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Le Ministère de la bienfaisance

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    Chapitre 34—Notre responsabilité individuelle

    La multitude de ceux qui avaient cru
    n’étaient qu’un cœur et qu’une âme. Nul
    ne disait que ses biens lui appartinssent
    en propre, mais tout était commun entre
    eux. Les apôtres rendaient avec beaucoup
    de force témoignage de la résurrection du
    Seigneur Jésus. Et une grande grâce repo-
    sait sur eux tous. Car il n’y avait parmi eux
    aucun indigent ; tous ceux qui possédaient
    des champs ou des maisons les vendaient, apportaient
    le prix de ce qu’ils avaient
    vendu aux pieds des apôtres ; et l’on faisait
    des distributions à chacun selon qu’il en
    avait besoin. Actes 4 : 32-35.

    Un travail individuel confié aux disciples du Christ — Le Christ a confié à ses disciples un travail personnel, qui ne peut être fait par procuration. Apporter aux malades et aux pauvres ce dont ils ont besoin, proclamer l’Evangile à ceux qui se perdent, voilà des tâches qui ne doivent pas être abandonnées à des comités du à des œuvres de bienfaisance. L’Evangile éveille le sentiment des responsabilités personnelles, il exige des efforts individuels, le sacrifice de soi-même. “Rayons de santé”, p. 51 ( anc. éd. ).MB 199.1

    Recevoir pour donner — Le Christ nous exhorte par le prophète en ces termes : « Partage ton pain avec celui qui a faim ”, et « rassasie l’âme indigente » ; « si tu vois un homme nu, couvre-le ”, « fais entrer dans ta maison les malheureux ». Il nous dit encore : « Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. » Mais nos cœurs défaillent et notre foi faiblit, lorsque nous voyons la grandeur de la tâche et les moyens dont nous disposons. A l’instar d’André, devant les cinq pains d’orge et les deux petits poissons, nous nous écrions : « Qu’est-ce que cela pour tant de gens ? » Souvent nous hésitons, ne désirant pas donner tout ce que nous avons, dans la crainte de dépenser et de nous ruiner pour les autres. Mais Jésus dit « Donnez-leur vous-mêmes à manger. » Son ordre est une promesse : il possède la même puissance qu’il déploya pour nourrir la multitude qui se trouvait près de la mer.MB 199.2

    L’acte par lequel le Christ a pourvu aux nécessités temporelles d’une foule affamée sert d’image à une profonde leçon spirituelle destinée à tous nos ouvriers. Le Sauveur donna aux disciples ce qu’il avait reçu du Père ; les disciples distribuèrent ce don à la foule et les personnes présentes se passèrent les aliments les unes aux autres. Ainsi ceux qui sont unis au Christ recevront de lui le pain de vie, la nourriture céleste, et la distribueront à d’autres.MB 200.1

    Les disciples servirent de moyens de communication entre le Christ et le peuple. Il y a là un puissant encouragement pour ceux qui sont aujourd’hui ses disciples. Le Sauveur est le grand centre, la source de toute force. C’est de lui que ses disciples doivent recevoir leurs ressources. Les plus intelligents, les plus spirituels ne peuvent donner que dans la mesure où ils reçoivent. Ils ne tirent rien d’eux-mêmes pour les besoins de l’âme. Il nous est impossible de rien donner si nous n’avons reçu du Christ ; et nous ne sommes à même de recevoir qu’en tant que nous communiquons à d’autres. Aussi longtemps que nous transmettons, nous continuons de recevoir ; et plus nous donnons, plus nous recevons. C’est ainsi que nous pouvons constamment croire, nous confier, recevoir et dispenser.MB 200.2

    L’œuvre qui a pour but d’établir le royaume du Christ fera des progrès, bien qu’elle ne paraisse avancer que lentement, et même si des obstacles insurmontables semblent s’opposer à sa marche, cette œuvre étant celle de Dieu, lui-même fournira les moyens nécessaires ; il enverra du secours : de vrais disciples, sincères, dont les mains remplies seront tendues vers la multitude mourant d’inanition. Dieu n’oublie pas ceux qui s’efforcent, avec amour, de donner la Parole de vie aux âmes qui périssent, s’ils tendent leurs mains vers lui pour obtenir la nourriture qui rassasiera ces âmes. — “Jésus-Christ”, p. 168, 169.MB 200.3

    Le fardeau ne doit pas être placé sur des organisations — Nous sommes en danger, en travaillant pour le Seigneur, de trop compter sur ce que l’homme peut faire avec ses talents et son habileté. Ainsi nous perdons de vue le grand Chef des travaux. Trop souvent celui qui travaille pour le Christ n’a pas un sentiment assez vif de sa responsabilité personnelle. Il risque de se décharger de son fardeau sur des organisations, au lieu de compter sur celui qui est la source de toute puissance. Quand il s’agit de l’œuvre de Dieu, c’est une grande erreur de se confier dans la sagesse humaine ou dans le nombre. Le succès de l’œuvre accomplie par le Christ dépend bien moins du nombre ou du talent que de la pureté des intentions et d’une foi vraiment simple, sincère et absolument confiante. Des responsabilités personnelles doivent être assumées, des devoirs personnels accomplis, des efforts personnels réalisés en faveur de ceux qui ne connaissent pas le Christ. Au lieu de vous décharger de votre responsabilité sur quelqu’un que vous estimez plus richement doué que vous-même, travaillez selon vos capacités. — “Id.”, p. 169.MB 200.4

