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    Chapitre 8—Les signes avant-coureurs.

    Le temps du retour de Christ est près. Les signes qui devaient marquer l’approche immédiate de cet événement si important, ont déjà paru. Il est près même à la porte.SMGR 61.3

    La question des disciples, déjà signalée: “Quel sera le signe de ton avénement et de la fin du monde?” appela de la part de Christ une longue réponse qui est en même temps une remarquable prophétie de l’avenir. Ses paroles n’eussent pas pu être plus directes: “Et il y aura des signes dans le soleil, dans la lune et dans les étoiles; et sur la terre les peuples seront dans la consternation et ne sachant que devenir, la mer et les flots faisant un grand bruit. Les hommes seront comme rendant l’âme de frayeur, dans l’attente des choses qui arriveront par tout le monde, car les puissances des cieux seront ébranlées.” Luc 21:25, 26.SMGR 62.1

    La déclaration qui suit montre quel est l’événement que ces signes devaient annoncer: “Et alors on verra venir le Fils de l’homme sur une nue, avec une grande puissance et une grande gloire.” Verset 27. Le dessein de Dieu, en donnant ces signes, était que la génération qui les verrait pût porter son attention sur le grand événement dont ils devaient être les précurseurs.SMGR 62.2

    Nous avons dit que ces signes ont paru. Pour prouver notre affirmation, il suffit de rappeler des faits bien connus, et d’apparition toute récente. En comparant le récit de ce mémorable discours du Sauveur tel que nous le rapportent les différents évangélistes, l’on voit sans peine que les signes qu’il mentionne doivent, pour accomplir sa prédiction, se produire à une époque déterminée. Ils devaient apparaître, nous dit Marc (13:24): “En ces jours-là, après cette affliction.”SMGR 62.3

    “Cette affliction” se rapporte à la longue période de persécution à travers laquelle le peuple de Dieu devait passer, et qui devait embrasser les jours de l’apostasie qui suivrait l’établissement de l’Eglise chrétienne.SMGR 62.4

    Or, d’après une déclaration prophétique de Daniel ayant trait à cette persécution, comme d’après l’histoire, cette période devait se terminer vers la fin du siècle dernier. C’est donc à partir de ce moment qu’il nous faut chercher l’accomplissement de ces signes. Voici maintenant la question qui se pose devant nous: Notre monde physique a-t-il été témoin, depuis lors, des perturbations météorologiques phénoménales pré-dites par notre Sauveur? Très certainement.SMGR 63.1

    Le 19 mai 1780, on fut précisément témoin, dans toute l’Amérique du Nord, d’un phénomène remarquable et resté inexpliqué: l’obscurcissement surnaturel du soleil et de la lune. Les années 1799, 1833, 1866 ont été témoin de spectacles sans précédent dans le monde météorique. Des averses d’étoiles filantes, phénomène jusque-là inouï, frappèrent dès lors les yeux des humains étonnés, de scènes dont les années précitées ont fourni les exemples les plus remarquables. Ces événements, qui ont eu lieu avec précision au temps fixé et de la manière prédite par les paroles de Christ, peuvent être à juste titre considérés comme l’accomplissement littéral des signes qui devaient précéder sa seconde venue.SMGR 63.2

    Voici, du reste, quelques témoignages historiques relatifs à ces signes:SMGR 63.3

    L’obscurcissement du soleil et de la lune (Matthieu 24:29; Marc 13:24; Apocalypse 6:12; Joël 2:31).SMGR 63.4

    “Le jour obscur du 19 mai 1780 fut un jour de ténèbres surnaturelles. Ce ne fut point une éclipse de soleil, car la lune était presque pleine: l’obscurité ne provenait point d’une lourdeur de l’atmosphère, car on vit des étoiles. Les ténèbres commencèrent vers neuf heures du matin, et ne se dissipèrent pas de toute la journée. Elles étaient telles que le travail fut suspendu dans les champs et les ateliers; les animaux domestiques et la volaille rentrèrent dans les étables, et il fallut faire de la lumière dans les maisons à l’heure du dîner.... Le soleil était frappé d’un obscurcissement surnaturel.” — JOSIAH LITCH.SMGR 63.5

