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Manuscrits Inédits (162-209) Tome 3

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    Manuscrit 174— Notes pour le manuscrit d’A.V. Oison, Thirteen Crisis Years

    (Treize années de crise)

    JAMAIS AUPARAVANT je n’ai vu parmi notre peuple une telle suffisance et une telle mauvaise volonté pour accepter et reconnaître la lumière telle qu’elle s’est manifestée à Min- neapolis. Il m’a été montré qu’aucun membre du groupe possédant l’esprit manifesté à cette réunion n’aurait de nouveau une lumière claire pour discerner l’importance de la vérité envoyée du ciel tant qu’il ne s’humilierait pas et ne confesserait pas qu’il n’était pas motivé par l’Esprit de Dieu, mais que son esprit et son coeur étaient remplis de préjugés. Le Seigneur désirait venir les guérir de leur régression, mais ils n’ont pas écouté. Ils étaient motivés par l’esprit qui avait inspiré Qoré, Datan et Abiram. [...]3MI 165.1

    Quand j’étais sur le point de quitter Minneapolis, l’ange du Seigneur s’est tenu près de moi et a dit : « Non, Dieu a un travail à faire pour toi dans cet endroit. Les gens rejouent la rébellion de Qoré, Datan et Abiram. Je t’ai placée au poste approprié mais ceux qui ne sont pas dans la lumière ne le reconnaîtront pas ; ils ne tiendront pas compte de ton témoignage, mais je serai avec toi ; ma grâce et ma puissance te soutiendront. Ce n’est pas toi qu’ils méprisent, mais les messagers et le message que j’ai envoyés à mon peuple. Ils ont montré du mépris pour la parole du Seigneur. Satan les a aveuglés et a perverti leur jugement, et à moins que chacun ne se repente de leur péché, cette indépendance impie qui fait insulte à l’Esprit de Dieu, ils marcheront dans les ténèbres. J’enlèverai le chandelier de sa place sauf s’ils se repentent et se convertissent, pour que je les guérisse. Ils ont obscurci leur vision spirituelle. Ils ne voudraient pas que Dieu manifeste son Esprit et sa puissance, car ils ont un esprit moqueur et du dégoût envers ma parole. Légèreté, trivialité, boutade et plaisanterie sont une pratique quotidienne. Ils n’ont pas programmé leur cœur à me chercher. Ils marchent dans les étincelles de leur propre embrasement et à moins qu’ils ne se repentent, ils se coucheront dans la douleur. Ainsi Dieu dit : « Tiens-toi à ton poste, car je suis avec toi et je ne te laisserai pas et ne t’abandonnerai pas. » Ces paroles venant de Dieu, je n’ai pas eu l’audace de les ignorer — Lettre 2a, 1892, p. 4, 5 (aux « chers neveu et nièce, Frank (F.E.) et Hattie », 5 novembre 1892).3MI 166.1

    J’ai assisté à la réunion de clôture de l’école biblique pour les pasteurs, une école composée de délégués de la Fédération et de ceux qui ont fréquenté l’institut pastoral. À cette réunion, plusieurs ont été invités à dire quelque chose. Des remarques appropriées pour l’occasion ont été faites par les pasteurs Olsen, Waggoner, Prescott et Smith, et aussi par le pasteur Haskell, qui a été heureusement préservé pendant son tour du monde.3MI 166.2

    J’ai parlé au sujet des questions qui ont profondément marqué mon esprit. Je me suis référée à la crainte qui a été exprimée par certains qui n’étaient pas membres de l’institut pastoral et qui n’avaient pas été présents à tous les cours de Bible de l’école, une crainte du danger de mener le sujet de la justification par la foi beaucoup trop loin et de ne pas s’attarder assez sur la loi.3MI 166.3

