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Conseils sur la Nutrition et les Aliments

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    Pour une reforme dietetique progressive dans les Institutions Adventistes

    [Note — C'est un fait établi par l'histoire qu'à l'origine, dans les institutions médicales des Adventistes du Septième Jour, on servait, dans une certaine mesure, plus ou moins grande, des aliments carnés aux patients et aux employés. Dans cette phase du mode de vie, la réforme a été progressive. Après de longs débats, dans les institutions les plus anciennes, la viande ne parut plus sur aucune table. Une telle décision fut prise au sanatorium de Battle Creek en 1898, principalement en réponse au conseil écrit de madame White, que l'on trouve dans ce chapitre (722). Au sanatorium de St. Helena, ce changement se fit en 1903. Dès cette époque, les instructions relatives à une alimentation végétarienne avaient déjà largement été répandues, et il était devenu moins difficile qu'auparavant d'écarter la viande dans le régime des patients. Les directeurs des institutions les plus anciennes apprirent avec joie que dans toute nouvelle institution qui venait de s'ouvrir, on ne servait pas de viande aux patients.CNA 485.2

    Les conseils sur le sujet de la viande ne seraient pas complets si l'on n'y ajoutait un aperçu des difficultés qui surgirent au moment où l'on décida de la supprimer dans nos institutions, tel qu'il peut être dégagé de nombreuses déclarations de madame White, ainsi que l'ensemble des recommandations réclamant avec force une réforme progressive dans l'alimentation. Il est indispensable que le lecteur se souvienne de ces faits ainsi que de l'époque où toutes ces déclarations ont été données, alors qu'il considère cet aspect du problème de la viande. — Les compilateurs.]CNA 486.1

    Appels en faveur d'un régime non carné dans les anciennes institutions médicales (1884)

    720. Ce matin, je me suis levée à quatre heures pour vous écrire quelques lignes. J'ai longuement réfléchi, ces jours-ci, quant à la façon dont l'institution que vous dirigez pourrait arriver à être ce que Dieu souhaite qu'elle soit, et j'ai quelques suggestions à vous faire.CNA 486.2

    Nous sommes des réformateurs dans le domaine de la santé, cherchant à revenir autant que possible au plan originel du Seigneur en matière de tempérance. Celle-ci ne consiste pas uniquement à s'abstenir de boissons alcoolisées et de tabac; ses exigences sont plus importantes. Elle nous guide aussi dans le choix de nos aliments.CNA 486.3

    Vous avez tous connaissance des lumières reçues quant au sujet de la réforme sanitaire. Mais quand je me rends à l'institution “Retraite de santé”, je constate qu'on s'écarte résolument de la réforme sanitaire en ce qui concerne la consommation de la viande, et j'ai la conviction qu'un changement doit être opéré immédiatement. Votre régime est largement composé d'aliments carnés. Ce n'est pas Dieu qui vous oriente dans cette direction; l'ennemi s'efforce de placer le problème de l'alimentation sur une base fausse en amenant ceux qui ont la charge de l'institution à adapter le régime au goût des patients.CNA 486.4

    Lorsque l'Eternel fit sortir d'Egypte les enfants d'Israël, il se proposa de les établir en Canaan pour en faire un peuple pur, sain et heureux. Etudions ce plan divin et voyons de quelle manière il se réalisa. Dieu introduisit des restrictions dans leur régime. Dans une large mesure, il leur supprima la viande. Mais ils soupirèrent après les potées d'Egypte, et Dieu leur donna la viande souhaitée, accompagnée des conséquences de son usage.CNA 487.1

    L'institution de santé a été établie à grands frais en vue de soigner les malades sans drogues. Elle devrait être dirigée d'après des principes d'hygiène. La médication par les drogues devrait être progressivement délaissée dès maintenant et être finalement entièrement abandonnée. Il faudrait apporter un enseignement sur l'alimentation qui convient, la manière de se vêtir et l'exercice. Et cet enseignement devrait être donné non seulement à nos membres, mais aussi à tous ceux qui n'ont pas bénéficié de la lumière relative à la réforme sanitaire et qu'il faut instruire sur la manière de vivre sainement, suivant les directives divines. Mais si nous ne nous conformons pas nous-mêmes aux principes dans ce domaine, à quoi sert-il de dépenser tant d'argent dans l'établissement d'une institution de santé? Où la réforme peut-elle s'introduire?CNA 487.2

