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Le Ministère de la Guérison

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    La sympathie

    Il faut une grande sagesse pour soigner les malades de l'esprit. Un cœur ulcéré, un esprit découragé a besoin d'être traité avec douceur. Souvent, des difficultés de famille rongent l'âme comme un cancer et affaiblissent la vitalité. Parfois, le remords mine la constitution et détraque l'esprit. C'est en leur témoignant beaucoup de sympathie que l'on arrive à faire du bien à ces malades. Le médecin doit d'abord gagner leur confiance, puis les conduire au grand Médecin. S'ils peuvent avoir foi en lui, et se persuader qu'il s'occupe de leur cas, leur esprit sera soulagé, et souvent la guérison en résultera.MG 209.3

    La sympathie et le tact feront généralement plus de bien que les traitements les plus savants, administrés d'une manière froide et indifférente. Si un médecin s'approche d'une manière distraite et détachée du lit d'un malade, l'examine sans grand intérêt, et lui donne l'impression par son attitude ou ses paroles qu'il n'est pas digne d'attention, il lui fait beaucoup de mal. Le doute et le découragement produits par son indifférence neutralisent souvent l'effet salutaire des remèdes qu'il prescrit.MG 210.1

    S'il se mettait à la place de celui qui, l'esprit abattu et la volonté affaiblie par la souffrance, soupire après quelques paroles de sympathie et de réconfort, il comprendrait mieux son état d'âme. Quand l'amour et la sympathie du Christ se joignent à la science médicale, la seule présence du médecin est une bénédiction.MG 210.2

    La franchise inspire confiance aux malades et favorise leur guérison. Certains médecins croient agir avec sagesse en leur cachant la nature et la cause de leur maladie. Craignant de les agiter ou de les décourager en disant la vérité, ils entretiennent chez eux de faux espoirs de guérison, et les laissent même descendre dans la tombe sans les en avertir. Tout cela manque de sagesse. Il peut ne pas être prudent ou opportun de tout dire aux malades, de peur de les alarmer, de retarder ou même d'empêcher leur guérison. Toute la vérité ne saurait non plus être dite à ceux dont la maladie est surtout imaginaire: les malades de ce genre sont déraisonnables et ne savent pas se maîtriser. Ils sont sujets à des lubies ou à des idées fixes sur les autres et sur eux-mêmes; ce sont là, pour eux, des choses réelles. C'est pourquoi ceux qui les soignent doivent leur témoigner une bienveillance constante et une patience inlassable. Si la vérité les concernant leur était dévoilée, certains en seraient offusqués, et d'autres découragés. Jésus a dit à ses disciples: “J'ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant.” Jean 16:12. Toutefois, si la vérité ne peut être dite entièrement dans tous les cas, il n'est jamais nécessaire ni excusable de mentir. Celui qui ment se place sur un terrain où Dieu ne peut plus l'assister; et en perdant la confiance des malades, il se prive de la coopération humaine la plus efficace en faveur de leur guérison.MG 210.3

    On n'apprécie pas comme il conviendrait la puissance de la volonté. Une volonté toujours en éveil et bien dirigée communique de l'énergie à l'être tout entier et contribue merveilleusement au maintien de la santé. Elle est aussi une force pour lutter contre la maladie. Exercée dans la bonne direction, elle règle l'imagination et devient un puissant moyen de résistance aux maladies du corps et de l'esprit. En faisant acte de volonté en ce qui concerne les principes de la vie, les malades peuvent collaborer avec le médecin en vue de leur guérison. Des milliers pourraient ainsi recouvrer la santé. Le Seigneur ne veut pas que les hommes soient malades; il aime les voir bien-portants et heureux; ce qui leur manque, c'est la volonté d'être en bonne santé. Les invalides résisteraient souvent à la maladie en refusant de céder à leurs souffrances et de rester inactifs. En dominant leurs malaises et leurs douleurs, en s'adonnant à un travail utile, adapté à leurs forces, ils pourraient, grâce au soleil et au grand air, retrouver la vigueur et la santé.MG 211.1

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