    D’après les réunions auxquelles j’ai eu le privilège d’assister, je n’ai vu aucune raison de s’alarmer et je me suis donc sentie appelée à dire que cette crainte était entretenue par ceux qui n’avaient pas écouté les précieuses leçons enseignées et donc qu’il n’était pas justifié d'en arriver à une telle conclusion. Aucun des membres de la classe qui avaient étudié la Parole pour savoir ce que disaient les Écritures n’ont eu cette crainte. La Bible, et la Bible seule, a été le sujet des recherches dans cette école. Chaque leçon a été fondée, non sur les idées et les opinions des hommes, mais sur un clair « Ainsi parle l'Étemel » — Manuscrit 21, 1891, p. 1, 2 (” Christ Our Righteous- ness » [Le Christ notre justice], 27 février 1891).3MI 166.4

    Nos réunions ont été très profitables et depuis cette rencontre, les pasteurs iront dans le monde entier pour prêcher l'Evangile — Lettre 61, 1891, p. 2 (à « ma chère sœur Lizzie [Bangs] », 21 février 1891).3MI 167.1

    J'ai assisté au conseil pastoral et j’ai fait quelques remarques importantes sur la nécessité de l’école pastorale et sur l’importance pour les pasteurs de passer du temps à s’entraîner à l’étude de la Bible, ce qui les rendra apte à faire un meilleur travail. Ainsi, ils se placeront dans les meilleures conditions pour acquérir une bonne connaissance sur la manière de travailler. Cela est nécessaire parce qu’il y a eu tellement d’idées contradictoires parmi nous que les églises ont reçu des théories très déroutantes concernant la vérité pour notre temps. Il est essentiel que nos pasteurs disent les mêmes choses dans nos églises et fassent en sorte que le son de la trompette ne soit pas incertain. Nos pasteurs ont d’abord besoin d’être eux-mêmes convertis à la vérité. Alors ils pourront aller partout pour apporter le message de la vérité pour notre temps.3MI 167.2

    Les enseignants de la vérité biblique ne doivent pas être toujours en train d’apprendre pour ne jamais arriver à la connaissance de la vérité concernant la justification par la foi et la justice imputée du Christ. Dès que la vérité est saisie et que la puissance du Saint-Esprit imprime l’image de Dieu dans Pâme, ne tardez pas, allez proclamer partout, comme Pont fait les apôtres, la parole de vie. En enseignant, vous serez enseignés par le Saint-Esprit — Manuscrit 19, 1891, p. 1 (journal, « Nos maisons d’édition », 3 mars 1891).3MI 167.3

    Le congrès a été extrêmement intéressant. [...] J'ai assisté à toutes les réunions de la matinée, excepté trois, et j'ai parlé aux pasteurs avec une grande liberté. Le Seigneur était parmi nous et nous avons vu son salut. Je n'ai jamais assisté à une Conférence générale où l'Esprit du Seigneur s'était autant manifesté dans l'étude de sa parole. Les réunions se sont succédé pendant trois semaines. Chaque matin, il y avait une réunion à cinq heures et demie pour les pasteurs et c'étaient des moments rafraîchissants grâce à la présence du Seigneur. Ces réunions pastorales avaient un caractère solennel. Il y avait un profond sentiment de reconnaissance et de louange offerte à Dieu pour la précieuse bénédiction qu’il nous avait accordée dans l’étude de sa Parole.3MI 167.4

    L’institut pastoral a été un lieu d’étude intense des Écritures. Les portes des cœurs n’ont pas été fermées et n’ont donc pas empêché les rayons de lumière d’atteindre les recoins obscurs de l’esprit et la puissance qui sanctifie, de purifier le temple de l’âme. Au milieu de leur étude, l’hiver passé, ils ont connu des moments où il n’y avait pas de question posée par la classe mais où le Consolateur, le Saint-Esprit de Dieu, était à l’œuvre. « Alors il leur ouvrit l’intelligence pour comprendre les Écritures. » Et les précieux oracles ont été pour eux la voix même de Dieu. Des cœurs ont été touchés et ont loué Dieu avec des larmes et de la joie. Après avoir rendu de riches et précieux témoi-gnages, ils sont allés travailler, convaincus d’avoir été rendus efficaces par le pouvoir du Saint-Esprit — Lettre 3, 1891, p. 1, 2 (aux frères Fulton et Burke, 20 mars 1891).3MI 168.1

