents, et tous seraient en mesure de présenter la vérité telle qu'elle est en Jésus. Dans le Christ, qui a promis de sauver tous ceux qui s'approchent de Dieu par lui, ils trouveraient un soutien qui ne se dément jamais. — The Review and Herald, 25 juin 1895.Év 322.1
Action et spiritualité — Ceux qui sont engagés corps et âme dans l'œuvre qui consiste à gagner des âmes à Jésus-Christ sont ceux dont la spiritualité et la piété sont les plus développées. Le dynamisme de leur action a été le moteur de leur spiritualité. Ce que la religion gagne en étendue, elle risque fort de le perdre en profondeur. Mais cela n'arrivera pas si, au lieu de faire de longs sermons, on instruit avec sagesse les nouveaux convertis. Initiez-les en leur donnant quelque chose à faire, dans une tâche à caractère spirituel, de manière que leur premier amour ne meure pas mais qu'au contraire il gagne en ferveur. Qu'ils ne s'imaginent pas qu'ils doivent être constamment portés et soutenus par l'Église, mais qu'ils aient des racines en eux-mêmes. Ils peuvent, en de multiples domaines et selon leurs aptitudes, apporter une aide efficace à l'Église pour que les fidèles s'approchent plus près de Dieu, et travailler sur plusieurs plans pour agir sur les éléments extérieurs à l'Église, d'une manière bénéfique. La sagesse et la prospérité de l'Église rejaillissent fortement sur son prestige. C'est en vue de cette prospérité que le psalmiste priait: “Que Dieu ait pitié de nous et qu'il nous bénisse, qu'il fasse luire sur nous sa face ... afin que l'on connaisse sur la terre ta voie, et parmi toutes les nations ton salut!” Psaumes 67:2, 3. — Lettre 44, 1892.Év 322.2
Les conséquences du repli sur soi — Rien ne sape plus rapidement la spiritualité de l'âme qu'une conduite égoïste. Ceux qui cultivent le moi et négligent le soin des âmes et des corps de ceux pour lesquels le Christ a donné sa vie, ne mangent pas le pain vivant ni ne boivent l'eau de la source du salut. Ils sont desséchés, stériles, comme un arbre qui ne porte pas de fruit. Ce sont des nains spirituels, qui accaparent tout pour eux-mêmes; mais “ce qu'un homme sème, il le moissonnera aussi”. Galates 6:7.Év 322.3
Les principes chrétiens seront toujours visibles. De mille et une manières, les principes qui régissent le cœur seront rendus manifestes. Le Christ demeurant dans l'âme est une source qui ne tarit jamais. — The Review and Herald, 15 janvier 1895.Év 323.1
Garder l'Église prête pour le service de Dieu — Qu'il [le prédicateur] s'efforce de maintenir l'Église en vie en apprenant à ses membres comment ils peuvent collaborer avec lui pour la conversion des pécheurs. C'est là une bonne stratégie, et les résultats obtenus seront bien meilleurs que s'il essayait de faire le travail tout seul. — The Review and Herald, 23 avril 1908.Év 323.2