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    CHAPITRE 8—RESPONSABILITÉ DES PARENTS.

    Dieu a permis que la lumière de la réforme hygiénique brillât sur nous en ces derniers jours, afin qu'en marchant à la lumière nous pussions éviter nombre des dangers auxquels nous serons exposés. Satan opère avec une grande puissance pour pousser les hommes à lâcher la bride à leur appétit, à satisfaire leurs inclinations, et à gaspiller leur temps. Il présente sous le jour le plus attrayant une vie consacrée à la recherche des plaisirs et à la sensualité. L'intempérance mine les énergies intellectuelles et physiques. Celui qui s'y adonne s'est placé sur le terrain de Satan. Il sera tenté, troublé par l'ennemi de toute justice dont il ne tardera pas à être le jouet.TC 103.1

    Il faut que les parents se sentent sous l'obli-gation de fournir à la société des enfants au caractère bien développé,—des enfants possé-dant la force morale nécessaire pour résister à la tentation, et dont la vie glorifiera Dieu et sera en bénédiction à leurs semblables. Ceux qui entrent dans le conflit de la vie avec des principes fermes seront préparés à passer sans contracter de souillures au travers des pollutions morales de ce siècle corrompu. Que les mères profitent de toutes les occasions pour former leurs enfants en vue d'une vie d'utilité.TC 103.2

    La tâche de la mère est sacrée et importante. Elle doit apprendre à ses enfants le renoncement et l'empire sur eux-mêmes, depuis le berceau. Dans un sens tout spécial, son temps appartient à ses enfants. Mais s'il est rempli en grande partie par les folies de ce siècle corrompu, si la société, le vêtement, et les amusements absorbent son attention, ses enfants ne recevront pas une éducation convenable.TC 104.1

    Nombre de mères qui déplorent l'intempérance qui existe partout, ne regardent pas assez loin pour en voir la cause. Trop souvent, cette cause n'est autre que la table de famille. Nombre de mères, et même de mères chrétiennes, servent chaque jour aux leurs des aliments gras et fortement épicés qui provoquent l'appétit et poussent à la gloutonnerie. Dans certaines familles, la viande constitue le principal article alimentaire. La conséquence en est que le sang est rempli d'humeurs cancéreuses et scrofuleuses. Puis quand viennent les souffrances et la maladie, on met sur le compte de la Providence ce qui n'est que la conséquence d'un vice alimentaire. Je le répète: l'intempérance commence à la table, et dans la majorité des cas, on se livre aux caprices de son appétit jusqu'à ce que celui-ci exerce un empire absolu sur l'individu.TC 104.2

    Quiconque mange trop, ou fait usage d'aliments malsains, affaiblit sa force morale et se disqualifie pour résister aux clameurs des autres propensions et des autres passions. Bien des parents, pour éviter la tâche d'inculquer à leurs enfants des habitudes de renoncement, leur permettent de manger et de boire quand bon leur semble. Le désir de se laisser diriger par l'appétit et de satisfaire ses inclinations, loin de s'affaiblir, se fortifie avec les années; et ces enfants, devenus grands, sont impulsifs et esclaves de leur appétit. Lorsqu'ils sont appelés à entrer dans le monde pour y faire leur chemin, ils sont impuissants en face de la tentation. Les conséquences néfastes d'une éducation erronée et de la licence laissée aux enfants dans la question du manger et du boire se voient chez les gloutons, les fumeurs, les ivrognes et les alcooliques.TC 105.1

    Quand on entend les lamentations des pères et mères chrétiens au sujet des terribles ravages que produit l'intempérance chez leurs enfants, on se demande aussitôt: Qui est-ce qui a fait l'éducation de cette jeunesse? Qui est-ce qui a cultivé chez eux ces appétits déréglés? Qui est-ce qui a négligé la responsabilité solennelle de former leur caractère en vue de les rendre utiles dans cette vie, et de pouvoir jouir de la compagnie des anges dans celle qui est à venir?TC 105.2

    Quelle scène que celle qui se produira lorsque parents et enfants se rencontreront au grand jour des rétributions finales! Des milliers d'enfants qui ont été esclaves de leur appétit et de vices dégradants, d'enfants de mœurs perdues et dont la vie a été manquée, se trouveront face à face avec leurs parents qui les ont faits ce qu'ils sont. Qui est-ce qui portera cette effrayante responsabilité, si ce n'est les parents? Le Seigneur a-t-il créé ces enfants corrompus?—Nullement! Qui est-ce donc qui a fait cette œuvre effrayante? Les péchés des parents n'ont-ils pas été transmis aux enfants sous forme d'appétits pervertis et de passions dégradantes? et cette œuvre funeste n'a-t-elle pas été achevée par ceux qui ont négligé de leur apprendre à suivre le modèle que Dieu a donné? Aussi vrai qu'ils existent, tous ces parents passeront en revue devant Dieu.TC 106.1