    Nous avons fait un bon voyage de Washington jusqu’ici. J’ai consi-dérablement souffert de la chaleur et d’un petit problème cardiaque, mais beaucoup moins que je l’imaginais. [...] Nous sommes arrivés à Battle Creek vers trois heures et avons trouvé la famille en bonne santé et heureuse de nous voir.3MI 168.2

    Nous avons appris que ce sabbat, il y avait eu un merveilleux meeting semblable à ceux que nous avions eu à Brooklyn, Danvers et Washington. Presque toute l’assemblée s’est portée volontaire pour prier et parmi elle, les frères Prescott et Smith. Le supplément paru dans la Review and Herald [Revue et messager] a été lu et tout le monde a reconnu que la puissance de Dieu s’était manifestée lors de la lecture de cet article. Ils ont dit que cela avait fait une profonde impression. Le frère Olsen a fait quelques remarques sur la raison pour laquelle la puissance de Dieu s’était manifestée lors de cette présentation du témoignage pour l’église alors que la personne qui avait écrit l’article n’était pas présente. Il leur a demandé de considérer cette question avec attention. N’était-ce pas l’Esprit de Dieu qui leur parlait avec une voix caractéristique pour justifier les témoignages et l’œuvre qu’il avait confiée à la sœur White ? Remontant à Minneapolis, le professeur Prescott a fait une confession et cela a fait forte impression. Il a beaucoup pleuré. Le pasteur Smith a dit que ce témoignage était en rapport avec lui, qu’il s’adressait à lui, mais il s’est arrêté là et n’a pas été plus loin. Mais tous deux ont montré qu’ils étaient repentants et recherchaient le Seigneur. Ils ont dit qu’ils n’avaient jamais assisté à un tel meeting à Battle Creek et que l’œuvre devait se poursuivre, car elle venait juste de commencer. [...] Le Seigneur m’a envoyée ici, je le crois vraiment, et ce problème cardiaque ne m’a pas du tout gênée après notre arrivée à Battle Creek — Lettre 32,1891, p. 1, 2 (au frère Judson S. Washbum et à son épouse, 8 janvier 1891 ).3MI 168.3

    Mardi soir, j’ai été accablée d’un lourd fardeau. Je ne parvenais pas à dormir. Le pasteur Smith était devant moi et mes supplications en sa faveur sont montées au ciel toute la nuit. J’étais à l’agonie dans ma lutte avec Dieu et une grande espérance le concernant a pris possession de mon âme. Il est l’un de nos anciens, l’un de nos hommes dignes de confiance et le Seigneur lui donnera sa puissance protectrice — Manuscrit 54,1890, p. 2 (journal, « De retour à Battle Creek », 30 et 31 décembre 1890).3MI 169.1

    Sabbat 3 janvier 1891. J’ai parlé dans le Tabernacle à une grande assemblée. Je ne pensais pas dire des choses aussi claires et directes, mais le Seigneur a parlé par l’intermédiaire de son agent humain. Je me suis sentie poussée et je n’ai pas pu taire le message qui m’avait été confié. Je prie le Seigneur pour que les paroles que j’ai prononcées puissent trouver le chemin des cœurs.3MI 169.2

    Le Tabernacle était rempli au maximum de sa capacité. Oh, combien j’ai pitié de ces hommes qui, résistant à la lumière envoyée par Dieu, ont pendant les deux dernières années barré le chemin de leur cœur afin que l’Esprit de Dieu n’y ait pas accès. J’ai entendu une voix leur dire : « Vous ne croyez toujours pas. Ecartez-vous ou fermez les rangs en vous alignant et en vous joignant au travail sans réserve. »3MI 169.3

