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Témoignages pour l'Eglise, vol. 1

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    Le fils prodigue

    Mon attention fut attirée ensuite sur la parabole du fils prodigue. Celui-ci demanda à son père de lui donner la part de biens qui devait lui revenir. Il désirait s'occuper de ses intérêts et gérer ses biens personnels selon sa propre inclination. Le père y consentit et le fils égoïste s'en alla afin de ne pas être dérangé par les conseils ou les reproches paternels.TE1 348.2

    Le fils pensait qu'il serait heureux lorsqu'il pourrait employer son argent pour son plaisir sans que les avis de son père vinssent contrarier ses plans. Il ne désirait pas être gêné par quelque obligation mutuelle. En effet, si les biens restaient en commun, son père pouvait avoir certaines exigences comme chef de famille. Mais le fils ne se sentait aucune obligation et nourrissait un esprit de révolte, en disant qu'une part des biens paternels lui appartenait. Il demanda cette part alors qu'en droit il n'avait rien à exiger et ne pouvait rien obtenir.TE1 348.3

    Après que ce jeune homme égoïste eut reçu son argent qu'il méritait si peu, il partit pour un pays éloigné afin d'y oublier même qu'il avait un père. Il méprisa tout conseil, bien décidé à prendre son plaisir là où le porterait son inclination. Après avoir suivi ses désirs coupables et dépensé tout ce que son père lui avait donné, une grande famine survint dans le pays et il se trouva dans le besoin. Il commença alors à regretter de s'être livré à un plaisir sans frein, car, ayant dissipé tous ses biens, il était dans le plus profond dénuement. Il en fut réduit à se livrer à l'humble besogne qui consiste à garder les pourceaux.TE1 349.1

    Descendu aussi bas que possible, il se mit à penser à la bonté et à l'amour paternels. Dépourvu de tout bien et de toute amitié, il éprouva le besoin de revoir son père, dont l'avaient séparé sa désobéissance et son péché. Il pensa aux privilèges dont jouissaient les mercenaires dans la maison paternelle, alors que lui-même mourait de faim. Humilié par son dénuement, il prit la résolution de retourner chez son père, en confessant son indignité. Réduit à la mendicité, il n'avait même plus un habit décent. Il faisait peine à voir tellement la famine l'avait éprouvé.TE1 349.2

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