    Satan est toujours sur le qui-vive pour saisir le moment propice; il ne négligera pas de leur tendre des pièges auxquels les enfants ne pourront résister, parce qu'ils n'ont pas suffisamment d'empire sur eux-mêmes. J'ai vu que par le moyen de la mode qui se renouvelle sans cesse, et dont il est l'auteur, aussi bien que par des parties de plaisir fréquentes, il s'efforce de pousser les mères à se laisser absorber par des vanités au lieu de s'occuper de l'instruction et de l'éducation de leurs enfants. Il faut à notre jeunesse des mères qui lui enseignent dès le berceau à dominer la colère, à réfréner l'appétit, et à surmonter l'égoïsme. Il faut l'enseigner ligne sur ligne, précepte sur précepte, ici un peu, là un peu.TC 106.2

    Dieu avait enseigné aux Hébreux comment ils devaient s'y prendre pour prémunir leurs enfants contre l'idolâtrie et la corruption des nations païennes qui les entouraient:» Mettez dans votre cœur et dans votre âme ces paroles que je vous dis. Vous les lierez comme un signe sur vos mains, et elles seront comme des fronteaux entre vos yeux. Vous les enseignerez à vos enfants, et vous leur en parlerez quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras» 1Deut.11:18,19TC 107.1

    La femme devrait occuper la position que Dieu lui assignait à l'origine: elle devrait être l'égale de son mari. Il faut au monde des mères qui ne le soient pas de nom seulement, mais en effet et en vérité. On peut affirmer sans exagération que les devoirs distinctifs de la femme sont plus sacrés, plus saints que ceux de l'homme. Femmes, considérez bien la nature sacrée de la tâche qui vous est dévolue, et dans la force et la crainte de Dieu, mettez-vous en devoir de vous acquitter de votre mission. Elevez vos enfants en vue d'une vie d'utilité dans ce monde et d'une place dans un monde meilleur.TC 107.2

    La position d'une femme dans sa famille est plus sacrée que celle d'un roi sur son trône. Sa grande affaire est de régler sa vie de telle manière qu'elle soit un exemple qu'elle puisse désirer voir suivre par ses enfants. Par ses paroles aussi bien que par son exemple, elle doit meubler leur intelligence de connaissances utiles, et les pousser au renoncement et au travail en vue de se rendre utiles à leurs semblables. Un grand stimulant pour la mère fatiguée et chargée devrait être la pensée que chaque enfant bien élevé, et qui possède l'ornement intérieur d'un esprit doux et paisible, brillera dans les parvis de l'Eternel.TC 108.1

    Mères chrétiennes, je vous en supplie, considérez vos responsabilités, et ne vivez pas en vue de votre propre satisfaction, mais en vue de la gloire de Dieu. Christ n'a pas recherché son intérêt personnel, mais il a pris la forme d'un serviteur. Il a quitté les cours royales et revêtu sa divinité de notre humanité, afin de nous enseigner par son exemple la voie à suivre pour nous élever à la position exaltée de fils et filles de la famille royale, d'enfants du Roi céleste. Mais quelles sont les conditions auxquelles nous pouvons obtenir cette grande bénédiction? Sortez du milieu d'eux, et séparez-vous, dit le Seigneur; ne touchez pas à ce qui est impur, et je vous accueillerai. Je serai pour vous un père, et vous serez pour moi des fils et des filles, dit le Seigneur tout--puissant.» 12 Cor.6:17,18.TC 108.2

    Christ, l'égal du Père, s'est humilié au point de prendre la forme de serviteur. Sa patrie était Nazareth, ville dont la méchanceté était proverbiale. Ses parents étaient parmi les pauvres en biens de ce monde. Son métier était celui de charpentier, et il travaillait de ses mains pour contribuer au support de sa famille. Pendant trente années, il fut soumis à ses parents. La vie de Christ nous enseigne la nécessité d'être actifs et de subvenir, par son travail, aux besoins de ceux qui sont confiés à nos soins.TC 109.1