    Ce fardeau reposera-t-il toujours sur moi ici, à Battle Creek ? De vrais-je toujours porter cette lourde charge ? Mon témoignage doit-il être de nature à reprocher, à réprimander ? Que le Seigneur soit miséricordieux envers moi et m’aide, pour que je sois trouvée loyale et fidèle pour faire la volonté de Dieu, pour garder la voie de Dieu, pour pratiquer la justice et le droit !3MI 169.4

    Un bon travail a commencé ici, mais il n’est pas terminé. Il y a des hommes qui manquent de connaissance ou ne comprennent pas. Ce travail s’arrêtera-t-il brusquement à cause de quelques cruels écueils, et l’église, faute d’un travail consciencieux, traversera-t-elle une autre année sombre ? Dieu nous en garde ! Oh, qu’il y ait des justes pour plaider en faveur du peuple de Dieu et que leurs prières soient exaucées !3MI 169.5

    Je devrais me réjouir vivement de voir qu’un esprit de confession s’est répandu dansl'église toute entière. Beaucoup ont maintenant un aperçu de leur véritable condition et de leurs besoins réels. S’ils persévèrent, s’ils travaillent consciencieusement et continuent de s’approcher de Dieu, Dieu s’approchera d’eux et brandira pour eux un étendard contre l’ennemi. Il y aura certainement une effusion de l’Esprit de Dieu. L’Eglise ne peut pas être fière d’avoir négligé son devoir ; elle ne peut pas être fière de son infidélité, de son rejet de la lumière et de sa non mise en pratique de la vérité. Le fait de ne pas accroître ses possibilités a engendré une déficience de sa vision et un affaiblissement de sa foi et du zèle correspondant qui aurait dû la pousser à faire des efforts sincères pour marcher dans la lumière. À travers leur incrédulité, à cause de l’attitude et de la position de l’Église, les pécheurs à nos portes se sont endurcis et réfugiés dans l’incrédulité.3MI 170.1

    Si Jésus est dans le sanctuaire céleste, si nous avons un Avocat dans le tribunal du ciel, comme l’œuvre d’intercession correspondante sur terre devrait se poursuivre avec zèle ! Tandis que nous pouvons voir et devrions ressentir la culpabilité du péché, nous devons apprécier la miséricorde de Dieu à travers l’expiation. Le Seigneur a promis qu’à cause du sacrifice expiatoire, il nous pardonnera nos iniquités si nous nous repentons. Maintenant, tandis que le Christ plaide en notre faveur, tandis que le Père accepte les mérites du sacrifice expiatoire, demandons et nous recevrons. Que tous confessent leurs péchés et qu’ils aillent auparavant en jugement pour qu’ils puissent être pardonnés pour l’amour du Christ et que ce pardon puisse être inscrit en face de leur nom. [...]3MI 170.2

    J’ai eu une conversation avec le pasteur Smith, plus positive que toutes les précédentes. Il semble désireux d’aller à la lumière ; il voit que son parcours n’a pas été correct dans certaines choses et je sais qu’il doit le voir avant de pouvoir être en relation étroite avec Dieu. Depuis l’assemblée de Minneapolis, il a contrecarré mon travail par sa position. La lumière que Dieu m’a donnée pour l’Église n’a pas été pleinement reçue à cause de sa position. Son attitude en a dit plus que ses paroles. Mais en conversant librement avec lui, je lui ai montré quel mal il faisait à ceux qui ne voulaient pas croire au message ou recevoir le messager et les conseils de Dieu, et il a semblé voir plus clairement la position qu’il avait occupée. Il était déterminé à marcher sur le droit chemin et à lever les obstacles pour que les boiteux ne se détournent pas du chemin mais qu’ils soient plutôt guéris de leur faiblesse et de leur infirmité.3MI 170.3

