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Tempérance

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    Chapitre 2 — L'ouvrier de la tempérance

    Nécessité d'un travail personnel — Le travail missionnaire ne consiste pas simplement à prêcher. Il inclut aussi un travail personnel en faveur de ceux qui ont ruiné leur santé et qui ne sont plus capables, par leur faute, de maîtriser leurs appétits et leurs passions. On doit travailler tout autant pour ces âmes que pour celles qui sont plus favorisées. Notre monde est plein de gens qui souffrent. — Evangelism, 265.Te 101.3

    Donner l'exemple d'une maîtrise personnelle — Ceux qui ont la maîtrise d'eux-mêmes peuvent travailler en faveur du faible et de l'égaré. Ils s'occuperont de lui avec compréhension et patience. Ils lui enseigneront la bonne voie par leur propre exemple, puis ils chercheront à placer cette âme égarée dans un milieu favorable.Te 101.4

    “Depuis le temps de vos pères, vous vous êtes écartés de mes ordonnances, vous ne les avez point observées. Revenez à moi, et je reviendrai à vous, dit l'Eternel des armées. Et vous dites: En quoi devons-nous revenir?”Te 101.5

    Si quelqu'un parmi vous rencontre une âme hésitante, il doit la diriger. Chacun devrait travailler au salut des âmes. Chacun devrait se préparer à enseigner la science du salut. — Manuscrit 38, 1905.Te 102.1

    Faites preuve de compassion et de sympathie — Demandons-nous comment nous pouvons entrer en contact avec notre prochain. C'est en faisant preuve d'amour et de sympathie que nous y parviendrons le mieux. Si vous apprenez que des personnes sont malades et qu'elles ont besoin d'aide, allez auprès d'elles, essayez de soulager leur détresse. Tandis que vous agirez ainsi, la puissance de Dieu parlera à l'âme par l'intermédiaire de vos actes. — The General Conference Bulletin, 23 avril 1901.Te 102.2

    La sympathie et l'amour: les meilleurs moyens — Les hommes sont attirés par la sympathie et l'amour. De nombreuses personnes seront gagnées au Christ et à la réforme par ce moyen; il ne faut pas forcer et contraindre. La patience, l'impartialité, les attentions, la courtoisie du chrétien envers ceux qui ne voient pas la vérité comme lui exercent une puissante influence en faveur du bien. Nous devons apprendre à être indulgents et patients envers les nouveaux convertis. — Manuscrit 1, 1878.Te 102.3

    L'encouragement que procurent de petites attentions — N'oublions pas qu'il y a dans la vie de tout être humain des secrets que nul n'a le droit de pénétrer. La vie des hommes contient des pages profondément tristes, jalousement cachées aux regards indiscrets. On y trouve les dures et longues batailles avec l'adversité, les querelles de famille qui, jour après jour, minent le courage, la confiance et la foi. Ceux pour lesquels la vie n'est qu'un pénible combat peuvent être fortifiés ou encouragés par de délicates prévenances qui ne coûtent souvent qu'un effort affectueux; une poignée de main, par exemple, donnée par un ami sûr, vaut parfois plus que l'or ou l'argent. Des paroles bienveillantes peuvent être aussi précieuses que le sourire des anges. — Rayons de Santé, 331.Te 102.4

    Instruisez, mais ne critiquez pas — Ce n'est pas en relevant les défauts des autres que nous parviendrons à les réformer. Une telle méthode fera souvent plus de mal que de bien. Dans sa conversation avec la femme samaritaine, au lieu de dénigrer le puits de Jacob, le Sauveur lui parla du salut. Il lui dit: “Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit: Donne-moi à boire! tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t'aurait donné de l'eau vive.” Jean 4:10. Il amena ainsi la conversation sur le trésor dont il voulait lui faire part, offrant à cette femme quelque chose de meilleur que ce qu'elle possédait: l'eau vive, la joie et l'espérance de l'Evangile.Te 102.5

