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Le Ministère de la bienfaisance

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    Chapitre 3—Esaïe 58 — Une prescription divine

    La religion pure et sans tache, devant
    Dieu notre Père, consiste à visiter les orphelins
    et les veuves dans leurs afflictions,
    et à se préserver des souillures du monde. Ja.1:27.

    Le chapitre qui définit notre œuvre — Le chapitre cinquante-huit d’Esaïe doit être considéré comme un message pour notre temps, qu’il faut proclamer sans se lasser. — “Special Testimonies”, série B, no 8, MB 25.1

    Que dit le Seigneur au chapitre 58 d’Esaïe ? Tout ce chapitre est de la plus haute importance. - Testimonies”, vol. VIII, p. 159. MB 25.2

    Il m’a montré que je devais attirer l’attention de notre peuple sur ce chapitre. Qu’il le lise soigneusement et comprenne le genre de ministère qui vivifiera nos églises. L’œuvre de l’Evangile doit être accomplie par l’exercice de notre libéralité aussi bien que par nos travaux. Lorsque vous êtes en présence de gens qui sont dans le besoin, aidez-les ; s’ils ont faim, donnez-leur à manger. En agissant de cette manière vous vous associez au ministère du Christ, car son œuvre a été une œuvre de bienfaisance. Que nos membres soient partout encouragés à y prendre part. - Manuscrit” 7, 1908.MB 25.3

    L’œuvre esquissée -, Veuillez lire Esaïe 58 : « Est-ce là le jeûne auquel je prends plaisir, un jour où l’homme humilie son âme ? Courber la tête comme un jonc, et se coucher sur le sac et la cendre, est-ce là ce que tu appelleras. un jeûne, un jour agréable à l’Eternel? Voici le jeûne auquel je prends plaisir : Détache les chaînes de la méchanceté, dénoue les liens de la servitude, renvoie libres les opprimés, et que l’on rompe toute espèce de joug ; partage ton pain avec celui qui a faim, et fais entrer dans ta maison les malheureux sans asile ; si tu vois un homme nu, couvre-le, et ne te détourne pas de ton semblable. Alors ta lumière poindra comme l’aurore, et ta guérison germera promptement; ta justice marchera devant toi, et la gloire de l’Eternel t’accompagnera. Alors tu appelleras, et l’Eternel répondra; tu crieras, et il dira : Me voici! Si tu éloignes du milieu de toi le joug, les gestes menaçants et les discours injurieux, si tu donnes ta propre subsistance à celui qui a faim, si tu rassasies l’âme indigente, ta lumière se lèvera sur l’obscurité, et tes ténèbres seront comme le midi. L’Eternel sera toujours ton guide, il rassasiera ton âme dans les lieux arides, et il redonnera de la vigueur à tes membres ; tu seras comme un jardin arrosé, comme une source dont les eaux ne tarissent pas. »MB 25.4

    Tel est le travail qui nous incombe. Toutes nos prières et tous nos jeûnes n’ont aucune valeur si nous n’accomplissons pas résolument cette œuvre. Des obligations sacrées reposent sur nous. Notre devoir est nettement défini. Le Seigneur nous a parlé par son prophète, et ses pensées ne sont pas celles qu’imaginent des mortels aveugles et égoïstes. Il regarde au cœur. Si l’égoïsme y domine, il le voit. Nous pouvons chercher à cacher à nos frères et sœurs notre vrai caractère, Dieu le connaît. Rien ne se dérobe à sa vue.MB 26.1

    Le jeûne auquel le Seigneur prend plaisir est ici décrit. Il consiste à partager son pain avec l’affamé et à recueillir chez soi le pauvre. Il ne faut pas attendre que ceux-ci viennent à vous. Ce n’est pas à eux de réclamer entretien et demeure, c’est à vous de les offrir. Vous devez saisir d’une main le bras puissant qui sauve, et de l’autre relever l’opprimé. Vous ne pouvez jeûner en tenant d’une main le bras de Dieu alors que l’autre s’occupe de vos propres plaisirs.MB 26.2

    Si vous vous engagez dans cette œuvre de miséricorde et d’amour, s’avérera-t-elle trop difficile pour vous ? Craignez-vous de succomber sous un fardeau trop lourd pour vos épaules et que votre famille soit privée de votre assistance et de votre influence? Non, non, Dieu a eu bien soin d’éliminer tout doute à cet égard, en vous faisant une promesse qu’il accomplira si vous êtes obéissants. Cette promesse rassure les plus exigeants, les plus hésitants. « Alors ta lumière poindra comme l’aurore, et ta guérison germera promptement. » Croyez seulement que celui qui a fait cette promesse est fidèle. Il peut renouveler les forces physiques. Il y a plus : il nous assure qu’il le fera. Mais la promesse ne s’arrête pas là : « Ta justice marchera devant toi, et la gloire de l’Eternel t’accompagnera. » Dieu édifiera autour de vous une forteresse. La promesse va plus loin encore : « Alors tu appelleras, et l’Eternel répondra tu crieras, et il dira : Me voici ! » Si nous mettons de côté l’oppression, si nous ne prononçons pas paroles vaines, si nous nous occupons du malheureux, « alors, est-il ajouté, ta lumière se lèvera sur l’obscurité, et tes ténèbres seront comme le midi, l’Eternel sera toujours ton guide, il rassasiera ton âme dans les lieux arides, et il redonnera de la vigueur à tes membres ; tu seras comme un jardin arrosé, comme une source dont les eaux ne se tarissent pas. » - “Testimonies”, vol. II, p. 33-35.MB 26.3