    Le Seigneur est à l’œuvre et je ne lui prendrai pas son travail des mains, pour le mettre dans mes propres mains. Ma prière pour le frère Uriah Smith est qu’il triomphe avec le message du troisième ange et que la trompette donne un son clair, afin que les gens se préparent pour le grand jour du Seigneur. Nous n’avons pas de temps à perdre. [...]3MI 171.1

    Le pasteur Smith est venu et a demandé la possibilité de parler à un nombre limité de personnes pour pouvoir, autant que possible, confesser ses torts. [...]3MI 171.2

    À trois heures, le petit groupe s’est réuni dans ma chambre. Le pasteur Smith a dit quelques mots puis a lu la lettre que je lui avais écrite après le souci que je m’étais fait mardi soir. Puis en larmes, il a fait une confession complète et libre au sujet de la mauvaise voie qu’il avait suivie. Il a promis, en prenant ma main, qu’il me soutiendrait et que je n’aurai plus le cœur brisé à cause de lui. Ce fut un moment agréable à voir pour le Seigneur et pour nous tous. Nous espérions que Frank Belden suivrait l’exemple du frère Smith, mais il ne l’a pas fait.3MI 171.3

    Nous avons hâte de voir tous ceux qui n’ont pas discerné la lumière discerner la vérité et la justice et continuer à recueillir et à chérir chaque rayon divin de lumière. [—] J’ai appris que ce sabbat, le pasteur Smith a fait des confessions totales et que le frère Rupert s’est aussi confessé. Ils sont revenus sur leurs confessions à l’assemblée de Minneapolis et ont confessé leurs erreurs dans leur aveuglement, et admis que leur esprit et leurs actes à ce moment-là étaient mauvais. Le Seigneur avait une précieuse vérité à révéler à son peuple, qu’ils n’ont pas pu apprécier à cause de leur incrédulité et de leurs préjugés, et ils ont agi à Pencontre de l’Esprit de Dieu. [...]3MI 171.4

    Nous apprenons qu’il se fait toujours du bon travail dans l’église. Sabbat dernier, dans l’après-midi, le pasteur Smith a assisté à la réunion de l’institut pastoral, dans la chapelle contigüe au bureau. Il a reparlé de ses erreurs et de Minneapolis et a confessé son erreur là-bas. Il y avait un bon esprit dans la réunion et une avancée a été faite. J’ai été reconnaissante à Dieu pour ces preuves du travail de l’Esprit de Dieu.3MI 171.5

    Le travail de confession qui se poursuit déblayera la route du Roi. Puisse le bon travail se poursuivre et la nouvelle espérance, la nouvelle force et le nouveau courage s’emparer du peuple de Dieu. Ces hommes qui ont élevé la croix sont de nature obstinée et la puissance qui opère des miracles s’est emparée d’eux et nous nous en réjouissons. Nous respectons le pasteur Smith. Notre confiance en lui est restaurée. Nous nous sentons plus étroitement unis à lui en Jésus-Christ. [...]3MI 171.6

    J’ai assisté à la réunion dans la chapelle et j’ai parlé pour les étudiants qui vont devenir pasteurs. Nous avons eu une excellente réunion. Il y avait un esprit d’une grande douceur. Beaucoup s’approchent de Dieu et viennent à la lumière, et le Seigneur les aide à balayer les détritus de la porte de leur cœur et à laisser entrer Jésus. Il y a maintenant un changement dans l’expression de leur visage. La lumière du Seigneur s’est réfléchie sur leur cœur et resplendit sur leur visage — Manuscrit 40, 1891, p. 3, 4, 7-9, 11, 20, 23 (journal, janvier 1891. Commence le 1er janvier 1891).3MI 172.1

    Le frère Rupert a un travail de confession à faire. Je le lui ai dit il y a deux ans, quand j’étais à Potterville, et il a entendu toujours et toujours la même chose de ma bouche, mais le frère Smith a été sa pierre d’achoppement et la pierre d’achoppement de beaucoup d’autres — Lettre 73,1890, p. 2 (au frère Uriah Smith, 25 novembre 1890).3MI 172.2