    Jésus nous a indiqué la méthode à suivre. Il faut offrir aux hommes ce qu'ils ne possèdent pas encore: la paix du Christ qui dépasse toute intelligence. Parlons-leur de la sainteté de la loi de Dieu, cette loi qui est l'expression de son caractère et qui révèle l'idéal qu'il voudrait voir atteindre par chacun d'eux. Montrons-leur combien la gloire impérissable du ciel est supérieure aux plaisirs inconstants du monde; entretenons-les de la liberté et du repos que nous offre le Christ. “Celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura jamais soif” (Jean 4:14), dit Jésus. Exaltez le Sauveur; répétez avec Jean-Baptiste: “Voici l'Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde.” Lui seul peut satisfaire les désirs du cœur et procurer la paix de l'âme. — Idem, 329, 330.Te 103.1

    Tact et sympathie — De tous les humains, les réformateurs doivent être les plus disposés à s'oublier, les plus affables, les plus courtois. Il faut que la véritable bonté se manifeste dans leur vie par des actes désintéressés. Le serviteur de Dieu qui manque d'amabilité, qui s'impatiente devant l'ignorance ou la méchanceté des autres, qui parle et agit sans avoir réfléchi, peut rebuter ceux qui l'entourent au point de s'aliéner totalement leurs cœurs.Te 103.2

    Nos paroles destinées à détourner les hommes de leurs erreurs doivent être empreintes de beaucoup de douceur, à la manière de la rosée matinale qui, après une période de sécheresse, tombe sur les plantes flétries et les ranime.Te 103.3

    Le dessein de Dieu est d'atteindre d'abord les cœurs. Parlons de la vérité avec amour, comptant sur Dieu qui seul peut réformer les vies. Le Saint-Esprit fera pénétrer jusqu'au fond de l'âme les mots ainsi prononcés.Te 103.4

    Par nature, nous sommes égocentriques et présomptueux. Mais en nous approchant du Christ, nous participons à sa nature et nous vivons sa vie. Son exemple admirable, la tendresse incomparable avec laquelle il partageait les sentiments des autres, pleurant avec ceux qui pleuraient, se réjouissant avec ceux qui étaient dans la joie, doit avoir une profonde influence sur tous ceux qui le contemplent. Par des paroles et des actions aimables, ils s'efforceront, à leur tour, d'aplanir le chemin de ceux qui sont las et découragés. — Idem, 330, 331.Te 103.5

    La drachme perdue — La drachme perdue dont nous parle la parabole évangélique, bien que tombée dans la poussière et les balayures de la maison, n'en était pas moins une pièce d'argent, et sa propriétaire s'en souvint. Ainsi, toute âme, quelque dégradée qu'elle soit, est précieuse aux yeux du Seigneur. La pièce de monnaie portait l'effigie du monarque et le nom du gouvernement qui l'avait émise; l'homme portait, lui aussi, lorsqu'il fut créé, l'image de Dieu. Bien que celle-ci ait été oblitérée par le péché, on en voit encore les traces. Dieu désire recouvrer chaque âme et faire réapparaître en elle son image de justice et de sainteté.Te 103.6

    Comme nous communions peu avec le Christ dans sa compassion pour les âmes dépravées, coupables, souffrantes, mortes dans leurs offenses et dans leurs péchés! La méchanceté de l'homme envers ses semblables est son plus grand forfait. Il en est beaucoup qui prétendent représenter la justice de Dieu et qui sont loin de manifester sa tendresse et son grand amour. Il arrive souvent que ceux envers lesquels ils se montrent si sévères sont assaillis par la tentation. Des paroles dures et méchantes les découragent et en font la proie facile du tentateur. — Idem, 215.Te 104.1

    Ne critiquons pas la brebis égarée — La parabole de la brebis perdue illustre de façon frappante l'amour du Christ pour l'âme égarée. Le berger laisse ses quatre-vingt-dix-neuf brebis à l'abri dans la bergerie et part à la recherche de celle qui s'est égarée et qui risque de périr. Quand il l'a trouvée, il la met sur ses épaules et revient l'âme inondée de joie. Il n'a pas fait de reproches à la brebis égarée. Il n'a pas dit: “Qu'elle s'en aille, si elle le désire!” Mais il a affronté le gel, la neige et la tempête pour sauver celle qui était perdue. Sans relâche, il a poursuivi ses recherches jusqu'à ce qu'il ait trouvé celle qui faisait l'objet de sa sollicitude.Te 104.2