    Jésus enseignait à ses disciples que son royaume n'est pas comme ceux de ce monde, où chacun s'efforce de parvenir à la première place; mais il leur enseigne l'humilité et le renoncement en faveur de leurs semblables. Son humilité ne consistait pas à considérer son caractère et ses aptitudes comme médiocres, mais à s'adapter à l'humanité déchue afin de l'élever avec lui à une vie supérieure. Et pour- tant, combien ils sont peu nombreux ceux qui voient quelque chose d'attrayant dans l'humilité de Christ! Les mondains s'efforcent constamment de s'élever les uns au-dessus des autres; mais Jésus, le Fils de Dieu, s'est humilié afin d'élever l'homme. Le véritable disciple de Christ suivra son exemple.TC 109.2

    Il serait à désirer que les femmes de cette génération se rendissent compte de la nature sacrée de leur mission, qu'elles ne tentassent pas de rivaliser avec leurs riches voisins pour l'apparence extérieure, mais qu'elles s'efforçassent d'honorer Dieu en faisant fidèlement leur devoir. Si l'on inculquait à la jeunesse des principes corrects au sujet de la tempérance, les croisades en faveur de l'abstinence n'auraient bientôt plus leur raison d'être. On verrait des jeunes gens énergiques, doués d'une grande force morale, qui résisteraient dans la force de Jésus aux tentations de ces derniers jours.TC 110.1

    Il est fort difficile de délaisser des habitudes que l'on a cultivées sa vie durant. Le démon de l'intempérance est doué de la force d'un géant, et il n'est pas aisé de le vaincre. Mais que les parents commencent la croisade contre lui à leur foyer, dans leur propre famille, dans les principes qu'ils inculquent à leurs enfants dès leur plus tendre jeunesse, et ils pourront alors compter sur le succès. Mères chrétiennes, pro- fitez des heures précieuses que Dieu vous a données pour former le caractère de vos enfants, pour leur apprendre à adhérer strictement aux principes de la tempérance dans le manger et le boire. Vos efforts dans ce sens ne perdront pas leur récompense.TC 110.2

    Les parents doivent considérer comme un devoir sacré de veiller sûr la santé physique et morale de leurs enfants, afin que leur système nerveux reste bien équilibré, et que leur âme ne soit pas mise en danger. Pères et mères devraient comprendre les lois de la vie, afin de ne pas laisser développer chez leurs enfants, par leur ignorance, des tendances mauvaises. L'alimentation agit à la fois sur la santé physique et sur la santé morale. Avec quel soin la mère ne devrait-elle donc pas s'appliquer à pourvoir sa table des aliments les plus simples et les plus sains, afin que les organes de la digestion ne soient pas affaiblis, les nerfs délabrés, ou les instructions qu'elle donne à ses enfants rendues inutiles.TC 111.1

    Satan voit qu'il ne peut pas agir avec autant de puissance sur les esprits quand les règles de la tempérance sont observées que quand on se laisse gouverner par l'appétit; aussi fait-il tous ses efforts pour pousser le monde à manger et boire tout ce qui peut lui faire plaisir. Une alimentation malsaine tend à émousser la con- science, à alourdir l'esprit, et à détruire la faculté de recevoir des impressions. Mais parce que la conscience a été malmenée au point de devenir insensible, la culpabilité du transgresseur n'en est pas moins grande.TC 111.2

    Etant donné le fait que la santé de l'esprit dépend du fonctionnement normal de l'organisme, avec quel soin ne devrait-on pas repousser tout stimulant et tout narcotique! Et pourtant, on voit nombre de chrétiens de profession faire usage de tabac. Ils déplorent les maux occasionnés par l'intempérance, et tout en discourant contre les boissons alcooliques, ils ont dans la bouche le jus du tabac. Il faut qu'un changement de sentiment se produise au sujet de l'usage du tabac, avant qu'on puisse s'attaquer à la racine du mal. Nous irons même plus loin. Le thé et le café créent le besoin de stimulants plus puissants. Pour entrer encore plus avant dans la question, nous en viendrons à la préparation des aliments, et nous demanderons: La tempérance est-elle pratiquée en toutes choses? Les réformes indispensables au bonheur et à la santé ont-elles été faites à la cuisine?TC 112.1

    Tout vrai chrétien dominera sur son appétit et sur ses passions. Celui qui ne s'affranchit pas de l'esclavage de l'appétit ne sera jamais un serviteur de Christ fidèle et obéissant. (p.113) L'es- clavage de l'appétit et des passions atténue l'action de la vérité sur le cœur. Il est impossible que l'esprit et la puissance de la vérité sanctifient un homme, corps, âme et esprit, tant qu'il se laisse dominer par la sensualité.TC 112.2

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