    Je ne peux croire que nous nous conformons aux ordres de Dieu. Nous devons modifier cet état de choses, ou alors abandonner le nom de “Retraite de santé”, qui n'est plus approprié du tout. Le Seigneur m'a montré que l'institution de santé ne devait pas se plier aux appétits ou aux vues personnelles de qui que ce soit. Je me rends compte du fait que le prétexte pour permettre la consommation de viande dans l'institution a été fourni par certains patients, avides de satisfaire leurs goûts, qui ne pouvaient se contenter d'un autre régime. Laissons-les aller où ils pourront obtenir ce qu'ils désirent. Lorsque l'institution ne peut plus être dirigée même pour les patients, selon des principes justes, elle doit abandonner le nom qui lui a été donné. Mais actuellement, l'excuse invoquée ne peut plus être mentionnée, car le nombre des patients venus d'autres milieux a beaucoup diminué.CNA 487.3

    Un régime carné continu cause un grave préjudice à l'organisme. Seul un appétit dépravé, perverti, peut lui servir d'excuse. Vous pouvez poser la question: Suggérez-vous que l'usage de la viande soit complètement abandonné? Je réponds: Il faudra que nous arrivions à ce résultat, mais nous ne sommes pas encore prêts à faire le pas. L'usage de la viande sera certainement écarté. La viande n'entrera plus longtemps dans la composition de notre régime, et nous ne pourrons plus passer devant l'étal d'un boucher sans en éprouver du dégoût. ...CNA 488.1

    Nous sommes faits de ce que nous mangeons. Allons-nous renforcer les passions animales en mangeant de la viande? Au lieu d'entretenir le goût pour cet aliment grossier, il est grand temps que nous apprenions à subsister de fruits, de céréales et de légumes. C'est la tâche qui incombe à tous ceux qui travaillent dans nos institutions. Employez de moins en moins de viande, jusqu'à ce qu'elle soit totalement écartée. Si la viande est éliminée, si le goût n'est plus orienté vers les aliments carnés, et si la tendance vers les fruits et les céréales est encouragée, on arrivera rapidement au régime institué par Dieu à l'origine. Son peuple ne consommera plus de viande.CNA 488.2

    Si vous cessez d'utiliser la viande comme vous l'avez fait, vous vous initierez à la vraie cuisine et vous apprendrez à remplacer la viande par quelque autre aliment. Il est possible de préparer de nombreux plats sans utiliser de la graisse ou de la chair d'animaux morts. On peut confectionner un grand nombre de mets simples, sains et nourrissants sans faire appel à la viande. Les hommes vigoureux doivent consommer beaucoup de légumes, de fruits et de céréales. A l'occasion seulement on peut donner un peu de viande à des patients dont le goût a été éduqué de manière à leur laisser croire qu'ils ne peuvent conserver leurs forces à moins de manger de la viande. Pourtant, ils seront beaucoup plus endurants s'ils s'abstiennent de viande que s'ils en font leur aliment de base.CNA 488.3

    La principale objection à surmonter chez les médecins et les employés de l'institution “Retraite de santé” pour les amener à écarter le régime carné est constituée par le fait qu'ils tiennent à la viande et qu'ils prétendent en avoir besoin. Il en résulte qu'ils encouragent son usage. Mais Dieu ne veut pas que ceux qui viennent à l'institution soient instruits à user d'un régime carné. Par des entretiens et par l'exemple ils doivent être orientés vers une autre direction. Il faudra beaucoup de savoir-faire pour préparer un régime exempt de viande. Cela exigera aussi davantage de travail, mais cette réforme doit néanmoins être progressivement réalisée. Consommez moins de viande. Que ceux qui s'occupent de la cuisine et ceux qui assument la responsabilité de la direction rééduquent leur goût et changent leurs habitudes alimentaires en harmonie avec les lois de la santé.CNA 489.1

