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Rayons de Santé

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    Les bienfaits de l'exercice

    L'activité est la loi de notre être. Chaque organe du corps a sa fonction déterminée dont dépend sa force et son développement. L'action normale de tous les organes donne de la vigueur, alors que l'inaction mène à la débilité et à la mort. Essayez d'immobiliser un bras quelques semaines, puis rendez-lui la liberté et vous verrez qu'il est plus faible que celui dont vous vous êtes servi modérément pendant le même temps. L'inaction produit un effet semblable sur tout le système musculaire, c'est pourquoi elle est une cause fréquente de maladie. L'exercice stimule et régularise la circulation du sang, tandis que l'inaction ralentit et entrave les transformations qui doivent s'y produire et qui sont nécessaires à la vie et à la santé. La peau devient paresseuse; les impuretés ne sont pas éliminées aussi complètement que lorsque la circulation est activée par un exercice vigoureux, l'épiderme maintenu sain et les poumons remplis d'air. Cet état de choses double le travail des organes excréteurs, et la maladie en résulte.RS 116.1

    Il ne faut pas conseiller aux invalides de rester inactifs. Le repos absolu peut éloigner une maladie sérieuse dans certains cas de surmenage intense, mais dans les cas d'invalidité chronique, il est rarement nécessaire de suspendre toute activité.RS 116.2

    Les surmenés intellectuels devraient chasser de leur esprit toute pensée fatigante, mais sans en arriver à s'interdire toute activité mentale. Beaucoup ont une tendance à considérer leur condition comme plus mauvaise qu'elle ne l'est en réalité. Cet état d'esprit est défavorable à la guérison et ne doit pas être encouragé.RS 116.3

    Les ecclésiastiques, les professeurs, les étudiants ou autres intellectuels sont souvent malades en raison d'un surmenage cérébral non tempéré par l'exercice physique. Ils auraient besoin d'une vie plus active. Des habitudes strictement tempérantes, jointes à des exercices appropriés, assureraient à tous les travailleurs intellectuels la vigueur mentale et physique et leur donneraient une grande puissance d'endurance.RS 117.1

    Ceux que les travaux physiques ont épuisés ne devraient pas être encouragés à abandonner toute activité manuelle. Mais, pour être bienfaisante, il faut que leur besogne soit systématique et agréable. L'exercice en plein air est le meilleur; il doit être fait de manière à fortifier les organes affaiblis; il importe de s'y adonner avec plaisir. Que le travail manuel ne dégénère jamais en une corvée désagréable.RS 117.2

    Lorsque les malades n'ont rien pour occuper leur temps et leur attention, ils concentrent leurs pensées sur eux-mêmes, et deviennent pessimistes et irritables. Ils se complaisent à broyer du noir, croient que leur état est pire qu'il n'est en réalité, et qu'ils sont incapables de faire quoi que ce soit.RS 117.3

    Dans tous les cas, un exercice physique bien dirigé serait un remède efficace; il est même parfois indispensable à la guérison. La volonté et le travail manuel vont de pair, et ce dont les malades ont surtout besoin, c'est de force de volonté. Lorque celle-ci est affaiblie, l'imagination s'exalte et la résistance à la maladie est impossible.RS 117.4

    L'oisiveté est le plus grand de tous les maux qui puissent affliger certains malades. Un emploi facile et utile, qui ne fatigue ni l'esprit ni le corps, a une heureuse influence sur l'un et l'autre. Il fortifie les muscles, améliore la circulation du sang et donne au malade la satisfaction de savoir qu'il n'est pas tout à fait inutile dans ce monde affairé. Au début, il ne pourra peut-être pas faire grandchose, mais il verra augmenter rapidement ses forces, et on pourra lui confier un travail plus pénible.RS 117.5

    L'exercice est favorable aux dyspeptiques, car il communique une saine émulation aux organes digestifs. Tout travail cérébral intense et tout exercice physique violent après les repas entravent la digestion; mais une courte promenade, la tête droite et les épaules rejetées en arrière, est très profitable.RS 118.1

    Malgré tout ce qui a été dit ou écrit concernant l'importance de l'exercice physique, beaucoup le négligent encore. L'embonpoint chez plusieurs provient de l'encrassement de leur organisme par des déchets non éliminés. D'autres s'affaiblissent et maigrissent parce que leurs forces vitales sont épuisées par les efforts nécessaires à l'assimilation d'un excès de nourriture. Le foie est surmené dans son rôle de purificateur du sang, et la maladie s'ensuit.RS 118.2

    Les sédentaires devraient faire chaque jour, hiver comme été, de l'exercice en plein air, lorsque le temps le permet. La marche est préférable à la bicyclette ou à la voiture, parce qu'elle met en mouvement un plus grand nombre de muscles; elle oblige les poumons à respirer profondément, car on ne peut marcher rapidement sans les remplir d'air. Un tel exercice serait souvent meilleur qu'un remède.RS 118.3

    Les médecins ordonnent parfois un voyage sur l'océan, une saison aux eaux, un changement de climat, alors que, dans bien des cas, une nourriture frugale et un exercice agréable et sain rendraient la santé au malade, tout en lui épargnant du temps et de l'argent.RS 118.4

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