    “ Le jour obscure du 19 mai 1780, ainsi appelé en raison de ténèbres remarquables qui couvrirent, ce jour-là, toute la Nouvelle-Angleterre. Dans bien des endroits, il fut impossible de lire en plein air un caractère ordinaire, cela pendant plusieurs heures consécutives.... La véritable cause de ce remarquable phénomène est inconnue.” —DICTIONNAIRE DE WEBSTER.SMGR 64.1

    “Les gens quittèrent leurs travaux dans les maisons et les champs. Les voyageurs s’arrêtèrent; les écoles furent suspendues; à 11 heures on apporta des lumières dans les maisons comme le soir. Bien des gens, saisis d’effroi, croyaient que le jour du jugement était venu. Une grande partie de la nuit suivante fut aussi singulièrement ténébreuse. La lune, quoique pleine, ne donna aucune lumière.” — RÉv. ELAM POTTER.SMGR 64.2

    “Ce fut un jour de ténèbres terrifiantes dans la NouvelleAngleterre; tous les visages paraissaient obscurs, et la population était dans l’effroi.... Edouard Lee passa ces heures sinistres à prier pour la multitude épouvantée.” — VIE d’EDOUARD LEE.SMGR 64.3

    “Le jour obscur de l’Amérique du Nord a été l’un de ces merveilleux faits de la nature dont on lira toujours le récit avec intérêt, mais dont la philosophie se perd à vouloir donner l’explication.” — HERSCHELL.SMGR 64.4

    La chute des étoiles. (Matthieu 24:29; Marc 13:25: Apocalypse 6:13).SMGR 64.5

    Averses météoriques.... “Les apparitions du 12 novembre 1799 et de la nuit du 12 au 13 novembre 1833 sont dignes d ', être mentionnées. Humboldt et Bonpland, qui se trouvaient à Cumana à la première de ces dates, rapportent qu’entre deux et quatre heures du matin, le ciel fut sillonné d’innombrables traînées lumineuses, qui traversaient incessamment, du nord au sud, la voûte céleste. On aurait cru voir un brillant feu d’artifice tiré à une hauteur immense; de gros bolides, ayant parfois un diamètre apparent de une fois et une fois un quart celui de la lune, mêlaient leurs trajectoires aux longues bandes lumineuses et phosphorescentes des étoiles filantes. Au Brésil, au Labrador, au Groenland, en Allemagne, dans la Guyane française, on observa le même phénomène.” — AMÉDÉE GUILLEMIN, Le Ciel.SMGR 64.6

    En parlant du phénomène de 1833, le célèbre Arago dit ce qui suit:SMGR 65.1

    “On aperçut des météores le long de la côte orientale de l’Amérique, depuis le golfe du Mexique jusqu’à Halifax, de 9 heures du soir au lever du soleil, et même en quelques endroits en plein jour, à 8 heures du matin. Les étoiles étaient si nombreuses, elles se montraient dans tant de régions du ciel à la fois, qu’en essayant de les compter, on ne pouvait guère espérer d’arriver qu’à de grossières approximations.”SMGR 65.2

    “L’observateur de Boston (M. Olmsted), les assimilait, au moment du maximum, à la moitié du nombre de flocons qu’on aperçoit dans l’air, pendant une averse ordinaire de neige.” — AMÉDÉE GUILLEMIN.SMGR 65.3

    “L’averse de feu prédite par la science en Amérique et en Europe pour la nuit du 13 novembre courant, fut aperçue dans toute sa splendeur hier matin entre minuit et deux heures. De quelque côté que l’on se tournât, c’était toujours le même spectacle; aussi loin que la vue pouvait s’étendre, à l’ouest et du côté du nord, c’était partout de brillants points de lumière ou de longues tramées étincelantes formées par des boules de feu, qui illuminaient la contrée et s’éteignaient lentement. A mesure que la nuit avançait, ces météores se poursuivaient les uns les autres à travers le firmament, dans les mêmes trajectoires, ou couraient côte à côte. Les cieux semblaient s’être animés à la vue de ces hôtes inaccoutumés. Par moment, il semblait qu’un vent puissant eût détaché les vieilles étoiles, rompu leurs liens, et les lançât à travers le firmament. C’est un spectacle qu’on ne peut pas plus imaginer, qu’on ne peut l’oublier.” — Le journal The London Times du 15 novembre 1866.SMGR 65.4

