La Famille
Chapitre 1 — Aux fondateurs de foyers
Celui qui donna Eve pour compagne à Adam, accomplit son premier miracle à un repas de noces, et c'est au cours de cette fête familiale qu'il commença son ministère public. Jésus sanctionna ainsi l'institution du mariage, qu'il avait lui-même fondée. Son dessein était qu'hommes et femmes s'unissent par ces liens sacrés pour former des familles dont les membres, couronnés d'honneur, fussent reconnus comme appartenant à la famille céleste.RS 11.1
Le Christ a honoré le mariage en le prenant comme symbole de son union avec les rachetés. Il est l'Epoux; l'épouse, c'est l'Eglise qu'il s'est choisie, et à laquelle il dit: “Tu es toute belle, mon amie, et il n'y a point en toi de défaut.”1Cantique des cantiques 4:7.RS 11.2
“Le Christ a aimé l'Eglise, et s'est livré lui-même pour elle, dit saint Paul, afin de la sanctifier par la parole, après l'avoir purifiée par le baptême d'eau, afin de faire paraître devant lui cette Eglise glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. C'est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps.”2Ephésiens 5:25, 27.RS 12.1
Les liens de famille sont les plus étroits, les plus tendres et les plus sacrés qui soient. Ils ont été établis pour être en bénédiction à l'humanité. En effet, le mariage est un bienfait chaque fois qu'il est contracté avec sagesse, dans la crainte de Dieu et avec le sentiment des responsabilités qu'il entraîne.RS 12.2
Avant de s'engager dans les liens du mariage, les fiancés devraient réfléchir avec soin au genre de foyer qu'ils vont fonder et à l'influence qui s'en dégagera. Lorsqu'ils deviendront père et mère, un dépôt sacré leur sera confié. Le bonheur de leurs enfants en ce monde et dans l'autre dépend d'eux en grande partie. Ils déterminent, dans une large mesure, la nature physique et morale de leurs chers petits. C'est au caractère de la famille qu'est dû l'équilibre moral de la société. L'influence qu'exerce chaque foyer contribue à faire pencher la balance du côté du bien ou du côté du mal.RS 12.3