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    Chapitre 10—Collaboration avec le Christ

    Le moniteur doit être ouvrier avec Dieu, collaborateur du Christ, et ne pas se contenter d’une religion formaliste. Le but de l’Ecole du Sabbat, c’est de gagner des âmes L’organisation de celle-ci peut être irréprochable et les facilités qui en découlent donner toute satisfaction, si la jeunesse n’est pas gagnée au Christ ce but est manqué. Aussi le moniteur devrait-il faire activement sa part en frappant à la porte des cœurs lorsqu’il se trouve devant des situations spirituelles difficiles. Si les élèves y pressentent l’appel de l’Esprit, leur réponse permettra à Jésus d’entrer chez eux et d’ouvrir leur entendement. Le travail du moniteur est simple, et, s’il est accompli dans l’esprit du Christ, l’action de la grâce lui ajoutera profondeur et efficacitéTES 48.2

    Il devrait se faire beaucoup de travail personnel au sein de l’Ecole du Sabbat. Cette nécessité n’est pas reconnue ni appréciée comme elle devrait l’être. Si son cœur est rempli de reconnaissance pour l’amour que Dieu lui a manifesté, le moniteur travaillera avec tendresse et ferveur à la conversion de ses élèves.TES 48.3

    Comment prouverons-nous au monde que l’œuvre accomplie par l’Ecole du Sabbat n’est pas une utopie? En lui donnant l’occasion de la juger selon les fruits qu’elle porte, de l’estimer à travers ses activités et 1e comportement des enfants qu’elle réunit.. Au sujet de ces derniers, il convient de confier des responsabilités à ceux qui, parmi eux, sont convertis, ceci pour leur donner l’occasion de développer leurs capacités et acquérir de la puissance spirituelle. Que la jeunesse se consacre premièrement à Dieu, ensuite enseignez-lui à venir en aide à autrui. Cette activité lui permettra d’exercer ses facultés et d’apprendre à faire et à exécuter des plans en vue du bien de certains jeunes. Qu’elle recherche la compagnie de ceux qui n’ont pas le même privilège qu’elle, non pour tenir avec eux des conversations frivoles mais dans le but de manifester son christianisme, de gagner des âmes à Jésus.TES 49.1

    En étudiant les Ecritures, en manifestant à l’égard des autres un intérêt généreux, en faisant ce qui est agréable au Seigneur, vous croîtrez dans 1a grâce et dans la connaissance du Sauveur. Que moniteurs et élèves se posent cette question : « Que puis-je faire pour être agréable à Celui qui est mort afin que j’aie la vie ? » La réponse viendra d’en haut : « Chercher et sauver ce qui est perdu.» Travaillez donc à la manière du Maître, avec patience, dévouement, déterminés à ne pas vous laisser décourager dans ce travail aux conséquences éternelles, croyant que Jésus peut faire beaucoup par 1e moyen des capacités humaines mises à son service. Quel privilège plus élevé pourrions-nous désirer que celui d’être ouvriers avec Dieu, tirant le meilleur parti possible de nos facultés pour accomplir son œuvre ?TES 49.2

    Quand des jeunes filles et des jeunes gens sérieux font preuve de piété et de consécration, ils font luire leur lumière devant leurs semblables et l’Eglise possède en eux une puissance vivifiante. Il serait bon de fixer une heure pour l’étude de la Bible et d’assembler les jeunes convertis et inconvertis dans le but de prier et de les laisser exprimer leurs sentiments. Au début, on fera bien de choisir pour diriger ces groupes une personne prudente, réservée, sachant, par une parole judicieuse placée ici et là, contribuer grandement à aider et à fortifier ceux qui n’en sont qu’au début de leur expérience religieuse. Une fois cette dernière un peu enrichie, la direction de ces rencontres peut être laissée à un jeune, puis à un autre, par rotation, et c’est ainsi que des ouvriers approuvés de Dieu se formeront.TES 49.3

    Au-dessous de notre tâcheTES 50.1

    Dans nos efforts en faveur de la jeunesse, nous sommes lamentablement demeurés au-dessous de notre tâche. Nous avons reçu de grandes lumières mais nous manquons de zèle et d’ardeur, et notre ferveur d’esprit n’est pas proportionnée aux privilèges qui sont les nôtres. Sous devons nous élever au-dessus de l’atmosphère glaciale de l’incrédulité qui nous entoure, et nous approcher de Dieu afin qu’il puisse s’approcher de nous. Ainsi donc enseignons à la jeunesse à travailler au salut des âmes. En l’instruisant pour cette œuvre, nous nous perfectionnerons nous-mêmes et deviendrons entre les mains de Dieu des instruments pour la conversion des élèves confiés à nos soins. Animés d’un saint zèle, nous nous saisirons du Christ et compterons sur lui comme source unique de force. Si nous désirons posséder une juste compréhension des choses de la vie éternelle et devenir de véritables éducateurs, notre esprit doit s’élargir, nos cœurs s’attendrir et être subjugués par la grâce de Dieu.TES 50.2

    Que directeurs et moniteurs se posent la question : « Est-ce que je crois à la Parole de Dieu ? Est-ce que je me donne vraiment à celui qui s’est donné pour moi, souffrant une mort cruelle sur la croix afin que je ne périsse point mais que j’aie la vie éternelle ? » Croyons-nous que Jésus attire à lui les âmes qui nous entourent et même celles qui vivent ouvertement dans le péché ? Si c’est le cas, avouons alors dans la contrition : « Maître, je veux user de toute mon influence pour attirer les cœurs vers toi. Je me confie en toi et en toi seul, sachant que tu les subjugueras par la puissance de ton Esprit. » — Sabbath School Worker, janvier 1892.TES 50.3

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