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Tempérance

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    Chapitre 1 — La situation présente

    Les mêmes péchés sont répétés — Le jugement de Dieu sur les contemporains de Noé fut provoqué par des péchés semblables à ceux qui existent de nos jours. Nos contemporains commettent de tels excès dans le manger et le boire qu'ils sombrent dans la gloutonnerie et l'ivrognerie. L'intempérance engendrée par un appétit perverti, péché dominant du temps de Noé, excita les passions humaines et provoqua une corruption générale. La violence et le péché montèrent jusqu'aux cieux. Cette pollution morale fut finalement balayée de la terre par le déluge. ...Te 177.2

    Les excès dans le manger, le boire et la façon de se vêtir finissent par devenir des crimes. Ils font partie des signes qui caractérisent les derniers jours et annoncent la venue imminente du Christ. Les hommes gaspillent le temps, l'argent et la vitalité physique que Dieu leur a confiés mais qui lui appartiennent pour se procurer des vêtements dont ils n'ont pas réellement besoin et des produits de luxe, qui, en satisfaisant leur appétit perverti, affaiblissent leur vitalité et sont une cause de souffrance et de déchéance. — Christian Temperance and Bible Hygiene, 11, 12.Te 177.3

    Une succession de chutes — Depuis Adam jusqu'à notre époque, toutes sortes de crimes se sont perpétrés et chaque chute a été plus grave que la précédente. Les êtres humains que Dieu a créés n'étaient pas, comme aujourd'hui, dépourvus de santé, de beauté et de force.Te 177.4

    Toutes sortes de maladies se sont développées et ont frappé le genre humain. Un tel état de fait n'était pas dans le plan de Dieu; il est contraire à sa volonté et vient de ce que l'homme n'a tenu aucun compte des lois destinées à le mettre à l'abri des terribles maux qui le guettaient. L'obéissance en tous points à la loi divine devait le préserver de l'intempérance, de la maladie sous quelque forme que ce soit et de la débauche. Personne ne peut violer impunément les lois de la nature. — The Review and Herald, 4 mars 1875.Te 178.1

    Des milliers de personnes vendent leurs facultés mentales — Quel homme voudrait vendre volontairement ses facultés mentales, même pour une forte somme? Si quelqu'un lui offrait de l'argent en échange de son intelligence, il se détournerait avec dégoût d'une proposition aussi insensée. Et cependant, il y a des milliers de gens qui sacrifient leur santé, leurs possibilités intellectuelles et leur spiritualité à la satisfaction de leur appétit. Au lieu de gagner, ils ne font que perdre. Mais ils ne s'en rendent pas compte, parce que leur compréhension est amoindrie. Ils ont vendu les facultés que Dieu leur avait confiées. Et qu'ont-ils reçu en échange? Une sensualité abjecte et des vices dégradants! L'homme satisfait son appétit au prix de sa santé et de son intelligence. — Ibidem.Te 178.2

    Le changement se fait graduellement et insidieusement — L'usage des boissons alcoolisées détruit la raison et ferme le cœur à toute influence pure et sainte. Le rocher inanimé serait plus attentif aux appels de la justice et de la vérité qu'un homme dont la compréhension est engourdie par l'intempérance. Les sentiments élevés qui animent le cœur ne disparaissent pas subitement. Un changement progressif s'opère. Ceux qui s'aventurent sur les chemins défendus de la corruption perdent tout sens moral. Bien que les débits de boissons abondent dans les villes, bien que les jeunes soient environnés de tentations qui s'adressent à leur appétit, à l'origine du mal ne se trouve pas toujours un verre de vin. Le thé, le café et le tabac sont des stimulants artificiels dont l'usage crée le besoin d'autres stimulants plus forts tels que l'alcool. Et tandis que les chrétiens dorment, le fléau gigantesque de l'intempérance gagne en force et fait de nouvelles victimes. — The Signs of the Times, 6 décembre 1910.Te 178.3

    Les tentations nous guettent partout — Dans les salons et dans les lieux à la mode, on sert aux femmes des liqueurs en vogue, aux noms séducteurs, qui sont de vrais poisons. Pour les malades et ceux qui sont épuisés, il y a les “bitters” (amers) qui bénéficient d'une réclame intense et sont composés en grande partie d'alcool.Te 178.4