    Nous sommes retournés en Egypte au lieu de nous avancer vers le pays de Canaan. N'allons-nous pas inverser l'ordre des choses? Ne voulons-nous pas mettre sur nos tables une nourriture simple et saine? N'allons-nous pas nous passer de petits pains chauds, qui ne causent pas seulement de la dyspepsie? Ceux qui placent leur idéal aussi près que possible des exigences divines, en harmonie avec la lumière que Dieu leur a donnée par sa Parole et par les témoignages de son Esprit, ne changeront pas leur façon d'agir pour répondre aux souhaits de leurs amis ou de leur parenté, quel qu'en soit le nombre, qui vivent contrairement aux sages dispositions de Dieu. Si, dans ces choses, nous agissons conformément aux principes et observons strictement les règles de la diététique, si, en tant que chrétiens, nous éduquons nos goûts en nous inspirant du plan divin, nous exercerons une influence qui recevra l'approbation de Dieu. La question qui se pose est la suivante: “Sommes-nous désireux d'être de vrais réformateurs de santé?”CNA 489.2

    Il est essentiel que les mêmes plats ne reviennent pas constamment. La variété dans les menus favorisera grandement l'appétit. Mais il faut rechercher une certaine uniformité. N'ayez pas à un repas un large assortiment de plats et au repas suivant aucune variété. En cette matière, il faut user d'économie. Laissons aux patients la faculté de se plaindre. Permettons-leur de signaler les erreurs s'ils ne trouvent pas de quoi être satisfaits. Les Israélites ne cessaient de murmurer contre Moïse et contre Dieu. C'est votre devoir de maintenir bien haut l'étendard de la réforme sanitaire. On peut faire davantage en faveur des malades en réformant leur régime que par tous les bains qui pourraient leur être offerts.CNA 490.1

    Que la somme d'argent employée à se procurer de la viande soit utilisée pour l'achat de fruits. Enseignez aux gens le véritable mode de vie. Si cela avait été fait dès le début à l'institution de ________________, le Seigneur en aurait éprouvé du contentement et aurait approuvé l'effort. ...CNA 490.2

    Il faut apporter beaucoup de soin et de savoir-faire à la préparation de la nourriture. J'espère que la doctoresse ____________ saura s'acquitter de la tâche qui lui a été confiée, qu'elle s'efforcera de s'entendre avec la cuisinière, de manière que la nourriture placée sur les tables de “Retraite de santé” soit conforme à la réforme sanitaire. Le fait qu'une personne est tentée de satisfaire son appétit ne doit pas l'autoriser à prétendre que sa façon de faire représente le véritable mode de vie; par sa conduite, elle ne doit pas chercher à entraîner l'institution à se conformer à ses goûts et à ses habitudes. Ceux qui assument la direction de l'institution devraient souvent se consulter entre eux. Ils devraient agir en parfaite harmonie.CNA 490.3

    Je vous en supplie, ne prétendez pas qu'il soit rationnel de consommer de la viande parce que telle ou telle personne, qui est esclave de son appétit, a déclaré qu'elle ne pourrait pas vivre à “Retraite de santé” sans consommer de viande. En subsistant de la chair d'animaux morts, on accepte un mode de vie grossier. En tant que dénomination, nous devons susciter une réforme, en apprenant aux gens qu'en écartant la viande ils peuvent disposer de préparations diététiques saines qui leur procureront davantage de forces et préserveront mieux leur santé.CNA 491.1

    Le péché de ce siècle est la gloutonnerie. La satisfaction des appétits est un dieu que beaucoup de gens adorent. Ceux qui travaillent dans l'institution médicale doivent montrer le bon exemple dans ces choses. Ils doivent agir consciencieusement dans la crainte de Dieu, et ne pas se laisser dominer par un goût perverti. Ils doivent être totalement éclairés sur les principes de la réforme sanitaire, et en toutes circonstances se ranger sous sa bannière.CNA 491.2

