Loading...
Larger font
Smaller font
Copy
Print
Contents

Le Ministère de la Guérison

 - Contents
  • Results
  • Related
  • Featured
No results found for: "".
  • Weighted Relevancy
  • Content Sequence
  • Relevancy
  • Earliest First
  • Latest First
    Larger font
    Smaller font
    Copy
    Print
    Contents

    Une épreuve du caractère

    “Vous avez toujours les pauvres avec vous, a dit Jésus, et vous pouvez leur faire du bien quand vous voulez.” Marc 14:7. L'apôtre Jacques ajoute: “La religion pure et sans tache, devant Dieu notre Père, consiste à visiter les orphelins et les veuves dans leurs afflictions, et à se préserver des souillures du monde.” Jacques 1:27.MG 175.1

    Le Christ éprouve tous ceux qui se disent ses disciples en plaçant parmi eux des indigents et des faibles pour qu'ils prennent soin d'eux. Par notre amour et notre dévouement pour ses créatures dans le besoin, nous prouvons la sincérité de notre amour pour lui. Négliger ces devoirs, c'est se déclarer faux disciple, étranger au Christ et à son amour.MG 175.2

    Si l'on faisait tout ce qui est possible pour procurer un foyer aux orphelins en les plaçant dans des familles, il en resterait encore beaucoup dont il y aurait lieu de s'occuper. Bon nombre d'entre eux ont hérité de tares qui en font de petits êtres pervers et peu attrayants. Mais le Christ les a rachetés par son sang, et à ses yeux ils sont aussi précieux que nos propres enfants. A moins qu'une main secourable ne leur soit tendue, ils croîtront dans l'ignorance et seront entraînés au vice et au crime. Beaucoup pourraient être arrachés à leur triste sort grâce à l'œuvre qui serait accomplie en leur faveur par des orphelinats.MG 175.3

    Mais pour que de telles institutions soient efficaces, il faudrait qu'elles soient calquées sur le modèle d'un véritable foyer chrétien. A de vastes établissements groupant un grand nombre d'enfants, il faudrait préférer plusieurs petites institutions. Au lieu de les placer en ville ou dans le voisinage d'un grand centre, on devrait les établir à la campagne, à proximité de terres cultivables, où les enfants seraient en contact avec la nature et pourraient également bénéficier d'un enseignement professionnel. Ceux qui auraient la responsabilité de telles institutions seraient des hommes et des femmes cultivés, magnanimes, désintéressés, travaillant par amour pour le Christ. Entourés de soins, beaucoup d'enfants négligés et sans foyer pourraient devenir des membres utiles de la société, être en honneur au Christ et soulager à leur tour la misère de leurs semblables.MG 175.4

    Beaucoup méprisent l'économie en la confondant avec l'avarice et l'étroitesse. Mais l'économie est compatible avec la plus large libéralité. En fait, sans économie il ne peut y avoir de véritable libéralité. Nous devons épargner afin de pouvoir donner.MG 176.1

    Nul ne peut pratiquer la véritable bienfaisance sans abnégation. Ce n'est qu'en vivant avec simplicité, dans le renoncement et l'économie, qu'il est possible d'accomplir l'œuvre dont nous sommes chargés comme représentants du Christ. Bannissons de nos cœurs l'orgueil et les aspirations mondaines. Que le désintéressement du Christ nous inspire dans tout ce que nous faisons, et qu'on lise sur les murs de nos demeures: “Fais entrer dans ta maison les malheureux sans asile”; et sur nos armoires à linge, comme écrit par le doigt même de Dieu: “Revêts ceux qui sont nus”; de même que sur nos tables, chargées d'une nourriture abondante: “Partage ton pain avec celui qui a faim.” Ésaïe 58:7.MG 176.2

    Les occasions de nous rendre utiles sont nombreuses. Nous déplorons souvent l'insuffisance de nos ressources alors que nous pourrions les multiplier mille fois si nous étions des chrétiens zélés. Notre égoïsme, notre complaisance envers nous-mêmes font obstacle à notre utilité.MG 176.3

    Que d'argent dépensé pour des choses dont on se fait des idoles, et qui absorbent, avec nos pensées, du temps et des forces qui pourraient être mieux employés! Que d'argent gaspillé en achats de maisons et de meubles coûteux, en plaisirs égoïstes, en aliments recherchés et malsains, en satisfactions dangereuses! Que de prodigalités sous forme de cadeaux qui ne font de bien à personne! De soi-disant chrétiens dépensent bien plus pour ce qui est inutile, souvent même nuisible, que pour arracher les âmes au tentateur.MG 176.4

    Il en est qui dépensent tellement pour se vêtir qu'il ne leur reste plus rien pour subvenir aux besoins des nécessiteux. Il leur faut des atours et des vêtements coûteux, et ils ne se soucient nullement des besoins de ceux qui ne peuvent qu'à grand-peine se procurer les habits les plus modestes.MG 177.1

    Mes sœurs, si vous vous conformiez, dans la manière de vous vêtir, aux règles établies par la Bible, vous auriez en abondance de quoi venir en aide à vos sœurs moins favorisées. Vous pourriez leur donner, non seulement de votre argent, mais aussi de votre temps, ce qui souvent leur serait plus utile. Vous auriez l'occasion de leur faire beaucoup de bien par vos conseils, votre tact, votre savoir-faire, et de leur montrer comment s'habiller simplement mais avec goût. Il en est qui n'osent se rendre à la maison de Dieu parce que leur vêtement, usé et rapiécé, formerait un contraste trop frappant avec celui des autres. D'autres sont sensibles et éprouvent de ce fait un sentiment d'humiliation et d'injustice. C'est ce qui explique que beaucoup en viennent à douter de la religion et endurcissent leur cœur à l'Evangile.MG 177.2

    Le Christ a dit, après avoir nourri la foule: “Ramassez les morceaux qui restent, afin que rien ne se perde.” Alors que chaque jour la famine, l'épée et la maladie font des milliers de victimes, le devoir de ceux qui aiment leurs semblables est de veiller à ce que rien dont un être humain puisse avoir besoin ne se perde ni ne se dépense inutilement.MG 177.3

    Le gaspillage de notre temps et de nos pensées est un péché. Chaque instant consacré à des fins égoïstes est perdu. Si nous connaissions la valeur du temps, et si nous en faisions un emploi judicieux, nous arriverions à nous acquitter de tout ce qui nous incombe tant pour nous que pour nos semblables. Que chaque chrétien demande donc à Dieu de le guider dans l'emploi de son temps, de son argent et de ses forces. “Si quelqu'un d'entre vous manque de sagesse, qu'il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée.” Jacques 1:5.MG 177.4

    Larger font
    Smaller font
    Copy
    Print
    Contents