    Dieu procurera les moyens — Les moyens dont nous disposons peuvent paraître insignifiants pour les besoins de l’œuvre. Cependant des ressources abondantes s’offriront à nous si seulement nous voulons marcher en avant par la foi, croyant à la puissance divine qui suffit à tout. Si l’œuvre est de Dieu, il pourvoira lui-même aux moyens nécessaires à son accomplissement. Celui qui compte sur lui, sincèrement et avec simplicité, se trouvera récompensé. Le peu qui sera employé au service du Seigneur du ciel, d’une manière prudente et économe, s’accroîtra au moment même de la distribution. La petite provision de nourriture que le Christ tenait en sa main ne diminua point tant que la multitude affamée ne fut pas rassasiée. Si nous nous dirigeons vers la source de toute puissance, les mains de la foi ouvertes pour recevoir, nous serons soutenus dans notre œuvre, même au milieu des circonstances les plus défavorables, et nous serons à même de donner à d’autres le pain de vie. — “Id.”, p. 170.MB 201.1

    Risquer quelque chose pour sauver les âmes — Dans cette grande œuvre on craint de courir le risque de faire des dépenses inutiles. Pourquoi, demandera-t-on, dépenser de l’argent, si des âmes ne sont pas sauvées ? Pourquoi engager inutilement une partie des moyens dont on dispose ? Mais ne vaut-il pas mieux agir que de se croiser les bras ? Nul ne sait ce qui réussira, ceci ou cela. Les hommes investissent des moyens, et on trouve tout naturel qu’ils fassent de lourdes pertes. Mais dans la cause de Dieu on est vite effrayé. L’argent dépensé semble une perte sèche si des âmes ne sont pas sauvées immédiatement. N’oublions pas que l’argent que l’on investit si chichement dans la cause de Dieu sera dans peu de temps jeté aux idoles, aux taupes et aux chauves-souris. Lorsque la réalité des scènes éternelles se déploiera devant nous, l’argent n’aura plus aucune valeur.MB 201.2

    Le Seigneur désire que les hommes risquent tout pour sauver les âmes qui se perdent. Ceux qui ne veulent rien faire, jusqu’à ce que tout soit clair devant eux, n’auront pas l’avantage de voir progresser la vérité. On a besoin aujourd’hui d’ouvriers qui vont de l’avant, dans les ténèbres comme dans la lumière, qui sont vaillants malgré le découragement et les espoirs déçus, d’ouvriers qui œuvrent par la foi, avec larmes et persévérance, semant le long des eaux, et se confiant dans le Seigneur. - “The True Missionary”, janvier 1894.MB 201.3

    Chaque dollar est nécessaire — La fin de toutes choses est proche. Le Seigneur invite les hommes à s’engager dans un service actif, en vue de sauver des âmes. Guidés par le Saint-Esprit, ces hommes géreront sagement les fonds qui leur sont confiés, les dépenseront selon la grandeur et l’importance de l’œuvre qui doit être accomplie. ...MB 201.4

    Le Seigneur, le Dieu du ciel, recherche des hommes qui abandonneront leurs idoles, qui réprimeront tout désir extravagant, supprimeront tout ce qui n’est que parade et ornement, et pratiqueront l’économie dans l’achat de leurs vêtements et de leur ameublement. Ne dépensez pas un franc en futilités. Votre argent signifie le salut des âmes ; ne le gaspillez pas en bijoux, en or ou en pierres précieuses. ...MB 202.1

    Vous pouvez donner des milliers de dollars à la cause de Dieu et cependant un dollar, un franc mal dépensé aurait pu être utile. Chaque franc est nécessaire, chaque centime peut être utilisé et investi de telle manière qu’il vous rapportera un trésor impérissable. Mes chers amis, qui aimez Dieu et désirez le servir de tout votre cœur, je voudrais que vous vous posiez cette question, quand vous dépensez de l’argent : Est-ce que je glorifie le Seigneur, ou est-ce que je satisfais mes désirs humains ? Est-ce que j’emploie cet argent que je tiens dans la main pour mon plaisir, pour faire des cadeaux à mes enfants ou à mes amis, ou est-ce que je suis ouvrier avec le Christ, un modèle pour tous ceux qui s’efforcent de glorifier Dieu ? Souvenons-nous de ces paroles : « Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu. » “Lettre” 90, 1895.MB 202.2

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