    Docteur ________________, j'espère que vous apprendrez de mieux en mieux à faire une cuisine saine. Procurez-vous en abondance une nourriture saine et appétissante. En ce domaine, n'usez pas d'économie. Réduisez vos achats de viande, mais disposez de grandes quantités de bons fruits et de légumes, et vous vous réjouirez de voir avec quel appétit chacun goûtera à vos préparations. Ne croyez jamais que se perde la moindre parcelle d'une nourriture qui est bonne et saine. Une telle nourriture produit du sang et du muscle, et procure des forces pour les travaux quotidiens. — Lettre 3, 1884.CNA 491.3

    [La manière de préparer des aliments carnés ne doit pas être enseignée dans nos écoles — 817]CNA 491.4

    [Les médecins qui consomment régulièrement de la viande ne doivent pas être employés dans nos institutions médicales — 433]CNA 491.5

    721. J'ai beaucoup pensé à l'institution médicale de __________. De nombreuses réflexions me viennent à l'esprit, et je souhaite vous faire part de quelques-unes d'entre elles.CNA 491.6

    J'ai été appelée à rendre explicite la lumière que Dieu m'a donnée, et pour vous par mon intermédiaire, sur la réforme sanitaire. Vous êtes-vous donné la peine, dans un esprit de prière, de rechercher quelle pouvait être la volonté de Dieu à cet égard? On a pris pour excuse le fait que des patients, venus de l'extérieur, exigeaient un régime carné, mais même s'ils reçoivent parfois un peu de viande, je sais que, avec un peu de bonne volonté et de savoir-faire, des plats peuvent être apprêtés qui remplaceront la viande dans une large mesure, et en peu de temps ils pourraient être préparés à se passer complètement de la chair d'animaux morts. Mais si quelqu'un fait une cuisine dont l'élément essentiel est la viande, il en encouragera la consommation, et les appétits dépravés trouveront une bonne excuse pour conserver un pareil régime.CNA 492.1

    Quand je vois comment vont les choses, — que si ______________ n'avait pas de viande à cuire, elle ne saurait par quoi la remplacer, et que cette viande est l'élément principal du régime — , je pense que cela doit changer tout de suite. Il se peut que certains malades très faibles réclament de la viande, mais servez-la leur dans leur chambre, et ne soyez pas une cause de tentation pour l'appétit déjà perverti de ceux qui n'en mangeraient pas. ... Vous pensez peut-être que vous ne pouvez rien faire sans viande. J'ai cru cela aussi, mais je sais que dans son plan originel Dieu n'avait pas prévu que la chair d'animaux morts entrât dans le régime destiné à l'homme. Seul un goût grossier et perverti se régale d'une telle nourriture. ... Et le fait que la viande est généralement malsaine devrait nous amener à faire de sérieux efforts pour l'écarter définitivement. Ma position actuelle est de délaisser complètement la viande. Cela sera pénible pour certains, aussi pénible que ne l'est pour un buveur d'alcool l'abandon de sa drogue; mais ils y gagneront au change. — Lettre 2, 1884.CNA 492.2

    Examiner franchement la question

    722. L'institution médicale fait du bon travail. Mais nous en sommes arrivés à la question épineuse de la viande. Ceux qui fréquentent nos institutions ne devraient-ils pas d'abord recevoir de la viande et apprendre peu à peu à s'en passer? ... Il y a quelques années, il m'a été révélé qu'il ne fallait pas écarter fermement toute viande, car dans certains cas elle était moins nocive que les desserts et les mets composés de sucreries. Il est certain que ceux-ci provoquent des malaises. C'est le mélange de viande, légumes, fruits, vin, thé, café, gâteaux sucrés et tartes substantielles qui abîme l'estomac, et place les êtres humains dans une position qui fait d'eux des invalides, avec tous les effets déplaisants de la maladie. ...CNA 493.1

    Je présente la parole du Seigneur, Dieu d'Israël. A cause du péché, la malédiction de Dieu s'est étendue sur la terre elle-même, et sur les troupeaux, et sur toute chair. Les êtres humains subissent les conséquences de leur abandon des commandements de Dieu. Le bétail aussi souffre de cette malédiction.CNA 493.2

