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Manuscrits Inédits (162-209) Tome 3

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    Extraits de lettres d’Ellen White concernant l'œuvre en Angleterre

    L'Angleterre ignorée. Il m’a été montré que nos missionnaires américains ont quitté ou ignoré la vieille Angleterre pour travailler à leur plus grand désavantage parmi ceux dont la langue ne leur était pas familière. Le travail n’a pas été mené aussi équitablement qu’il aurait dû l’être. Alors que les devoirs qui se présentent à nous ne sont pas remplis, nous ne devrions pas aspirer à travailler au loin — Lettre 1, 1879, p. 1, 2 (au pasteur Stephen N. Haskell, 27 janvier 1879).3MI 23.1

    Pas un seul mot de découragement. Il faut que tous nos pasteurs soient prudents en écrivant les articles sur l’Europe qu’ils publient dans les journaux, en disant que peu de choses ont été faites là-bas. Maintenant, mon frère, je ne crois pas que je puisse encore dire cela, car je considère, vu les circonstances depuis la mort du frère , que du bon travail a été fait en Europe. Je pense que le professeur Kunz n’a pas fait un bon rapport et que vos lettres n’ont pas beaucoup encouragé à envoyer des fonds pour soutenir les missions.3MI 23.2

    Je pense que même en Angleterre un bon travail a été fait. Il faut reconnaître que c’est un champ difficile et éprouvant et pas un seul mot de découragement ne devrait être prononcé. Le Seigneur est à la barre et si nous n’avons pas confiance en lui pour travailler, rien ne sera fait. Il y a eu un bon début. Les publications ont fait et continuent à faire du bon travail.3MI 23.3

    Qu’aucune semence de scepticisme ne soit semée, car à moins de faire preuve de courage, nous ne pouvons espérer inspirer du courage aux autres. Je dis tout ce que je peux sur la mission qui puisse inspirer confiance. Quand je pense à la lenteur du travail mené en [Nouvelle] Angleterre et au peu qui a été fait au Massachussetts et dans le Maine, et dans beaucoup d’autres endroits où toutes les circonstances sont réunies en leur faveur, nous ne devons pas être découragés concernant la vieille Angleterre. La même somme de travail consacrée avec sagesse à la vieille Angleterre produira, je le crois, de bons résultats. Ma prière est que le Seigneur agisse. Et regardons à chaque signe positif. Reconnaissons tout ce que le Seigneur a fait avec gratitude. Ce n’est pas parce que vous ne constatez pas les mêmes résultats dans la vieille Angleterre qu'en Australie, que vous devriez déprécier ce qui a été obtenu. Il y a des âmes précieuses à Grimsby, à Ulceby et d’autres seront rassemblées. Il y a de belles âmes à Southampton et le frère que j’ai rencontré chez le frère Jones ainsi que les quelques-uns qui sont en relation avec lui sont, selon moi, de bons éléments. Parce qu’ils n’ont pas la même vision que nous sur tous les points, il nous faut traiter leur cas avec sagesse. Il faut rester unis partout où cela est possible et éviter d’élargir le fossé qui nous sépare. La soeur Griffen, je crois, répondra à l’appel si son cas est géré avec sagesse. On ne doit pas faire preuve d’indifférence à l’égard de ces personnes, mais nous efforcer de les amener à la noble vérité. Nous voulons cette femme comme ouvrier. Tout ce talent, nous devons le comprendre comme la faculté de gagner à la vérité. C’est une belle tâche de chercher les brebis et de nous efforcer de les y amener. Cela prendra du temps de les débarrasser de leurs idées étranges et de leurs vues incohérentes, mais nous devons être patients et ne pas les éloigner de nous. Dieu travaille avec ces personnes et lorsque j’examine le passé, je vois les découragements que nous avons dû surmonter et devons encore affronter tout aussi grands que dans la vieille Angleterre, en dépit des castes de la société et des difficultés à toucher les classes élevées. Maintenant, mon frère, ayez du cœur à l’ouvrage et même si le travail avance lentement, néanmoins il avance, et remercions Dieu pour cela — Lettre 50, 1887, p. 1, 2 (au pasteur Stephen N. Haskell, 1er septembre 1887).3MI 23.4

    Avec des moyens simples. Nous avons reçu et lu votre lettre avec intérêt. Nous sommes très attristés du fait que votre santé n’ait pas été bonne. Nous ne cessons de prier pour vous et pour le frère et la soeur Ings.3MI 24.1

    Nous n’avons pas perdu notre foi en vous et dans le travail en Angleterre. Nous savons qu’il y a un grand travail à faire. Le Seigneur nous a révélé que par les moyens les plus simples, il peut agir merveilleusement, comme lors de la destruction des murs de Jéricho. Son peuple devait alors faire ce qu’il leur avait dit et Dieu ferait le reste. Dieu fit en sorte que son nom soit glorifié. Ce même Dieu est disposé à travailler par l’intermédiaire de qui il veut. « Ce n’est ni par la puissance, ni par la force, mais c’est par mon Esprit, dit l'Étemel des armées. ”3MI 24.2