    Afin de créer chez les enfants le goût pour les liqueurs, on fabrique et on met en vente des gâteaux et des bonbons où entre de l'alcool. En leur distribuant ceux-ci à certaines occasions, le marchand de liqueurs s'assure pour plus tard une clientèle fidèle.Te 178.5

    C'est ainsi que cette œuvre néfaste se poursuit jour après jour, mois après mois, année après année. Les pères, les maris, les frères, soutien, espoir et orgueil de la nation, se rendent joyeusement au café et en sortent ruinés et perdus. — Rayons de Santé, 193.Te 179.1

    La marche à la mort — Pour enlever aux hommes le temps de réfléchir, Satan les entraîne dans la ronde infernale des amusements et des plaisirs de la table. Il les pousse à se donner en spectacle pour satisfaire leur vanité. Peu à peu, la situation actuelle devient semblable à celle du monde antédiluvien. La concupiscence, convoitise des yeux, l'égoïsme, le mauvais usage du pouvoir humain, la cruauté ... sont l'œuvre du diable. Cette succession de folies et de crimes, voilà ce que les hommes appellent “la vie”. ...Te 179.2

    Le monde, uniquement attaché à satisfaire des désirs égoïstes, se comporte comme si Dieu n'existait pas. Une destruction irrémédiable et soudaine fondra bientôt sur les hommes. Beaucoup recherchent avec tant d'insouciance leur propre plaisir qu'ils finissent par être complètement dégoûtés de la vie et par y mettre fin. Ils dansent, s'amusent, boivent, fument, satisfont leurs passions animales et, ce faisant, marchent comme des bœufs vers l'abattoir. Satan emploie tous ces stratagèmes et ces séductions pour faire avancer les hommes sans qu'ils s'en rendent compte sur le chemin de la perdition; alors le Seigneur se lèvera de son trône et punira les habitants de la terre de leurs iniquités; alors la terre montrera son sang et ne couvrira plus ses morts. Le monde tout entier semble participer à une marche vers la mort. — Evangelism, 26.Te 179.3

    Le fléau est apporté aux nations païennes — Les nations qui se disent chrétiennes exportent ce poison dans les pays païens. On apprend aux indigènes à boire de l'alcool. Il est parmi eux des hommes intelligents qui protestent contre ce breuvage mortel et cherchent vainement à protéger leur pays de ses ravages. Les nations civilisées contraignent les indigènes à acheter du tabac, de l'alcool et de l'opium. Les passions de ceux-ci, stimulées par la boisson, les conduisent bientôt à une dégradation inconnue auparavant. C'est ainsi que la tâche du missionnaire chrétien dans ces pays est paralysée.Te 179.4

    De cette manière, par leur contact avec les peuples qui devraient leur apprendre à connaître le vrai Dieu, les païens sont initiés à des vices qui détruisent leurs tribus et leurs races. Et dans les régions enténébrées de la terre, les hommes civilisés sont haïs à cause de la malédiction qu'ils y ont apportée. — Rayons de Santé, 193, 194.Te 179.5

    Les Eglises chrétiennes même sont paralysées par ce mal — L'industrie et le commerce des boissons enivrantes sont une puissance dans le monde. Ils ont pour eux les forces combinées de l'argent, de l'habitude et du vice. Leur influence se fait sentir jusque dans l'Eglise. Des hommes directement ou indirectement enrichis par le trafic de l'alcool en sont membres et y jouissent de l'estime de tous. Beaucoup d'entre eux donnent libéralement aux œuvres de charité. Leurs contributions facilitent les entreprises de l'Eglise et soutiennent ses pasteurs. Ils s'attirent la considération qu'inspire la richesse. Les Eglises qui acceptent de tels membres encouragent virtuellement le commerce de l'alcool. Trop souvent, le pasteur n'ose pas s'élever contre ce mal. Il ne dit pas à ses paroissiens ce que le Seigneur a déclaré au sujet de l'œuvre du marchand de boissons alcoolisées, car il craint de les offenser, de diminuer sa popularité et de perdre son poste. — Idem, 194.Te 180.1