    Aucun médecin, parmi ceux qui comprennent ces choses, ne devrait prescrire de viande aux malades. Le fait que le bétail est malade rend dangereuse la consommation de viande. La malédiction de Dieu repose sur la terre, sur l'homme, sur les animaux, sur les poissons de la mer; et comme le péché est universel, la malédiction sera aussi étendue et aussi profonde que la transgression elle-même. On contracte des maladies en mangeant de la viande. La chair malsaine des animaux malades est vendue sur les marchés, et la maladie parmi les hommes en est la conséquence certaine.CNA 493.3

    Le Seigneur voudrait amener son peuple à ne plus toucher ni consommer de la chair d'animaux morts. Qu'aucune de ces choses ne soit alors prescrite par les médecins qui ont connaissance de la vérité pour notre temps. Il n'y a aucune sécurité à manger la chair d'animaux morts, et, dans peu de temps, le lait de vache devra également être exclu du régime de ceux qui gardent les commandements de Dieu. Dans peu de temps, on ne pourra plus consommer aucune chose qui provienne de la création animale. Ceux qui prennent Dieu au mot et obéissent à ses commandements de tout leur cœur seront bénis. Il sera leur bouclier. Mais on ne se moquera pas du Seigneur. L'infidélité, la désobéissance, le détournement de la volonté et de la voie de Dieu mettront le pécheur dans une situation telle que le Seigneur ne pourra lui venir en aide. ...CNA 493.4

    Je dois encore revenir à la question du régime. Nous ne pouvons plus faire maintenant ce que nous avons fait dans le passé en ce qui concerne la consommation de la viande. Une telle habitude a toujours constitué une malédiction pour la famille humaine, mais il en est tout particulièrement ainsi aujourd'hui en raison de la malédiction que Dieu a prononcée sur les troupeaux des champs, du fait du péché de l'homme. La maladie parmi les animaux se répand de plus en plus, et notre unique sauvegarde est de laisser la viande complètement de côté. Les maladies les plus graves prévalent actuellement, et la dernière chose que devraient faire les médecins qui ont reçu la lumière est de conseiller aux patients de manger de la viande. On mange tellement de viande dans ce pays qu'hommes et femmes en deviennent immoraux; leur sang est corrompu et la maladie s'installe dans tout leur organisme. Beaucoup de personnes meurent d'avoir mangé de la viande, et on en ignore la raison. Si la vérité était connue, on saurait que c'est la consommation de viande qui a provoqué ces décès. La pensée de manger du cadavre a quelque chose de répugnant, mais il y a plus que cela. En mangeant de la viande, nous consommons une chair malade qui répand sa semence de corruption dans l'organisme humain.CNA 494.1

    Je vous écris, mon frère, afin que l'on ne prescrive plus jamais de manger de la viande dans notre institution. Cela n'a pas d'excuse. On ne peut en garantir l'influence postérieure et les résultats pour l'esprit humain. Soyons des réformateurs dans le plein sens du terme. Faisons savoir que l'on ne servira plus désormais de viande dans nos établissements médicaux, même plus aux responsables; alors, les enseignements donnés au sujet de la suppression de la viande ne seront plus de simples paroles mais deviendront des actes. Si la clientèle diminue, cela ne fait rien. Les principes acquerront beaucoup plus de valeur quand ils seront compris, quand on saura que la vie provenant de substances végétales sera employée pour subvenir aux besoins du chrétien. — Lettre 59, 1898.CNA 494.2

