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Le Ministère de la Guérison

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    “Tu peux me rendre pur”

    Le plus redoutable des fléaux connus en Orient était la lèpre. Son caractère incurable et contagieux, et ses effets horribles sur ses victimes remplissaient les plus braves de terreur. Les Juifs la considéraient comme un châtiment du péché, et à cause de cela, on l'appelait “le coup”, ou “le doigt de Dieu”. Vivace, indestructible, mortelle, la lèpre était considérée comme un symbole du péché.MG 51.3

    La loi rituelle déclarait impur le lépreux. Tout ce qu'il touchait était impur. L'air était pollué par son souffle. Il était chassé des lieux habités comme s'il était déjà mort. Une personne soupçonnée d'avoir contracté la maladie devait se présenter aux prêtres, qui l'examinaient et décidaient de son cas. S'il était déclaré lépreux, il était séparé de sa famille, coupé de la congrégation d'Israël, et condamné à s'associer avec ceux qui souffraient de la même maladie. Ni rois, ni chefs n'étaient exempts. Un monarque atteint de la terrible maladie devait renoncer au sceptre et fuir la société.MG 51.4

    Le lépreux devait porter la malédiction de sa maladie loin de ses amis et de sa famille. Il était obligé d'annoncer son propre malheur, de déchirer ses vêtements et de sonner l'alarme, avertissant tout le monde de fuir sa présence contagieuse. Le cri “Impur! Impur!” lancé d'une voix morne par l'exilé solitaire était un signal entendu avec crainte et horreur.MG 51.5

    Nombre de ces malades vivaient dans la région où le Christ exerçait son ministère. Quand les nouvelles concernant son œuvre les atteignirent, la foi commença à naître dans le cœur de l'un d'entre eux. S'il pouvait aller jusqu'à Jésus, il pourrait être guéri. Mais comment trouver Jésus? Condamné à un isolement perpétuel, comme il l'est, comment se présenter au Médecin? Jésus le guérirait-il? Ne prononcerait-il pas contre contre lui une malédiction, l'avertissant de fuir loin des lieux fréquentés par les hommes, comme le faisaient les pharisiens et mêmes les médecins?MG 52.1

    Il pense à tout ce qu'il a entendu dire de Jésus. Nul être lui ayant demandé assistance n'a été renvoyé. L'infortuné décide d'aller trouver le Sauveur. Les villes lui sont interdites, mais il peut peut-être croiser son chemin sur quelque sentier, le long des routes de montagne, ou le trouver tandis qu'il enseigne hors des villes. Les difficultés sont grandes, mais c'est son seul espoir.MG 52.2

    Se tenant à l'écart, le lépreux capte quelques-unes des paroles de Jésus. Il le voit imposer les mains aux malades. Il voit les muets, les aveugles, les paralysés, ceux qui mouraient de maladies diverses, se lever en pleine santé, louant Dieu pour leur délivrance. Sa foi se fortifie. Il s'approche de plus en plus de la foule des auditeurs. Il oublie tout, les restrictions imposées, la sécurité de ses semblables, la crainte avec laquelle on le regarde. Il pense uniquement à l'espoir infini de la guérison.MG 52.3

    Il offre un spectacle repoussant. La maladie a fait des ravages effrayants. Son corps décomposé est horrible à regarder. A sa vue, les gens reculent. Dans leur terreur, ils marchent les uns sur les autres pour échapper à son contact. Quelques-uns essaient, mais en vain, de l'empêcher de s'approcher de Jésus. Il ne les voit ni ne les entend. Il ne voit pas leur expression d'horreur. Il ne voit que le Fils de Dieu, il n'entend que la voix qui parle de vie aux mourants.MG 52.4

    S'approchant de Jésus, il se jette à ses pieds en criant: “Si tu le veux, tu peux me rendre pur.”MG 53.1

    Jésus répond: “Je le veux, sois pur” en étendant sa main et en le touchant. Matthieu 8:2, 3.MG 53.2

    Immédiatement, un changement se manifeste chez le lépreux. Son sang redevient pur, ses nerfs sensibles, ses muscles fermes. Les plaques calleuses, anormalement blanches, bien particulières à la lèpre, disparaissent. Sa chair redevient comme celle d'un petit enfant.MG 53.3

    Si les prêtres apprenaient les faits concernant la guérison du lépreux, leur haine pour le Christ pouvait les conduire à rendre un jugement malhonnête. Jésus voulut qu'une décision impartiale soit prononcée. C'est pourquoi il recommanda à l'homme de ne parler à personne de sa guérison, mais de se présenter lui-même sans délai au temple avec une offrande, avant qu'aucune rumeur du miracle ne se soit répandue. Avant d'accepter une telle offrande, les prêtres étaient tenus d'examiner le donateur et de certifier de sa guérison complète.MG 53.4

    L'examen eut lieu. Les prêtres qui avaient condamné le lépreux au bannissement témoignèrent de sa guérison. L'homme régénéré put rentrer à son foyer et dans la société. Il ressentit le précieux bienfait de la santé. Il se réjouit dans la vigueur de sa virilité et rendit grâces pour avoir retrouvé sa famille. En dépit de l'avertissement de Jésus, il ne put cacher plus longtemps les circonstances de sa guérison. Joyeusement, il alla partout proclamer la puissance de celui qui l'avait guéri.MG 53.5

    Quand cet homme vint à Jésus, il était couvert de lèpre. Le poison mortel avait pénétré tout son corps. Les disciples cherchèrent à empêcher leur Maître de le toucher. Car quiconque touchait un lépreux devenait lui-même impur. Mais en posant ses mains sur le lépreux, le Christ ne fut atteint d'aucune souillure. La lèpre fut purifiée. Ainsi en est-il de la lèpre du péché. Elle est vivace, mortelle. Le pouvoir humain est incapable de la purifier. “La tête entière est malade, et tout le cœur est souffrant. De la plante du pied jusqu'à la tête, rien n'est en bon état: Ce ne sont que blessures, contusions et plaies vives.” Ésaïe 1:5, 6. Mais Jésus, venu habiter parmi les hommes, ne fut pas contaminé. Sa présence était une vertu guérissante pour le pécheur. Quiconque tombera à ses pieds en disant avec foi: “Seigneur, si tu le veux, tu peux me rendre pur” entendra la réponse: “Je le veux, sois pur.”MG 53.6

    Dans certaines guérisons, Jésus n'accorda pas immédiatement la bénédiction demandée. Mais pour la lèpre, l'appel aussitôt formulé recevait une réponse. Quand nous prions pour des bénédictions terrestres, la réponse à notre prière peut être retardée. Ou alors, Dieu peut nous donner autre chose que ce que nous avons demandé. Mais ce n'est pas le cas quand nous demandons à être délivrés du péché. Sa volonté est de nous en purifier, de faire de nous ses enfants, et de nous rendre capables de mener une vie sainte. Le Christ “s'est donné lui-même pour nos péchés, afin de nous arracher du présent siècle mauvais, selon la volonté de notre Dieu et Père”. Galates 1:4. “Nous avons auprès de lui cette assurance, que si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute. Et si nous savons qu'il nous écoute, quelque chose que nous demandions, nous savons que nous possédons la chose que nous lui avons demandée.” 1 Jean 5:14, 15.MG 54.1

    Jésus se penchait sur ceux qui étaient accablés, en détresse, ceux dont les espoirs s'étaient évanouis, et qui cherchaient à étancher la soif de leurs âmes par les joies terrestres, et il les invitait tous à trouver le repos en lui.MG 54.2

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