    Les pasteurs ont laissé tomber l'étendard de la vérité — Le Seigneur désapprouve les hommes qui vivent sur la terre en cette époque de péril et de corruption. Certains ministres de l'Evangile se sont éloignés de Dieu, d'autres, tout en prétendant croire au nom du Christ, ne font pas flotter l'étendard de la vérité. Les pasteurs ont peur de s'affirmer ouvertement en faveur de la prohibition; ils passent sous silence le fléau de l'alcoolisme, craignant de voir diminuer leur salaire ou de froisser les membres de leur église. Ils redoutent de perdre leur popularité en affirmant de façon nette et claire la vérité biblique et en faisant la distinction entre ce qui est sacré et ce qui est profane. En effet, beaucoup de membres d'église tirent leur revenu de façon directe ou indirecte du trafic de l'alcool.Te 180.2

    Ils n'ignorent pas qu'ils commettent un péché. Ils savent que le trafic de l'alcool attire sur ses victimes la honte, la misère, la dégradation, la mort, et qui plus est la perte éternelle de leur âme. Ceux qui s'enrichissent, directement ou indirectement, grâce à ce commerce, mettent dans leur caisse l'argent qui a contribué à la perte d'une âme humaine.Te 180.3

    Les églises dont certains membres tirent des revenus de la production ou de la vente des boissons alcoolisées se rendent responsables des conséquences de ce trafic. ...Te 180.4

    De l'argent souillé par le sang des âmes — Il se peut que le monde et l'Eglise louent un homme qui a tenté l'appétit de son prochain, puis a satisfait son besoin d'excitants; il se peut que l'on considère avec bienveillance celui qui a contribué à avilir l'homme qui fut créé à l'image de Dieu et à effacer virtuellement cette image; mais Dieu juge avec sévérité un tel homme et il inscrit sa condamnation dans le registre de mort. ...Te 180.5

    Il se peut qu'un tel homme fasse de beaux dons à l'Église; mais Dieu peut-il accepter l'argent qui a été extorqué à la famille de l'ivrogne? Cet argent est souillé par le sang des âmes et la malédiction divine l'accompagne. Dieu dit: “Car moi, l'Eternel, j'aime la justice, je hais la rapine avec l'iniquité.” Il se peut que l'Eglise loue la libéralité de celui qui apporte une telle offrande; mais si les yeux des membres d'église avaient été oints par le collyre céleste, ils n'appelleraient pas bien ce qui est mal, et justice ce qui est iniquité. Le Seigneur déclare: “Qu'ai-je affaire de la multitude de vos sacrifices? ... Quand vous venez vous présenter devant moi, qui vous demande de souiller mes parvis? Cessez d'apporter de vaines offrandes: j'ai en horreur l'encens.”Te 181.1

    “Vous fatiguez l'Eternel par vos paroles, et vous dites: En quoi l'avons-nous fatigué? C'est en disant: Quiconque fait le mal est bon aux yeux de l'Eternel, et c'est en lui qu'il prend plaisir! Ou bien: où est le Dieu de la justice?” — The Review and Herald, 15 mai 1894.Te 181.2

    La situation actuelle appelle le jugement divin — L'alcoolisme est en grande partie responsable de la méchanceté qui règne sur la terre et qui provoque actuellement les jugements de Dieu. Ne nous incombet-il pas de lutter de toutes nos forces contre ce terrible fléau? — Counsels on Health, 432.Te 181.3

    Une réforme est nécessaire — Une réforme importante en faveur de la tempérance est nécessaire. Le monde est rempli d'hommes et de femmes qui vivent pour satisfaire leurs plaisirs égoïstes. Leur esprit engourdi par les stimulants et les narcotiques est incapable de discerner entre le profane et le sacré. — Idem, 432.Te 181.4

    Dieu nous invite à venir en aide à l'alcoolique — Il se peut que votre prochain soit en train de se détruire en cédant à la tentation de l'alcool et du tabac. Il se peut qu'il soit en train d'irriter ses organes vitaux en faisant usage de stimulants trop forts. Il contribue ainsi à sa ruine, à celle de sa femme et de ses enfants qui n'ont aucune chance d'arrêter les pas de celui qui avance sur le chemin de la perdition. Dieu vous invite à venir travailler dans sa vigne et à faire tous vos efforts pour sauver votre prochain. — Manuscrit 87, 1898.Te 181.5

    En voyant cette triste situation et les terribles conséquences qu'entraîne l'usage de l'alcool, ne désirons-nous pas nous rallier à la cause de Dieu et employer toutes nos énergies à lutter contre ce grand fléau? — Evangelism, 265.Te 181.6

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