    Une seconde lettre sur le même problème

    723. J'ai reçu votre lettre, et je veux m'expliquer de mon mieux sur le problème de la viande. Les paroles auxquelles vous faites allusion se trouvent dans une lettre à ______________ et quelques autres écrites à l'époque où sœur ________________ se trouvait à “Retraite de santé” [720]. J'ai cherché ces lettres. De certaines, je reçus des copies; d'autres, pas. Je demandai qu'on donnât les dates où ces déclarations avaient été faites. A cette époque, on prescrivait l'alimentation carnée et on en usait largement. Il me fut révélé que la viande, à condition d'être de bonne qualité, ne devait pas être supprimée d'un seul coup, mais que des réunions devaient être tenues au salon au sujet de l'usage de la viande sous toutes ses formes; que les fruits, les céréales et les légumes, convenablement apprêtés, constituaient un régime suffisant pour conserver la santé; et qu'il fallait d'abord montrer que la viande n'est pas nécessaire, en particulier là où l'on peut se procurer des fruits en abondance, comme en Californie. Mais à “Retraite de santé”, on n'était pas prêt à effectuer des changements rapides, après avoir consommé de la viande en si grande quantité. Il valait mieux diminuer progressivement, pour finalement cesser totalement. Il ne devait s'y trouver qu'une seule table, appelée la table des patients, où l'on consomme de la viande, toutes les autres tables étant définitivement libérées de cet aliment. ...CNA 495.1

    Je m'efforçai sincèrement à obtenir que toute viande fût écartée, mais ce problème difficile dut être traité avec discrétion et non de façon inconsidérée, car on consommait de la viande trois fois par jour. Les patients doivent être instruits d'après des données médicales.CNA 496.1

    C'est tout ce que je me rappelle sur ce point. De nouvelles lumières nous furent communiquées, et qui méritaient d'être étudiées. Les animaux sont sujets aux maladies, et il est difficile d'évaluer, chez les êtres humains, la somme des affections provenant de l'usage de la viande. Dans les quotidiens, il est constamment parlé du contrôle de la viande. Les étals des bouchers doivent être fréquemment désinfectés; la viande mise en vente est souvent déclarée impropre à la consommation.CNA 496.2

    Il y a bien des années qu'il m'a été révélé que la consommation de la viande nuisait à la santé du corps et de l'esprit. Cependant, pour étrange que cela paraisse, je dois toujours à nouveau faire face au problème de la consommation de la viande. J'ai eu un entretien très sérieux et ferme avec les médecins de l'institution médicale. Ils avaient discuté du problème, et frère et sœur ______________ avaient été poussés dans leurs derniers retranchements. La viande était largement prescrite aux patients. ... Un sabbat, au cours de l'Assemblée de l'Union australienne, tenue à Stanmore, l'Esprit du Seigneur me poussa à mentionner le cas de l'institution médicale établie à Summer Hill, qui n'est qu'à quelques stations de Stanmore.CNA 496.3

    Je parlai des avantages qui pouvaient être obtenus dans cette institution. Je montrai que la viande ne devait jamais être mise sur la table comme un aliment, que la santé et la vie de milliers de gens était sacrifiée aux autels sur lesquels la chair morte était offerte à la consommation. Je ne fis jamais d'appel plus fervent et plus ferme. Je dis notamment: Nous sommes reconnaissants d'avoir ici une institution où la viande n'est prescrite à aucun patient. Que l'on sache qu'aucune parcelle de viande n'a été mise sur les tables, ni pour les médecins, ni pour les directeurs, ni pour les employés, ni pour les patients. Je dis aussi: Nous croyons avec confiance que nos médecins traiteront ce problème du point de vue médical; car des carcasses mortes devraient toujours être tenues comme impropres à figurer dans le régime des chrétiens.CNA 496.4

    Je ne dissimulai en rien le problème. Je déclarai que si les personnes responsables de l'institution médicale s'avisaient de servir de la chair d'animaux morts, ils encourraient le déplaisir de Dieu. Ils détruiraient le temple de Dieu, et c'est à eux que s'adresseraient ces paroles: “Si quelqu'un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira.” La lumière que Dieu m'a envoyée m'a appris que la malédiction divine s'étend à toute la terre, à la mer, au bétail et à tous les animaux. Le temps approche où il n'y aura aucune sécurité à posséder des troupeaux. La terre succombe sous la malédiction de Dieu. — Lettre 84, 1898.CNA 497.1

