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Tempérance

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    Appendice

    Appendice A — Ellen G. White, ouvrier de la tempérance

    J'ai été chargée de parler de la tempérance — En tant que messagère du Seigneur, j'ai dû parler aussi de la tempérance. On m'a demandé d'aller dans de nombreux endroits pour traiter ce sujet devant de grandes assemblées. Pendant de longues années, j'ai été connue pour mes conférences sur la tempérance. — Manuscrit 140, 1905.Te 202.1

    Je considère comme un privilège d'avoir pu rendre témoignage à ce propos devant de nombreuses assemblées et dans beaucoup de pays. J'ai souvent parlé de ce sujet devant de grandes foules au cours de nos camps-meetings. — Lettre 78, 1911.Te 202.2

    Notre manière de présenter le sujet — Nous avons abandonné les sentiers battus du conférencier populaire, et nous avons recherché l'origine de l'intempérance dans le foyer, la nourriture familiale et le manque de sobriété durant l'enfance. Une nourriture stimulante crée un besoin de stimulants encore plus forts. L'enfant dont le goût est ainsi perverti et à qui on n'a pas appris à contrôler son appétit devient un alcoolique et un fumeur quelques années plus tard. Nous avons envisagé le problème en prenant ces considérations comme point de départ. Nous avons montré aux parents qu'ils ont le devoir de donner à leurs enfants une vue exacte de la vie et des responsabilités de chacun et de poser les bases qui leur assureront un caractère chrétien et intègre. Pour qu'elle réussisse pleinement, la grande tâche de la réforme doit débuter au foyer. — The Review and Herald, 23 août 1877.Te 202.3

    Une grande assemblée en faveur de la tempérance à Kokomo, Indiana — Le rédacteur du journal “Le Courrier de Kokomo” se rendit sur place le sabbat. Il fit savoir par des annonces que nous devions parler de la tempérance chrétienne sur les lieux du camp, le dimanche après-midi. ... Trois trains spéciaux pour les excursions amenèrent beaucoup de monde sur les lieux. Les gens d'ici s'intéressent vivement au problème de la tempérance. A 14h 30, nous nous sommes adressés à environ huit mille personnes en présentant le sujet sous l'angle moral et chrétien. Grâce à Dieu, nous avons été particulièrement clairs et détendus, et l'auditoire nous a écoutés avec la plus grande attention. — The Review and Herald, 23 août 1877.Te 202.4

    Prédications en faveur de la tempérance à Salem, dans l'Oregon — Le dimanche 23 juin 1873, j'ai parlé de la tempérance dans une église méthodiste de Salem (Oregon). L'auditoire était plus nombreux que d'habitude, et je me sentais détendue en traitant mon sujet favori: la tempérance. On m'a demandé de prendre à nouveau la parole au même endroit, le dimanche suivant le camp d'évangélisation, mais j'en ai été empêchée par une extinction de voix. Le mardi, cependant, je parlai de nouveau dans cette église. On m'a offert à maintes reprises d'exposer ce sujet dans plusieurs villes de l'Oregon, mais mon état de santé ne m'a pas permis de satisfaire à ces requêtes.Te 203.1

    Au début du mois d'août 1878, nous nous sommes arrêtés à Boulder City, dans l'Etat du Colorado, et nous avons eu le plaisir de voir la tente où frère Cornell tenait une série de réunions. ... Celle-ci avait été prêtée pour que l'on y tienne des assemblées en faveur de la tempérance et, après y avoir été invitée tout spécialement, je me suis adressée à de nombreux auditeurs attentifs. Bien que je sois fatiguée par mon voyage, le Seigneur m'a aidée à présenter de façon intéressante la nécessité de pratiquer une stricte tempérance. — Testimonies for the Church 4:290-297.Te 203.2

    L'éternité seule révélera ce qui a été accompli par ce genre de ministère, combien d'âmes, atteintes par le scepticisme, lasses du monde, ont été conduites auprès du grand Médecin qui désire sauver parfaitement tous ceux qui viennent à lui. Le Christ est un Sauveur ressuscité, et la “guérison est sous ses ailes”. — Témoignages pour l'Église 2:465.Te 203.3