    C'est ainsi que nous devons agir envers l'âme désorientée et abandonnée à elle-même. Nous devrions être prêts à sacrifier nos aises et notre confort lorsqu'une âme pour laquelle le Christ est mort est en péril. Jésus a dit: “Il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de repentance.” De même qu'il y eut de la joie lorsque la brebis perdue fut retrouvée, de même les vrais serviteurs du Christ devraient être heureux et reconnaissants lorsqu'une âme est sauvée de la mort. — Manuscrit 1, 1878.Te 104.3

    Le Christ, notre guide — Nous sommes appelés à travailler avec une énergie surhumaine, avec la puissance qui est en Jésus. Celui qui s'abaissa à prendre la nature humaine peut seul nous montrer comment nous devons mener le combat. Le Christ a remis son œuvre entre nos mains. Nous devons lutter avec Dieu, le supplier jour et nuit pour qu'il nous communique son invisible puissance. Celui qui s'attend à Dieu par Jésus-Christ obtiendra la victoire. — Témoignages pour l'Église 2:466.Te 104.4

    La gratitude de l'âme sauvée — Des esprits limités ne peuvent qu'imparfaitement saisir la valeur d'une âme. Avec quels sentiments de reconnaissance les âmes sauvées et rachetées ne se souviendront-elles pas des personnes qui furent l'instrument de leur salut! Nul alors ne regrettera son renoncement, ses efforts persévérants, sa patience, sa longanimité et les appels pressants qu'il a adressés aux âmes qui auraient été perdues s'il n'avait pas accompli son devoir ou s'était lassé de faire le bien. — Manuscrit 1, 1878.Te 104.5

    Notre moyen de vaincre — La prière est nécessaire si nous voulons triompher des tentations auxquelles nous sommes exposés chaque jour. Où que nous soyons, le danger nous menace. Ceux qui s'efforcent de libérer leurs semblables du vice et de la ruine sont particulièrement exposés à la tentation. En contact constant avec le mal, ils ont besoin de s'appuyer sur Dieu, de peur de se laisser corrompre. Ils sont peu nombreux, les échelons qui font descendre l'homme du pinacle de la sainteté à la dégradation et à la déchéance morale. Un seul instant suffit pour prendre des décisions qui engagent tout l'avenir. Un échec laisse l'âme sans défense, une mauvaise habitude non réprimée finit par devenir une chaîne d'acier qui lie l'homme tout entier.Te 105.1

    La raison pour laquelle un si grand nombre de chrétiens succombent à la tentation, c'est qu'ils n'ont pas les regards constamment fixés sur Jésus. Lorsque nous rompons notre communion avec Dieu, nous sommes sans défense. Ce ne sont ni nos bonnes intentions ni nos bonnes résolutions qui nous permettent de résister au mal. Il faut être des hommes de prière. Nos requêtes ne doivent pas être faibles et occasionnelles, mais ardentes, persévérantes et constantes. Il n'est pas toujours nécessaire de se mettre à genoux pour prier, mais prenons l'habitude de parler au Sauveur lorsque nous sommes seuls, lorsque nous marchons et lorsque nous travaillons. Que de notre cœur monte sans cesse une prière silencieuse, afin de recevoir la lumière, la sagesse et la force dont nous avons besoin. Que chaque respiration soit une prière. — Rayons de Santé, 382, 383.Te 105.2

    Une protection contre le mal assurée à ceux qui mettent en Dieu leur confiance — En tant que serviteurs de Dieu, nous devons chercher les hommes là où ils se trouvent, entourés de ténèbres, adonnés au vice. Mais nous n'en serons pas le moins du monde affectés si nous fixons les regards sur celui qui est notre soleil et notre bouclier. Si, en travaillant pour les âmes qui se perdent, nous mettons en Dieu notre espérance, nous ne serons pas confus. Le Christ habitant en nous, voilà notre sécurité. Sa présence nous remplira d'horreur pour tout ce qui est mal. Notre esprit peut être rendu semblable au sien au point que nos pensées et nos intentions soient en parfaite harmonie avec les siennes. — Idem, 383.Te 105.3

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