    J’ai reçu deux lettres importantes du pasteur Olsen et de Leroy Nicola, avec une confession sincère du rôle qu’il a joué à Minneapo- lis. Cela est sincère et je loue le Seigneur pour la victoire qu’il a remporté sur l’ennemi, qui l’a empêché pendant quatre ans de venir à la lumière. Oh, comme il est difficile de guérir de la rébellion ! Comme la puissance trompeuse de Satan est forte ! [...]3MI 172.3

    Cette nuit, je suis restée éveillée pendant de nombreuses heures. Les bonnes nouvelles d’Amérique m’ont empêchée de dormir. Oh, combien mon cœur se réjouit de savoir que le Seigneur travaille en faveur de son peuple, comme m’en informe la longue lettre du pasteur Olsen. Elle dit que le Seigneur, par son Esprit Saint, travaille dans le cœur de ceux qui ont été, dans une grande mesure, convaincus de leur véritable condition devant Dieu, mais n’ont pas humilié leur cœur avant de se confesser ! L’Esprit du Seigneur les a menés à ce stade dans cette Fédération. Le pasteur Morrison, qui a été si longtemps président de la Fédération de l’Iowa, a fait une confession complète. Madison Miller, qui a été sous le même pouvoir trompeur de l’ennemi, s’est confessé aussi. Et ainsi, le Seigneur se montre vraiment miséricordieux et d’une tendre compassion à l’égard de ses enfants qui, n’ayant pas reçu la lumière qu’il leur avait donnée, ont marché et travaillé dans les ténèbres — Manuscrit 80, 1893, p. 3, 4 (journal, du 28 avril au 31 mai 1893).3MI 172.4

    Il est tout à fait possible que les pasteurs Jones et Waggoner soient tombés dans les tentations de l'ennemi. Si c’est vraiment le cas, cela ne prouve pas qu’ils n’aient pas reçu un message de la part de Dieu, ou que leur travail soit totalement erroné. Mais si cela devait arriver, combien adopteraient cette position et entreraient dans une désillusion fatale parce qu’ils ne sont pas sous le contrôle de l’Esprit de Dieu ? Ils marchent sur les braises qu’ils ont eux-mêmes allumées et ne peuvent distinguer le feu qu’ils ont allumé de la lumière que Dieu a donnée ; et ils marchent dans l’aveuglement, comme les Juifs l’ont fait. Je sais que c’est la position même que beaucoup adopteraient si l’un de ces hommes devait chuter. Et je prie pour que ces hommes, sur lesquels Dieu a déposé le poids d’un travail solennel, puissent rendre le son de la trompette sûr ; qu’ils soient capables d’honorer Dieu à chaque pas, et qu’à mesure qu’ils avancent, leur chemin devienne de plus en plus lumineux jusqu’à la fin des temps — Lettre 24, 1892, p. 5 (au pasteur Uriah Smith, 19 septembre 1892).3MI 173.1

    Je devrais être attristée de voir que tu t’es écarté de la cause et de l’oeuvre de Dieu. Mais je ne te placerai pas au poste à grande responsabilité que tu occupes actuellement à moins que tu ne parviennes à mieux comprendre ta relation avec Dieu, ses exigences envers toi et ta relation avec tes semblables. [...]3MI 173.2

    Au lieu d’apprendre à être doux et humble de cœur comme le Christ, tu as renforcé ton estime de soi et ta présomption. L’égoïsme s’est mêlé à tous tes efforts. Il a terni ton travail et ruinera ton âme à moins que tu ne changes résolument et fermement cet ordre des choses. [...]3MI 173.3

    N’as-tu pas, dans une grande mesure, sacrifié tes intérêts spirituels et étemels au profit de simples choses terrestres et temporelles ? À quel point as-tu été proche de l’œuvre et de la cause de Dieu ? Ton renoncement, pour Jésus, n’a-t-il pas été très faible ?3MI 173.4