    Nous venons de jeter un coup d’œil sur les signes promis par Christ comme les précurseurs spéciaux de son retour. “Vous aussi de même,” continue le Seigneur, “quand vous verrez toutes ces choses, sachez que le Fils de l’homme est proche et à la porte.” Puis pour donner une signification plus solennelle et plus effrayante à ces signes, il ajoute: “Je vous dis en vérité que cette génération ne passera point que toutes ces choses n’arrivent”!!SMGR 66.1

    Or, ces choses ont été vues par notre génération: c’est donc notre génération qui sera témoin du retour du Seigneur dans sa gloire!... de l’ébranlement des cieux et de la terre, de la résurrection des morts, du changement des fidèles, du triomphe des élus, de la destruction des impies!...SMGR 66.2

    Quelle vérité solennelle! “Je vous dis en vérité que cette génération ne passera point que toutes ces choses n’arrivent.” Et le Sauveur ajoute, comme si cela n’était pas assez pour nous conduire à une foi inébranlable: “Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point.”SMGR 66.3

    Vient ensuite, dans le même chapitre, la pressante exhortation que Christ fait ordinairement, lorsqu’il parle de sa seconde venue, d’être dans les veilles et la prière pour se préparer à cet événement. “Veillez donc; car vous ne savez pas à quelle heure votre Seigneur doit venir. Vous savez que si un père de famille était averti à quelle veille de la nuit un larron doit venir, il yeillerait, et ne laisserait pas percer sa maison. C’est pourquoi vous aussi tenez-vous prêts; car le Fils de l’homme viendra à l’heure que vous ne pensez pas.”SMGR 66.4

    Il en est qui supposent que notre Seigneur parlait ici de la génération qui fut témoin de son ministère. Il semblerait à peine nécessaire de corriger cette idée. Mais signalons quelques faits:SMGR 67.1

    Il est certain que ce qui est compris dans les mots “toutes ces choses”, ne fut pas accompli durant cette génération-là. L’obscurcissement du soleil et de la lune, et la chute des étoiles n’eurent pas lieu alors.SMGR 67.2

    Ce ne pouvait pas être la génération qui vivait au temps de notre Seigneur, car il déclara, en parlant d’elle (Luc 11:29): “Il ne lui sera point donné de signe, sinon le signe de Jonas le prophète.”SMGR 67.3

    Il est évident que notre Seigneur parle de la génération qui devait voir l’accomplissement des signes, et qui devait profiter de la parabole du figuier. Dans ce discours prophétique, il dirige l’esprit de ses disciples pardessus les événements de la dispensation chrétienne; puis il mentionne les signes qui devaient paraître, lors de la dernière génération, dans le soleil, la lune et les étoiles, et il déclare que cette génération ne passerait point, que toutes ces choses ne se fussent accomplies.SMGR 67.4

    De même, l’apôtre Paul transporte ses frères dans l’avenir, au temps de la résurrection, lorsqu’il dit: “Nous ne serons pas tous morts, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, au son de la dernière trompette.” 1 Corinthiens 15:51,52. Et encore: “Ensuite, nous qui vivrons et qui serons restés sur la terre, nous serons enlevés tous ensemble avec eux dans les nuées, au devant du Seigneur, en l’air.” 1 Thessaloniciens 4:17. Les événements que l’apôtre mentionne ici n’eurent pas lieu de son temps. Ils n’ont pas encore eu lieu. Il en parle néanmoins comme s’ils devaient avoir lieu de son vivant, et qu’il dût y avoir une part.SMGR 67.5

    C’est de la même manière que l’esprit se transporte en arrière dans le Psaume 95:10: “J’ai été ennuyé de cette génération durant quarante ans.” La génération en question avait provoqué l’Eternel dans le désert, longtemps avant la naissance de David. Le SaintEsprit en parle cependant comme si elle était présente. C’est de cette manière que notre Seigneur, se transportant dans l’avenir, parle de la dernière génération.SMGR 68.1

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