    Nous avons besoin actuellement de Caleb fidèles dans l’oeuvre. Nous avons besoin que Jésus, le Capitaine de l’armée du Seigneur, soit avec nous. Nous devons suivre ses directives et avoir foi en lui.3MI 24.3

    Nous luttons contre des adversaires invisibles, plus redoutables que des géants. Il est difficile de vaincre le diable. Il ne peut être vaincu par aucune arme excepté l'épée de l'Esprit. Oh, qu’un plus grand nombre parle pour Jésus partout et agisse toujours pour lui ! — Lettre 24, 1888, p. 1 (au pasteur Stephen N. Haskell, 24 janvier 1888).3MI 25.1

    Appel à une lutte énergique. Je suis impatiente que vous veniez à nouveau nous rendre visite en Australie. Nous aimerions beaucoup que vous soyez le directeur de notre école pendant un moment. J’ai espéré que cela puisse se faire. Mais à nouveau, j’ai désiré que vous puissiez postuler à l'école de Battle Creek. Puis j’ai pensé à l’Europe, avec tous ses besoins, et j’ai gardé le silence, pensant que vous êtes à l’endroit où vous êtes le plus utile. L’Angleterre a eu assez peu d’ouvriers. C’est un endroit où ceux qui travaillent doivent faire un effort à chaque pas. Vous devez agir comme si vous pensiez que quelque chose allait céder et bouger. Seule une lutte énergique se révélera payante. Je suis vraiment heureuse que vous soyez là-bas et pourtant, j’aurais été si contente que vous ayez pu vous charger de notre école pendant un trimestre, ou plus. Que Dieu vous aide, c’est ma prière la plus sincère.3MI 25.2

    Present Truth [La vérité présente] est un journal important. Vous y êtes à l’aise et vous faites du bon travail. Le Seigneur aimerait faire avancer les choses en Angleterre. Il désire qu’une école soit établie là-bas et cela, personne ne peut le faire mieux que vous.3MI 25.3

    Le temps est court et ce travail essentiel doit être fait rapidement. Satan l’a remarqué et a usé de son pouvoir pour tromper et comploter et ainsi semer la confusion en Amérique, de sorte que le travail que vous et d’autres auraient pu ou dû faire a été rendu impossible. Et le travail qui aurait dû être fait en Angleterre a été bloqué par précisément le même pouvoir dont l’emprise s’est exercée en Amérique. La sagesse des hommes ayant perdu le contact avec la sagesse de Dieu, l’esprit d’autorité arbitraire qui s’est manifesté si résolument en Amérique, loin de s’être cantonné à ce pays, a étendu son pouvoir et contaminé d’autres pays. J’ai peur des hommes qui ont agi comme des aveugles. La cause et l’œuvre de Dieu réclament des hommes qui s’attelleront au travail que Dieu leur a confié. Si cela avait été le cas, les hommes auraient écouté le conseil de Dieu et non celui des fous, uniquement sages dans leur folie — Lettre 71, 1898, p. 1, 2 (au frère William W. Prescott et son épouse, 27 août 1898).3MI 25.4

    Handicapés par le manque d'équipements. Chaque âme de la famille Wessels peut gagner la vie étemelle, mais ils doivent quitter leurs associés en Afrique et intégrer une société différente. Vous parlez de l’Angleterre. Ne vous enhardissez pas à penser que cet endroit est le meilleur pour commencer votre travail. Rien n’est prêt là-bas actuellement. Nous avons été au travail ici pendant sept ans et avons été handicapés et incapables de faire ce qui aurait dû être fait faute d’équipements. Nous avons maintenant des ouvriers sérieux, d’une grande influence, et nous pouvons dire que l’Australie est prête à progresser. Il ne faudra pas des années pour faire tomber les préjugés.3MI 26.1

    Nous avons maintenant grand besoin d’un sanatorium et d’un lieu adapté pour son implantation. Si vous étiez sur place aujourd’hui, vous pourriez comprendre la situation. Deux bureaux ont déjà été installés à Newcastle, un territoire où l’étendard n’avait pas été hissé jusqu’à ce que notre camp meeting ait lieu à cet endroit. Nous avons maintenant l’assurance que c’est l’endroit où il nous faut travailler.3MI 26.2

    L’Angleterre est le champ le plus difficile, incontestablement, de la vigne du Seigneur. Les préjugés sont forts contre tout ce qui détourne les gens des sentiers battus. Le succès de ce travail pourrait prendre des années de labeur persévérant. Quelque chose doit être fait dans ce pays avec des moyens venant de notre propre peuple, et quelque chose sera fait. Mais maintenant, Dieu aimerait établir l’œuvre en Australie, car elle est mûre pour la moisson. Il aimerait que des monuments soient érigés au milieu de son peuple, ici, sous forme de sanatoriums et d’écoles, pour donner à l’œuvre un caractère à la hauteur de son extrême importance.3MI 26.3

    Puis, quand nous aurons obtenu un statut ici, ainsi que les équipements nous permettant d’aller de l’avant, nous pourrons préparer les ouvriers à mener le même travail en Angleterre — Lettre 14, 1899, p. 4, 5 (au frère John Wessels et son épouse, janvier 1899).3MI 26.4

    Publié le 5 février 1987.

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