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Le Ministère de la Guérison

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    Les autres intoxicants

    Ceux qui ont un penchant pour les stimulants ne devraient jamais avoir sous les yeux ou à leur portée ni vin, ni bière, ni cidre. Ce serait les induire en tentation. Il en est beaucoup qui considèrent le cidre doux comme inoffensif, et ne se font aucun scrupule de s'en procurer. Mais il ne reste doux que très peu de temps et ne tarde pas à fermenter. Le goût piquant qu'il acquiert alors plaît à certains palais; celui qui en boit admet difficilement qu'il soit fermenté.MG 278.1

    On met sa santé en danger en employant du cidre doux selon la méthode ordinaire. Si les gens pouvaient voir au microscope ce que contient celui dont ils font usage, bien peu voudraient en goûter. Les fabricants emploient souvent des pommes véreuses ou pourries. Ceux qui ne consentiraient à aucun prix à se servir de ces fruits d'une autre manière, en boivent le jus et le trouvent délicieux. Mais le microscope révèle que, même au sortir du pressoir, donc avant que la fermentation ait commencé, ce breuvage si agréable est impropre à la consommation.MG 278.2

    Le vin, la bière et le cidre intoxiquent aussi réellement que les boissons fortes. Leur usage fait naître le goût pour des alcools plus forts, et c'est ainsi que se contracte l'habitude de boire des liqueurs. L'usage modéré des boissons fermentées est l'école où se forment les ivrognes. L'influence de ces breuvages est si insidieuse que leurs victimes s'engagent dans le chemin de l'alcoolisme avant même d'en avoir soupçonné le danger.MG 278.3

    Bien que n'étant jamais considérés comme vraiment ivres, certains buveurs sont toujours sous l'influence des boissons fermentées. Ils sont fiévreux, instables, mal équilibrés, se croient sûrs d'eux-mêmes. Ils persévèrent dans leur manière de faire, jusqu'à ce qu'ils ne connaissent plus de retenue et sacrifient les principes les plus respectables. Les meilleures résolutions sont alors sans force, et les considérations les plus nobles sont incapables de soumettre la passion au contrôle de la raison.MG 278.4

    Nulle part la Bible ne sanctionne l'usage du vin fermenté. L'eau que Jésus changea en vin aux noces de Cana était le pur jus de raisin. C'était ce “jus de la grappe” dont l'Ecriture dit: “Ne la détruis pas, car il y a là une bénédiction!” Ésaïe 65:8.MG 279.1

    C'est l'esprit du Christ qui donna cet avertissement aux Israélites: “Le vin est moqueur, les boissons fortes sont tumultueuses; quiconque en fait excès n'est pas sage.” Proverbes 20:1. Jésus n'en fournit jamais. Satan entraîne les hommes vers des plaisirs qui obscurcissent la raison et le sens moral, mais le Christ nous enseigne à nous maîtriser. Il ne place jamais devant les hommes ce qui pourrait être un objet de tentation. Sa vie tout entière fut un exemple d'abnégation. Lors de son jeûne de quarante jours, il se soumit à la plus terrible épreuve que puisse endurer l'homme, et cela pour briser la puissance de l'appétit. C'est l'esprit du Sauveur qui fit prescrire à Jean-Baptiste de ne boire ni vin, ni boisson enivrante. Le même esprit fit une recommandation semblable à la femme de Manoach. Jésus n'a jamais contredit ses enseignements. Le vin non fermenté qu'il fit aux noces de Cana était une boisson saine et rafraîchissante. C'est de ce vin que lui et ses disciples se servirent lors de la première Cène. C'est ce même vin qui devrait toujours être placé sur la sainte table, pour symboliser le sang du Sauveur. Ce sacrement ayant pour but de vivifier l'âme, les symboles employés doivent être au-dessus de tout reproche.MG 279.2

    A la lumière des Ecritures, de la nature et de la raison, comment des chrétiens peuvent-ils cultiver du houblon pour en faire de la bière, comment peuvent-ils se livrer à la fabrication du vin ou du cidre? S'ils aimaient leur prochain comme eux-mêmes, oseraient-ils placer sur son chemin des produits qui deviendront pour lui une embûche?MG 279.3

    C'est souvent au foyer que commence l'intempérance. L'usage des aliments lourds et malsains affaiblit les organes de la digestion et fait naître le besoin d'aliments qui stimulent. C'est ainsi que l'on prend goût aux condiments et aux excitants, et que le désir s'en fait sentir toujours plus fréquemment et plus impérieusement. L'organisme se charge de substances toxiques, et plus il s'affaiblit, plus il exige de stimulants. Un pas dans la mauvaise direction en prépare un autre. Bien des gens qui ne voudraient pas mettre sur leur table du vin ou des liqueurs, y placent des aliments créant une soif si intense qu'il devient presque impossible de lutter contre la tentation. De mauvaises habitudes dans le manger et dans le boire détruisent la santé et préparent le chemin à l'ivrognerie.MG 280.1

    Les campagnes en faveur de la tempérance deviendraient bien vite superflues si l'on en inculquait les principes à la jeunesse. Que les parents commencent à combattre l'intempérance dans leur propre foyer et l'on verra immédiatement les résultats.MG 280.2

    Mères, l'une de vos tâches consiste à aider vos enfants à contracter de bonnes habitudes et des goûts simples. Eduquez leur appétit, enseignez-leur à avoir en horreur les stimulants. Mettez-les à même d'acquérir la force de résister au mal. Apprenez-leur qu'ils ne doivent pas céder aux influences de leurs camarades, ni à celles du dehors, si fortes soient-elles, mais eux-mêmes influencer les autres pour le bien.MG 280.3

    On fait énormément pour combattre l'intempérance. Mais beaucoup de ces efforts portent à faux. Les promoteurs de la réforme devraient comprendre le mal qui résulte de l'usage des aliments malsains, des condiments, du thé et du café. Nous ne pouvons qu'encourager tous les champions de la tempérance, mais nous les supplions d'étudier davantage les causes du mal qu'ils combattent, et de s'assurer qu'ils sont conséquents avec eux-mêmes.MG 280.4

    Il faut comprendre que l'harmonie des forces mentales et morales dépend en grande partie du bon fonctionnement de l'organisme. Tous les narcotiques et les stimulants qui affaiblissent et dégradent notre être, tendent à abaisser le niveau de l'intelligence et de la moralité. L'intempérance est à la base même de la dépravation morale du monde. En se livrant à ses goûts pervertis, l'homme perd la force de résister à la tentation.MG 281.1

    Ceux qui travaillent en faveur de la tempérance doivent instruire le public selon ces principes. Il faut enseigner que la santé, le caractère, et même la vie sont mis en danger par l'emploi des stimulants qui excitent les énergies épuisées à une action antinaturelle et spasmodique.MG 281.2

    La seule attitude qui convienne en ce qui concerne le café, le tabac et les boissons alcoolisées est celle qui est résumée par ces paroles: “Ne prends pas, ne touche pas, ne goûte pas.” Le thé, le café et les breuvages similaires tendent à produire les mêmes résultats que les liqueurs; et dans bien des cas, il est aussi difficile de s'en passer qu'à l'ivrogne d'abandonner la bouteille. Ceux qui renoncent aux excitants ressentent pendant quelque temps un certain malaise; mais s'ils persévèrent, ils en perdront le goût et cesseront bientôt d'en sentir le besoin. Il faut du temps à la nature pour se remettre des abus dont elle a souffert. Mais donnez-lui l'occasion de le faire, et elle s'acquittera à nouveau de sa tâche noblement et avec toute la perfection désirable.MG 281.3

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