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Le Ministère Évangélique

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    Chapitre 1 — Jésus, notre modèle

    Notre Seigneur est venu ici-bas en serviteur infatigable de l'humanité. Il “a pris nos infirmités et il s'est chargé de nos maladies” (Matthieu 8:17), afin de pourvoir à tous les besoins de l'homme et de le décharger du fardeau du péché et de ses conséquences. Son but était de le restaurer complètement, en lui apportant la santé, la paix et la perfection du caractère.ME 37.1

    Pas un seul de ceux qui s'adressèrent à lui ne fut déçu, quelles que fussent sa requête ou les conditions dans lesquelles il se trouvât. Il se dégageait de lui une puissance bienfaisante qui guérissait l'être tout entier, corps, âme et esprit.ME 37.2

    L'activité du Sauveur n'était limitée ni par le temps, ni par l'espace. Ses compassions étaient sans bornes. Son œuvre — guérir et enseigner — prit de telles proportions que les plus grands édifices de la Palestine n'eussent pu recevoir les multitudes qui accouraient à lui. Sur les vertes collines de la Galilée ou sur les routes poudreuses, sur le rivage de la mer ou dans les synagogues, partout où on pouvait lui amener des malades, dans chaque ville, chaque bourg, chaque village traversés, il imposait les mains aux affligés et les guérissait. Où qu'il vît un cœur prêt à recevoir son message, il le réconfortait en l'assurant de l'amour du Père céleste. Toute la journée, il se dépensait en faveur de ceux qui venaient à lui, et le soir, il s'occupait de ceux qui, pendant la journée, peinaient durement pour subvenir aux besoins de leur famille.ME 37.3

    Jésus portait la responsabilité écrasante du salut des hommes. Il savait qu'à moins d'un changement radical dans les principes et les aspirations de la race humaine, tout serait perdu. Nul ne pouvait savoir à quel point ce fardeau pesait lourdement sur son cœur. Toute sa vie il resta seul. (Et pourtant c'était le ciel que d'être en sa présence!) Jour après jour, il était en butte à des épreuves et à des tentations; jour après jour, il rencontrait le mal et en constatait la puissance sur ceux qu'il cherchait à bénir et à sauver. Cependant il ne se laissa jamais décourager.ME 38.1

    Dans tous les domaines, Jésus mit ses désirs en harmonie avec le but de sa mission. Sa vie fut admirable parce qu'il ne fit rien qui ne fût en accord avec la volonté de son Père. Lorsqu'il était tout jeune, sa mère, le trouvant à l'école des rabbins, lui dit: “Mon enfant, pourquoi as-tu agi de la sorte avec nous?” Il répondit — et sa réponse est la note dominante de l'œuvre de sa vie — : “Pourquoi me cherchiez-vous? Ne saviez-vous pas qu'il faut que je m'occupe des affaires de mon Père?” Luc 2:48, 49.ME 38.2

    Sa vie était faite de perpétuelle abnégation. Toujours en voyage, il n'avait aucune demeure en ce monde, si ce n'est celle que des amis obligeants voulaient bien mettre à sa disposition. Pour nous sauver, il se fit pauvre parmi les pauvres, vivant au milieu des indigents et des malades; pourtant ceux à qui il avait fait tant de bien l'ignorèrent et le dédaignèrent.ME 38.3

    Il fut toujours patient; sa présence réconfortait les affligés, qui l'accueillaient comme un messager de vie et de paix. Voyant la misère de tous, hommes et femmes, enfants et jeunes gens, il leur adressait cette invitation: “Venez à moi.”ME 38.4

    Pendant son ministère, Jésus passa plus de temps à guérir les malades qu'à prêcher l'Evangile. Ses miracles attestaient que, selon ses paroles, il était venu, non pour détruire, mais pour sauver. Partout où il allait, la renommée de sa miséricorde le précédait; partout où il était passé, ceux qui avaient été l'objet de sa compassion se réjouissaient de leur délivrance, heureux d'essayer leurs forces retrouvées. La foule les entourait pour écouter le récit des miracles que le Seigneur avait accomplis en leur faveur. Pour beaucoup d'entre eux, sa voix était le premier son qu'ils eussent jamais entendu, son nom la première parole qu'ils eussent prononcée, son visage le premier sur lequel leur regard se fût posé. Pourquoi n'auraient-ils pas aimé Jésus et chanté ses louanges? Ainsi, à mesure que passait le grand Médecin, coulait comme un fleuve de vie et de joie...ME 39.1

    Un acte de guérison était toujours pour le Sauveur une occasion de graver dans les esprits quelque principe divin. C'était là le but de son œuvre. Ses bienfaits avaient pour objet de disposer les cœurs à recevoir la bonne nouvelle de la grâce.ME 39.2

    Le Christ aurait pu occuper la première place parmi les docteurs de la loi, mais il préféra annoncer l'Evangile aux pauvres. Il allait de lieu en lieu pour que, sur les grandes routes comme sur les chemins de traverse, on pût entendre les paroles de vérité. Au bord de la mer, au flanc des montagnes, dans les rues, les synagogues, on pouvait l'entendre expliquer les Ecritures. Souvent, il prêchait dans le parvis du temple pour que les Gentils puissent aussi profiter de son enseignement.ME 39.3

    Sa prédication différait tellement des interprétations des Ecritures données par les scribes et les pharisiens, que l'attention de la foule était captivée. Les rabbins s'appuyaient sur la tradition, la spéculation et les théories humaines. Souvent même, ils remplaçaient les Ecritures par ce qu'en avaient dit ou écrit certains docteurs. Le sujet de l'enseignement du Christ, au contraire, était uniquement la Parole de Dieu. A ceux qui cherchaient à l'embarrasser par leurs questions, il répondait simplement: “Il est écrit.” — “Que dit l'Ecriture?” — “Que lis-tu?” Dès que l'intérêt s'éveillait, suscité soit par un ami, soit par un adversaire, il attirait l'attention sur la Parole. Avec clarté, avec puissance, il proclamait la Bonne Nouvelle. Ses paroles répandaient un flot de lumière sur les enseignements des patriarches et des prophètes, et c'était comme une seconde Révélation qui parvenait aux hommes. Jamais auparavant, les auditeurs de Jésus n'avaient discerné dans la Parole de Dieu une telle profondeur de sens.ME 39.4

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