    Demeurer fidèles à nos principes

    724. Dernièrement, le nombre des patients dans notre institution médicale à diminué, à la suite d'un concours de circonstances inévitable. J'ai pensé qu'une des raisons de cette diminution se trouve dans le fait que la direction a renoncé à inclure la viande dans le régime offert aux patients. Depuis l'ouverture de l'institution, on avait l'habitude de servir de la viande à la salle à manger. Nous avons compris que le temps était venu de mettre fin à un tel état de choses. Nous savions qu'en offrant de la viande aux patients nous encourions le déplaisir de Dieu.CNA 497.2

    A l'heure actuelle, dans cette institution, on ne sert plus ni thé, ni café, ni viande. Nous sommes décidés à appliquer les principes de la réforme sanitaire, à marcher dans la voie de la vérité et de la justice. Nous ne serons pas des demi-réformateurs, par crainte de voir la clientèle diminuer. Nous avons pris notre décision et avec l'aide de Dieu nous nous y maintiendrons. La nourriture offerte aux patients est saine et savoureuse. Le régime comporte des fruits, des céréales et des oléagineux. Ici, en Californie, on dispose en abondance d'une grande variété de fruits. Les patients qui sont à tel point liés à un régime carné qu'ils pensent ne pas pouvoir s'en passer, nous nous efforcerons de les amener à étudier ce problème sous l'angle de la raison. S'ils ne veulent pas nous écouter, s'ils sont décidés à consommer ce qui détruit leur santé, nous ne refuserons pas de les satisfaire, à condition toutefois que la viande leur soit servie dans leur chambre et qu'ils acceptent d'assumer les conséquences qui en résulteront. Nous ne pouvons approuver leur attitude. Nous n'oserions faillir à notre mission en approuvant ce qui souille le sang et provoque la maladie. Nous serions infidèles à notre Maître si nous faisions ce que nous savons devoir lui déplaire.CNA 497.3

    C'est la position à laquelle nous nous sommes ralliés. Nous sommes décidés à être fidèles aux principes de la réforme sanitaire. Et je demande à Dieu qu'il nous aide.CNA 498.1

    Nous devons dresser des plans qui auront pour effet d'augmenter le nombre des patients. Mais serait-il juste que, pour avoir une clientèle plus nombreuse, nous nous remettions à servir des aliments carnés? Allons-nous offrir aux malades le genre d'aliments qui les ont rendus malades et qui les maintiendront dans cet état s'ils continuent d'en prendre? N'aurons-nous pas plutôt une attitude semblable à celle qu'ont prise ceux qui sont résolus à appliquer les principes de la réforme sanitaire? — Manuscrit 3a, 1903, p. 1.CNA 498.2

    [Le thé, le café et la viande servis dans les chambres des patients — 437]CNA 498.3

    725. Dans nos institutions, il y a des gens qui prétendent croire aux principes de la réforme sanitaire et qui, cependant, ont l'habitude d'user de mets carnés et d'autres aliments qu'ils savent être nuisibles à la santé. A ceux-là je dis au nom du Seigneur: N'acceptez pas de porter des responsabilités dans nos institutions alors que vous refusez d'appliquer les principes qui justifient l'existence même de ces institutions; car, en agissant ainsi, vous rendez doublement difficile la tâche des maîtres et des chefs qui s'efforcent d'établir l'œuvre sur des routes droites. Déblayez la voie du Roi. Cessez d'obstruer le chemin où passe le message qu'il envoie.CNA 498.4

    Il m'a été montré que les principes qui nous ont été donnés aux débuts mêmes de la proclamation du message doivent avoir pour nous exactement l'importance qu'ils avaient à ce moment-là. Il y en a qui ne se sont jamais conformés à la lumière reçue touchant le problème de l'alimentation. Il est grand temps de sortir la lumière de dessous le boisseau, et de lui permettre de resplendir en rayons étincelants. — Manuscrit 73, 1908, p. 1.CNA 499.1

    [La viande ne doit pas être servie dans nos institutions médicales — 424, 431, 432]CNA 499.2

    [La viande ne doit pas être servie au personnel — 432, 444]CNA 499.3

    [Une consommation exagérée de sucreries est aussi préjudiciable que celle d'aliments carnés non spécialement malsains — 533, 556, 722]CNA 499.4

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