    Tu as une autre vie à entretenir que celle nourrie par le pain temporel. Tu dois veiller soigneusement sur ton âme de peur de la perdre pour toujours. [...]3MI 173.5

    Par-delà les eaux du vaste Pacifique, je te crie : « Regarde et vis ! » Regarde sans cesse, constamment et sérieusement à l'Agneau de Dieu qui ôte les péchés du monde. La sanctification de Pâme s’accomplit en le contemplant résolument par la foi comme le Fils unique de Dieu, plein de grâce et de vérité. [...]3MI 174.1

    Frank, mon cher neveu, la puissance des principes que tu professes a trop souvent été neutralisée par ton comportement. [...] Le Seigneur ne peut te bénir que si tu viens à lui avec un cœur humble, en confessant tes erreurs et tes péchés.3MI 174.2

    Quand tu seras éclairé par le Saint-Esprit, tu verras toute la méchanceté de Minneapolis telle qu’elle est, telle que Dieu la voit. Si jamais je ne te revois pas dans ce monde, sois assuré que je te pardonne la souffrance et le fardeau que tu as fait reposer sur moi sans raison. Mais pour Pamour de ton âme, pour l’amour de celui qui est mort pour toi, je veux que tu voies et confesses tes erreurs. Tu t’es joint à ceux qui ont résisté à l’Esprit de Dieu. Tu as eu toutes les preuves nécessaires montrant que le Seigneur travaillait par Pin- termédiaire des frères Jones et Waggoner, mais tu n’as pas reçu la lumière. Et après que les sentiments ont été satisfaits, après ces paroles dites contre la vérité, tu n’as pas été prêt à confesser que tu avais fait des erreurs, que ces hommes avaient un message de la part de Dieu, et tu as pris le message et les messagers à la légère. [...]3MI 174.3

    L’influence du capitaine Eldridge sur toi n’a pas été bonne sur certains points. Ton influence sur lui aurait pu oeuvrer beaucoup plus pour son bien et pour la gloire de Dieu qu’elle ne l’a fait. Mais le passé, avec sa charge de souvenirs, est entré dans l’éternité. Maintenant, c’est dans la repentance, la confession et la conversion à Dieu, dans une soumission et une obéissance enfantines à sa volonté que se trouve ton seul espoir de salut. Je suis très sérieuse ; je ne pourrais pas enlever un seul iota ou trait de lettre de la vérité pour te faire plaisir ou faire de toi mon meilleur ami. Non, c’est une question de vie ou de mort pour toi. Ce n’est pas le moment pour nous de traiter à la légère les réalités étemelles. Nous devons être sauvés selon le plan de Dieu, exactement comme il l’a présenté dans sa parole, sinon nous ne pourrons en aucun cas être sauvés. Nous devons être purs et droits, solides comme un roc sur les principes. Jésus a dit : « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix et qu’il me suive. » Remercie Dieu, oh, remercie-le de tout ton cœur et en le louant, parce qu’il est toujours notre Rédempteur compatissant, prêt à pardonner les péchés et à nous purifier par son propre sang de toute tache due au péché — Lettre 2a, 1892, p. 1-5 (à « mes chers neveu et nièce, Frank (F.E.) et Hattie Belden ”, 5 novembre 1892).3MI 174.4

    Bien que le capitaine Eldridge ait été habile à piloter les vaisseaux en haute mer, il a été incapable de gérer les responsabilités dans Pœuvre — Lettre 124, 1896, p. 2 (à James E. White, 9 août 1896).3MI 175.1