    Unissons-nous à d'autres pour aider nos semblables — Le sabbat soir, j'ai pris la parole au Washingtonian Hall.*Il s'agit d'une maison dirigée par les dames du Martha Washington Home de Chicago, association qui se consacrait au relèvement des buveuses. ... Le dimanche aprèsmidi, au même endroit, j'ai parlé de la tempérance à une assemblée nombreuse qui m'a écoutée avec le plus grand intérêt. Je me sentais détendue et forte alors que je parlais de Jésus qui a pris sur lui les infirmités, les soucis et les anxiétés de l'humanité et qui a remporté la victoire pour nous. ...Te 203.4

    A la fin de la réunion, j'ai eu le plaisir d'être présentée au président du Washingtonian Home. Il m'a remerciée au nom de sa famille et de ses amis pour le plaisir qu'ils avaient eu à écouter mes remarques. J'ai été cordialement invitée à leur rendre visite lorsque je passerais de nouveau à Chicago, et je les ai assurés que je considérais cela comme un privilège. J'ai été heureuse d'avoir pu présenter la tempérance, telle que l'envisagent les chrétiens, aux pensionnaires de ce foyer pour alcooliques où l'on aide ces malheureux à vaincre le vice qui maintient tant de personnes dans un esclavage presque sans espoir. J'appris ensuite que parmi ceux qui sont obligés d'avoir recours à l'aide amicale du foyer, il y a des avocats, des médecins et même des pasteurs. — The Review and Herald, 10 février 1885.Te 203.5

    Réponses encourageantes — J'aborde résolument ce sujet (la tempérance), et il a une nette influence sur de nombreux esprits. J'entends souvent ce témoignage: “Je ne fume plus, je ne bois plus de vin, je ne fais usage d'aucun stimulant ou narcotique depuis que j'ai assisté à l'une de vos conférences sur la tempérance.” Ces personnes me disent alors: “Je dois me pénétrer de ces principes salutaires en vue de l'œuvre que je vais entreprendre, car je veux que d'autres connaissent les bienfaits dont je jouis. Cette réforme a fait beaucoup pour moi et pour tous ceux avec qui j'entre en contact. Je vais choisir la meilleure part, c'est-à-dire travailler avec le Christ en m'appuyant sur des principes bien établis et en tendant vers des buts précis, et gagner la couronne de vie réservée aux vainqueurs.” — Lettre 96, 1899.Te 204.1

    Dans nos assemblées publiques en Australie, nous avons pris particulièrement soin de présenter avec clarté les principes fondamentaux de la réforme. Généralement, quand je parlais le dimanche, je prenais pour thème la santé et la tempérance. Lors de quelques camps-meetings, ce sujet a été abordé chaque jour. En maints endroits, l'intérêt qu'a soulevé notre position à l'égard des stimulants et des narcotiques a amené les amis de la tempérance à assister à nos réunions et à approfondir leur connaissance des différentes doctrines de notre foi. — Manuscrit 79, 1907.Te 204.2

    Contact avec les membres de la W. C. T. U.*Women's Christian Temperance Union (Union féminine de tempérance chrétienne), fondée en 1874. à Melbourne — Le Dr M. G. Kellogg est venu me trouver pour me demander si je voulais avoir un entretien avec la présidente et la secrétaire de la W. C. T. U. Nous les avons invitées dans notre tente et nous avons passé un moment très agréable. La présidente est une stricte végétarienne qui n'a pas mangé de viande depuis quatre ans. Elle a un teint clair qui parle en faveur de ses habitudes d'abstinence. La secrétaire est une jeune femme. Toutes deux sont intelligentes. Elles montrèrent un vif intérêt pour tout ce qu'elles avaient entendu. Elles me prièrent de venir parler dans la belle salle où elles tiennent leurs réunions, et elles ont demandé à frère Starr d'écrire pour leur journal de tempérance.Te 204.3

