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L'histoire de la Rédemption

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    Chapitre 4 — La tentation et la chute

    Ce chapitre est basé sur Genèse 3.

    Satan prit la forme d'un serpent et entra dans le jardin d'Eden. Cet animal était une merveilleuse créature qui avait des ailes et qui, en plein vol, avait l'éclat de l'or poli. Il ne rampait pas sur le sol, mais volait cà et là et mangeait des fruits comme l'homme. Satan entra dans le serpent, prit position dans l'arbre de la connaissance, et commenca à manger tranquillement de son fruit.HR 29.1

    Sans s'en rendre compte, Eve s'était éloignée de son mari au cours de leurs occupations. S'apercevant tout à coup qu'elle était seule, elle éprouva d'abord un sentiment d'effroi, mais elle ne tarda pas à se sentir en sécurité, bien que son mari ne fusse pas à ses côtés. Elle se dit qu'elle était assez sage et forte pour reconnaître le malin et pour l'affronter. Oubliant les recommandations de l'ange, elle se trouva bientôt en face de l'arbre défendu, qu'elle regarda avec un mélange de curiosité et d'admiration. Voyant que son fruit était très beau, elle se demanda pourquoi Dieu leur avait interdit d'y toucher et d'en manger. Satan profita de l'occasion pour intervenir. Comme s'il pouvait deviner ses pensées, il dit à la femme: “Est-ce vrai que Dieu vous a dit: ‘Vous ne devez manger aucun fruit du jardin’?” Genèse 3:1.**Sauf indication contraire, les textes bibliques cités dans ce livre sont empruntés à La Bible en Français Courant (1983). C'est ainsi qu'avec une voix mélodieuse et caressante, le diable s'adressa à Eve qui fut surprise et trouva étrange qu'un serpent puisse parler. Il la complimenta pour sa beauté incomparable, ce qu'elle écouta non sans plaisir. Quoi qu'il en soit, elle fut saisie d'étonnement, car elle savait que Dieu n'avait pas donné au serpent la faculté de parler.HR 29.2

    La curiosité d'Eve fut éveillée et, au lieu de s'enfuir, elle s'attarda, émerveillée d'entendre parler un serpent. Il ne lui vint pas à l'esprit que ce séduisant animal pouvait être un ange déchu. En fait, ce n'était pas le serpent qui avait parlé, mais Satan lui-même. Eve fut charmée, séduite, et perdit la tête. Si elle avait rencontré un personnage imposant, possédant une forme comparable à celle des anges, elle aurait été sur ses gardes. En tout cas, cette voix étrange aurait dû la pousser à retourner auprès de son mari et à lui demander pourquoi un autre que lui pouvait s'adresser à elle aussi librement. Au lieu de cela, elle commença à discuter avec le serpent et répondit à sa question: “Nous pouvons manger les fruits du jardin. Mais quant aux fruits de l'arbre qui est au centre du jardin, Dieu nous a dit: ‘Vous ne devez pas en manger, pas même y toucher, de peur d'en mourir’. Le serpent répliqua: Pas du tout, vous ne mourrez pas. Mais Dieu le sait bien; dès que vous en aurez mangé, vous verrez les choses telles qu'elles sont, vous serez comme lui, capables de savoir ce qui est bien ou mal.” Genèse 3:2-5.HR 30.1

    Le tentateur voulait faire croire à Eve qu'en mangeant du fruit de cet arbre, elle et son mari accéderaient à une sphère de connaissances plus élevées que celle qu'ils avaient atteinte jusque-là. Depuis sa chute, la tactique particulièrement efficace de Satan a été la même: inciter les humains à pénétrer les secrets du Très-Haut, à se montrer insatisfaits de ce qu'il leur a révélé, et à ne pas obéir implicitement à ses commandements. L'adversaire pousse les hommes à la désobéissance en leur suggérant que le terrain défendu va leur dévoiler de merveilleux secrets, Mais ce n'est là qu'illusion et vile tromperie. N'arrivant pas à comprendre ce que Dieu a révélé, les hommes négligent ses ordres explicites, et cherchent à sonder ce qu'il a voulu cacher aux mortels. Grisés par leurs idées de progrès et séduits par leurs vaines philosophies, ils tâtonnent dans les ténèbres au lieu d'obtenir la véritable connaissance. Toujours en train d'apprendre, ils ne parviennent jamais à la connaissance de la vérité.HR 30.2

    Dieu ne voulait pas que ce couple innocent eût la moindre connaissance du mal. Il leur avait généreusement dispensé le bien, et les avait protégés du mal. Eve pensa que les paroles du serpent étaient sages, et elle crut à son audacieuse déclaration: “Pas du tout, vous ne mourrez pas. Mais Dieu le sait bien: dès que vous en aurez mangé, vous verrez les choses telles qu'elles sont, vous serez comme lui, capables de savoir ce qui est bien ou mal”. Cela équivalait à dire que le Créateur avait menti. Le diable alla jusqu'à insinuer que le Seigneur avait trompé nos premiers parents pour les empêcher d'atteindre un niveau de connaissance égal au sien. Dieu avait dit: “Vous ne devez pas en manger, pas même y toucher, de peur d'en mourir”. Mais le serpent rétorqua: “Pas du tout, vous ne mourrez pas”.HR 31.1

    S'adressant à Eve, le tentateur affirma qu'aussitôt qu'elle mangerait le fruit, elle parviendrait à une sphère de connaissance plus élevée, ce qui la placerait sur un pied d'égalité avec Dieu. Attirant son attention sur lui-même, le serpent déclara qu'il mangeait librement du fruit de l'arbre, et que celui-ci était non seulement inoffensif, mais délicieux et stimulant. Il ajouta que c'était justement à cause de ses merveilleuses propriétés qui donnaient sagesse et puissance que le Seigneur leur avait interdit d'en manger, et même d'y toucher, car il en connaissait bien les vertus. Satan déclara que c'est après avoir mangé du fruit défendu qu'il avait acquis la faculté de parler. Selon lui, Dieu ne tiendrait pas parole. Ce n'était de sa part rien de plus qu'une menace destinée à les intimider et à les empêcher d'atteindre un niveau de bonheur plus élevé et une joie plus parfaite. Le diable cueillit alors un fruit, et le tendit à Eve qui le prit. “Eh bien, lui dit-il, ne vous avait-on pas interdit de le toucher, de peur que vous ne mourriez?” Il s'empressa d'ajouter qu'elle ne serait pas plus affectée par le mal et la mort pour l'avoir mangé qu'elle ne l'avait été pour l'avoir touché de sa main. Eve s'enhardit parce qu'elle ne sentit pas immédiatement les signes du déplaisir divin. Trouvant que les paroles du tentateur étaient justes et sensées, elle mangea du fruit. Son goût lui parut excellent, et elle crut en ressentir déjà les effets merveilleux.HR 31.2

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