    Mon frère, vous n’avez pas été à la hauteur du plan de Dieu pour vous, parvenant à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite du Christ. [...] Vous avez cessé de grandir dans la grâce et la connaissance de la vérité. Ne voyez-vous pas que vous avez perdu votre connexion vitale avec Dieu ? À moins que la question vous soit révélée, vous ne pouvez pas voir le grand bien que vous auriez pu accomplir si vous étiez resté en contact vital avec Dieu. Il y a ceux que vous auriez pu aider, bénir et sauver, si vous aviez employé au mieux les capacités que Dieu vous a données. Aujourd’hui, le moment présent vous appartient. Cela pourrait être votre dernière occasion, votre dernier privilège, de parler et d'agir comme une personne qui doit rendre des comptes. [...] Votre négligence à vous améliorer et à croître en tant que gestionnaire de Dieu vous a fait perdre votre influence et vos capacités. Vous souviendrez-vous que Dieu tient dans sa main votre vie et la vie de chaque membre de votre famille et de la famille avec laquelle vous êtes uni ?[...]3MI 175.2

    Vous avez cessé de progresser. Il y a beaucoup de choses que vous auriez pu faire dans de nombreux domaines, mais vous êtes en train de perdre vos aptitudes et elles diminueront de plus en plus si vous ne vous réveillez pas et si vous n’utilisez pas vos talents à la gloire de Dieu. Le Seigneur veut des hommes prêts à tout, des hommes avec du tact et du talent, qui peuvent affronter et surmonter les difficultés. [...]3MI 175.3

    Ne vous attacherez-vous pas à Dieu ? Ne gaspillez pas vos capacités physiques et mentales dans l'inaction. Que votre exemple soit un constant rappel de ce que Dieu exige de chaque intendant des biens et talents. La foi et la prière feront tout pour vous. Que le Seigneur s’empare de vous par son Esprit Saint. Levez-vous et brillez, car votre lumière est venue et la gloire du Seigneur s’est levée sur vous — Lettre 79,1898, p. 4,6, 8,9 (à Harmon Lindsay, 3 octobre 1898).3MI 175.4

    Ta voie aurait été la voie à suivre si aucun changement n’avait été fait à la Conférence générale. Mais un changement a été fait et beaucoup d’autres changements seront faits et on observera de grands développements. [...]3MI 175.5

    Cela me fait mal de penser que tu utilises les mots que j'ai écrits avant la Conférence. Depuis la Conférence, de grands changements ont été faits. [...]3MI 176.1

    On a suivi une voie terriblement injuste dans le passé. Un manque de principe s’est révélé. Mais par pitié pour son peuple, Dieu a amené des changements. [...]3MI 176.2

    La ligne de conduite qui, avant la Conférence, aurait pu être nécessaire ne l’est plus car le Seigneur lui-même s’est interposé pour mettre les choses en ordre. Il a donné son Esprit Saint. Je suis sûre qu'il redressera ce qui semble aller dans la mauvaise direction — Lettre 54, 1901, p. 1,3,4 (à « mon cher fils Edson ”, James Edson White, juin 1901 ).3MI 176.3

    La seule véritable connaissance du message de la justice du Christ, le seul véritable test, c’est de l’accepter personnellement — Lettre 31a, 1894, p. 16 (à Archibald R. Henry, 27 octobre 1894).3MI 176.4

    Mes chers frères et sœurs de l'lowa, soyez déterminés à révéler la justice du Christ plus pleinement que vous ne l’avez fait dans le passé, soyez déterminés à montrer que vous n’êtes pas de ce monde mais du royaume des cieux. Vous courez le risque de perdre une riche expérience. Ne cultiverez-vous pas la grâce du Christ dans votre cœur ? Ne laissez pas l’égoïsme, jaillissant de l’amour-propre, vous séparer les uns des autres et de Dieu. Liez-vous les uns aux autres par les liens de la bienveillance chrétienne. Si vous êtes fidèles, vous entendrez sortir de la bouche du Sauveur ces paroles : « Bien, bon et fidèle serviteur [...] entre dans la joie de ton maître » — Lettre 134, 1902, p. 8 (aux « chers frères et sœurs de la Fédération de l’Iowa. » Copiée le 27 août 1902).3MI 176.5

    Publié le 6 avril 1965.

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