    La présidente désirait que nous accordions nos efforts avec les leurs. “Soyez assurés, dirent-elles, que nous irons partout où il nous sera possible de faire briller notre lumière.” Elles parurent très satisfaites de voir, d'entendre et de constater que notre peuple possède et fait connaître les fruits de l'Esprit. Je donnai à chacune un exemplaire de Tempérance chrétienne, de la Tragédie des siècles à l'une, et de Patriarches et prophètes à l'autre. — Manuscrit 2, 1894.Te 205.1

    Efforts en faveur de l'éducation sanitaire — Le capitaine Press et sa femme, présidente de la W.C.T.U. de Victoria, étaient présents. Mme Press est venue me voir au camp et me demanda instamment de m'adresser à leur société. Lorsque j'eus fini de parler le dimanche, elle vint vers moi et me saisit la main en disant: “Je vous remercie de votre discours. Il m'a ouvert des horizons nouveaux et m'a fait une impression durable. Je ne perdrai jamais la force que j'en ai retirée.”Te 205.2

    Elle me présenta à son mari, un homme au visage noble. Il est pilote et occupe une situation très importante. Frère et sœur Starr ont dîné avec eux et ont éprouvé beaucoup de plaisir à faire leur connaissance. Mme Press, au nom de la W. C. T. U., nous a demandé avec insistance de donner des cours de cuisine diététique. Nous avons organisé une école de cuisine à Melbourne dans la salle adjacente à la salle de réunions de la W. C. T. U. A partir de mardi prochain, nous allons donner quatre leçons, une par semaine; nous apprendrons à préparer huit plats différents à chaque leçon. Ce projet a soulevé beaucoup d'enthousiasme. ...Te 205.3

    La meilleure société de Williamstown suit nos assemblées. M. Press et sa femme ont assisté à quelques-unes de nos réunions au camp-meeting. Ils disent que la Bible est maintenant pour eux un livre nouveau. Ils se rendent compte qu'elle contient une vérité précieuse qui fait leurs délices. — Manuscrit 6, 1894.Te 205.4

    Maintenir les relations — Mme Press, la présidente du W. C. T. U. de Victoria, et Mme Kirk, la secrétaire, sa sœur et deux dames âgées, ainsi que la nièce de Mme Press ont dîné avec nous. Nous avons fait la connaissance de Mme Press et de Mme Kirk à Melbourne. Elles viennent d'assister à une convention en faveur de la tempérance à Sydney. Nous avons eu un entretien agréable. Elles sont maintenant, tandis que j'écris, en train de visiter la région dans notre voiture. J'espère que ces sœurs vont être amenées à la connaissance de la vérité. Nous désirons tant voir les personnes intelligentes se convertir et proclamer la vérité. — Manuscrit 30, 1893.Te 205.5

    Des assemblées pour la tempérance en Nouvelle-Zélande — Quelques-uns des auditeurs ont été très intéressés par ce sujet. Le maire, le policier et plusieurs autres déclarèrent que c'était de beaucoup la meilleure prédication sur la tempérance qu'ils aient jamais entendu. Nous avons pensé que c'était une réussite et nous avons décidé de tenir une assemblée semblable le dimanche après-midi suivant. Malgré un ciel nuageux et une pluie menaçante, nous avons été bénis. Les auditeurs étaient plus nombreux que la fois précédente. Beaucoup de jeunes gens écoutaient avec intérêt; d'autres avaient un air grave. Ce fut un moment particulier. Une course de chevaux qui avait duré deux jours, et une exposition de bétail venaient d'avoir lieu. Cela avait tellement excité les gens que je craignais qu'ils ne soient pas attentifs. Ils avaient discuté de l'exposition agricole et de bétail pendant des semaines et l'avaient préparée pendant tout ce temps. J'ai pu ainsi parler à des personnes que je n'aurais pas pu rencontrer si cette occasion spéciale ne s'était pas présentée.Te 206.1

