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L'histoire de la Rédemption

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    Chapitre 52 — Le cri de minuit

    “Comme l'epoux tardait, toutes s'assoupirent et s'endormirent. Au milieu de la nuit, on cria: Voici l'époux, allez à sa rencontre! Alors toutes ces vierges se réveillèrent, et préparèrent leurs lampes”. Matthieu 25:5-7 (Segond).HR 380.1

    Durant l'été de 1844, les adventistes découvrirent l'erreur commise dans leur précédent calcul des périodes prophétiques, et ils adoptèrent l'interprétation convenable. Tous croyaient que les deux mille trois cents jours de Daniel 8:14 aboutissaient au retour du Christ et que cette période expirait au printemps de 1844. On s'aperçut alors que cette période se terminait en fait non pas au printemps mais à l'automne de la même année. Les adventistes s'attendirent donc à ce que le Seigneur revienne à cette époque-là. La proclamation de ce message concernant un temps défini représentait une autre étape de la réalisation de la parabole des dix vierges dont on avait vu clairement qu'elle s'appliquait à l'expérience des adventistes.HR 380.2

    D'après la parabole, c'est à minuit que retentit le cri annonçant l'arrivée de l'époux. Par conséquent, dans sa réalisation, ce cri: “Voici l'époux, allez à sa rencontre!” devait se situer à mi-chemin entre l'été de 1844, où l'on pensait que devaient aboutir les deux mille trois cents jours, et l'automne de 1844 où l'on comprit ensuite que cette période devait s'achever.HR 380.3

    Ce courant de pensée se répandit à travers le pays comme un raz de marée et se propagea de ville en ville et de village en village jusque dans les contrées les plus reculées, suscitant l'enthousiasme du peuple de Dieu dans l'attente. Sous l'influence de cette proclamation, le fanatisme disparut comme la gelée blanche sous les rayons du soleil. Les croyants adoptèrent une attitude convenable; l'espérance et le courage ranimèrent tous les cœurs.HR 380.4

    L'œuvre était exempte des outrances auxquelles on assiste généralement lorsqu'une excitation humaine se produit et que celle-ci n'est pas contrôlée par la Parole et l'Esprit de Dieu. Ce mouvement était comparable aux époques d'humiliation et de retour à l'Eternel qui, dans l'ancien Israël, accompagnaient les messages de réprimande adressés par ses serviteurs. Il revêtait les caractéristiques particulières à l'œuvre de Dieu dans tous les temps: peu d'exaltation, prise de conscience et confession des péchés, renoncement au monde. Se préparer à rencontrer le Seigneur: telle était la préoccupation des cœurs. On persévérait dans la prière et on se consacrait entièrement à Dieu.HR 381.1

    Bien que fondé sur des preuves bibliques évidentes, le cri de minuit ne reposait pas sur des arguments; il était diffusé grâce à une puissance irrésistible qui touchait les cœurs. Nul n'émettait des doutes ni ne posait des questions. Lors de l'entrée triomphale du Christ à Jérusalem, les gens venus de tout le pays pour célébrer la fête de Pâque s'étaient dirigés en foule vers le mont des Oliviers; quand ils se joignirent au cortège qui accompagnait Jésus, gagnés par l'enthousiasme général, ils s'étaient écriés avec toute l'assistance: “Que Dieu bénisse celui qui vient au nom du Seigneur!” Matthieu 21:9. Il en fut de même des incroyants qui se pressaient en foule dans les réunions adventistes, soit par curiosité, soit par dérision. Tous étaient subjugués par la puissance du message: “Voici l'époux!”HR 381.2

    A ce moment-là, on vit se manifester la foi qui va de pair avec l'exaucement des prières, la foi qui compte sur la rémunération. Comme la pluie tombant sur une terre desséchée, l'Esprit de grâce se répandait sur ceux qui le recherchaient avec ferveur. Ceux qui s'attendaient à se trouver bientôt face à face avec leur Sauveur éprouvaient une joie profonde, inexprimable. La puissance du Saint-Esprit, abondamment déversée sur les croyants fidèles, remuait, attendrissait et brisait les cœurs.HR 382.1

    Pleins de sérieux et de gravité, ceux qui avaient adhéré au message atteignirent le moment où ils espéraient rencontrer leur Seigneur. Chaque matin, leur premier désir était de s'assurer qu'ils étaient acceptés de Dieu. Ils étaient unis de cœur les uns aux autres et priaient beaucoup les uns pour les autres. Ils se réunissaient souvent dans des lieux retirés pour entrer en communion avec le Seigneur. Du milieu des champs ou des bosquets montait vers le ciel la voix de leurs intercessions. La certitude d'être approuvés de Dieu leur était plus précieuse que la nourriture corporelle, et si quelque nuage venait obscurcir leur âme, ils n'avaient de repos qu'il ne fût dissipé. L'assurance intime de la grâce qui pardonne les faisait aspirer à contempler Celui qu'ils aimaient.HR 382.2

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