    La double réforme d’Esaïe 58 — L’œuvre spécifiée dans ce chapitre d’Esaïe est celle que Dieu exige de son peuple. C’est une œuvre qu’il a lui-même recommandée. A l’observation des commandements de Dieu et à la réparation de la brèche faite à un précepte du Décalogue, il faut ajouter la compassion pour l’humanité souffrante. Nous devons manifester un amour suprême envers le Seigneur, exalter son mémorial, foulé aux pieds par les hommes, et avec cela faire preuve de bienveillance, de miséricorde et de tendre pitié pour la race déchue. « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » En tant que peuple, prenons cette œuvre à cœur. L’amour au service de l’humanité souffrante donne une signification et une puissance à la vérité. — “Special Testimonies”, série A, no 10, p. 3, 4.MB 27.1

    Une véritable interprétation de l’Evangile — Ce n’est que par un service désintéressé envers les nécessiteux que nous pourrons faire une démonstration pratique de la vérité évangélique. « Si un frère ou une sœur sont nus et manquent de la nourriture de chaque jour, et que l’un de vous leur dise : Allez en paix, chauffez-vous et vous rassasiez ! et que vous ne leur donniez pas ce qui est nécessaire au corps, à quoi cela sert-il ? Il en est ainsi de la foi : si elle n’a pas les œuvres, elle est morte en elle-même. » « Maintenant ces trois choses demeurent : la foi, l’espérance et la charité ; mais la plus grande de ces choses, c’est la charité. »MB 27.2

    La prédication de l’Evangile comprend beaucoup plus qu’un simple sermon. Il faut instruire l’ignorant, relever le découragé, guérir le malade. La voix humaine doit jouer son rôle dans l’œuvre de Dieu. Que des paroles de tendresse, de sympathie et d’amour témoignent en faveur de la vérité. La prière fervente rapproche les anges de nous. ...MB 27.3

    Le Seigneur vous aidera à réussir dans ce travail, ... lorsque vous vivrez et pratiquerez ce qu’il comprend. S’occuper du corps en même temps que de l’âme, voilà la véritable interprétation de l’Evangile. ,Review and Herald”, 4 mars 1902.MB 27.4

    Le conseil est positif — Je n’ai pas de crainte pour les ouvriers qui sont engagés dans l’œuvre décrite au chapitre 58 d’Esaïe. Ce chapitre est explicite, et assez clair pour tous ceux qui désirent faire la volonté de Dieu. De nombreuses occasions d’être en bénédiction à l’humanité s’offrent à chacun de nous. Le message du troisième ange ne doit pas occuper la seconde place dans cette œuvre, mais en faire partie. Il peut exister, et il existe vraiment, un danger d’étouffer les grands principes de la vérité en accomplissant l’œuvre qui nous est confiée. Celle-ci doit être au message ce que la main droite est au corps. Les nécessités spirituelles de l’âme doivent être maintenues au premier plan. — “Lettre” 24, 1898 MB 27.5

    L’œuvre que le Seigneur nous a confiée — Je ne saurais trop insister auprès de tous nos membres d’église, de tous ceux qui sont de vrais missionnaires, de tous ceux qui croient au message du troisième ange, de tous ceux qui « retiennent leurs pieds pendant le sabbat ”, en leur disant de méditer sur le message du cinquante-huitième chapitre d’Esaïe. L’œuvre de bienfaisance recommandée dans ce chapitre est celle que Dieu réclame de son peuple aujourd’hui. C’est l’œuvre même du Seigneur. Nous ne sommes pas laissés dans le doute au sujet de son application et du temps où elle doit s’accomplir, car voici ce que nous lisons : « Les tiens rebâtiront sur d’anciennes ruines, tu relèveras des fondements antiques ; on t’appellera réparateur des brèches, celui qui restaure les chemins, qui rend le pays habitable. » Vers. 12. Mémorial divin, signe de son œuvre en créant le monde, le sabbat du septième jour a été changé par l’homme de péché. Le peuple de Dieu a un travail spécial à accomplir en réparant la brèche qui a été faite à la loi divine, et plus nous approchons de la fin, plus urgente devient cette œuvre. Tous ceux qui aiment Dieu prouveront qu’ils portent son sceau en gardant ses commandements. ...MB 28.1

    Lorsque l’Eglise accepte d’accomplir l’œuvre que le Seigneur lui a confiée, voici la promesse qui lui est faite : « Ta lumière poindra comme l’aurore, et ta guérison germera promptement ta justice marchera devant toi, et la gloire de l’Eternel t’accompagnera. » ,Testimonies”, vol. VI, p. 265-267.MB 28.2

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