    Un jeune homme de dix-sept ans environ sanglota comme un enfant lorsque je lus l'histoire d'un jeune de dix-sept ans qui fut entraîné dans un débit de boissons et y but son premier verre d'alcool; il arriva ce qui arrive toujours: il perdit la raison. Après avoir pris cet alcool, le jeune ne se souvint absolument plus de rien. Une bagarre éclata dans le café, et l'on trouva dans la main de ce jeune homme un couteau qui avait servi à enlever la vie à un être humain: il fut accusé de meurtre et condamné à cinq ans de prison. C'était un récit touchant et il amena les larmes aux yeux de nombreux jeunes et de personnes âgées. — Lettre 68, 1893.Te 206.2

    L'attention des auditeurs soutenue par une façon inhabituelle d'aborder le sujet — J'ai parlé de la tempérance et j'en ai présenté le point de vue chrétien: la chute d'Adam, la promesse de l'Eden, la venue du Christ dans le monde, son baptême, ses tentations dans le désert et sa victoire. Tout cela pour donner à l'homme une autre chance qui lui permettrait de remporter la victoire en sa faveur, pour son compte, grâce aux mérites de Jésus-Christ. Le Christ vint pour donner à l'homme la force morale de résister aux tentations de l'appétit, de briser la chaîne qui le rend esclave de ses habitudes et de son intempérance, et de retrouver sa dignité morale. Dans les registres célestes, il bénéficie du titre d'homme, tel que Dieu le comprend.Te 206.3

    Cette manière de présenter le sujet était si différente de tout ce qu'ils avaient entendu sur la tempérance, que mes auditeurs écoutaient avec une grande attention. — Manuscrit 55, 1893.Te 206.4

    L'utilisation des Ecritures et du chant — L'après-midi, j'ai parlé sur la tempérance en utilisant le premier chapitre de Daniel comme Texte de base. Tout le monde m'écoutait avec attention et semblait surpris de me voir traiter ce sujet selon un point de vue biblique. Après avoir parlé de l'intégrité et de la fermeté des captifs hébreux, j'ai demandé au chœur de chanter: “Osez être un Daniel, osez rester seul! Osez montrer de la fermeté dans votre dessein, osez le faire connaître.” Les chanteurs firent résonner la mélodie de ce chant sur la chaire, puis l'assemblée se joignit à eux. Je repris ensuite mon exposé et je savais avant d'avoir fini que de nombreux auditeurs comprenaient mieux la signification de la tempérance chrétienne. Le Seigneur me donna de l'aisance et me bénit, et beaucoup de gens furent favorablement impressionnés. — Lettre 42, 1900.Te 206.5

    Un rendez-vous avec la W. C. T. U. — Lors d'une série de réunions tenues à la fin de l'année 1899 à Maitland, dans la Nouvelle-Galles du Sud, la présidente de la W. C. T. U. de la localité me demanda de leur parler un soir. Elle me dit qu'elles seraient très heureuses de m'entendre, ne serait-ce que dix minutes. Je lui demandai si elles ne pouvaient disposer que de dix minutes pour m'écouter, parce que parfois l'Esprit du Seigneur venait sur moi et j'avais à parler plus de dix minutes. “Oh! dit-elle, des personnes qui vous connaissent m'ont dit que vous ne parliez pas le soir, et j'ai proposé dix minutes, craignant de ne pas vous avoir si je demandais un temps plus long! Plus long sera votre discours, plus grande sera notre reconnaissance.”Te 207.1

    Je demandai à Mme Winter, la présidente, si elle avait l'habitude de lire un passage des Ecritures au début d'une réunion. Elle me répondit par l'affirmative. J'ai ensuite demandé le privilège de prier, ce qui me fut accordé avec plaisir. Je leur ai parlé avec aisance pendant une heure. Quelques-unes des dames présentes ce soir-là fréquentèrent ensuite les réunions sous la tente. — Manuscrit 79, 1907.Te 207.2

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