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Le Ministère de la bienfaisance

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    Chapitre 28—Adoption d’enfants

    Que des familles adoptent des enfants — Une œuvre spéciale doit être accomplie pour les enfants plus avancés en âge. Que les familles adventistes qui le peuvent adoptent ces enfants, et elles en recevront des bénédictions. — “Lettre” 205, 1877.MB 175.1

    Il en est qui n’ont pas d’enfants et qui pourraient faire beaucoup de bien en en adoptant. Ceux sur qui ne repose pas la responsabilité de proclamer la Parole de Dieu et de travailler directement au salut des âmes peuvent s’engager dans d’autres branches de l’œuvre. S’ils sont consacrés au Seigneur, et qualifiés pour modeler l’esprit humain, ils auront la bénédiction d’en haut en se chargeant des enfants des autres.MB 175.2

    Mais nous devons tenir compte en premier lieu de ceux des croyants. Il y a parmi les observateurs du sabbat un très grand nombre de familles nombreuses dont on, ne s’occupe pas. Beaucoup de parents donnent la preuve qu’ils n’ont pas appris du Christ les leçons qui feraient d’eux les sûrs gardiens de leurs enfants. Ceux-ci n’en reçoivent pas l’enseignement approprié. Et il y a parmi nous bien des enfants que la mort a privés des soins de leurs parents. Il en est qui pourraient s’en charger et chercher à former leurs caractères, selon les principes bibliques. -,,Manuscrit” 35, 1896.MB 175.3

    Dieu a en ce monde un peuple, et il en est beaucoup qui peuvent adopter des enfants et en prendre soin comme si c’étaient ceux du Seigneur. - ,Lettre” 68, 1899.MB 175.4

    Enfants de croyants — Le Seigneur voudrait que chaque église comprenne l’obligation religieuse qui lui incombe en adoptant les bébés des parents morts dans la foi. Que des familles prennent chez elles ces petits orphelins. - ,Manuscrit” 44, 1900.MB 175.5

    Conseil à un couple sans enfants — Vous n’avez pas compris qu’il vous était demandé de vous intéresser aux autres, de vous mettre à leur place, et de vous occuper des petits qui ont le plus besoin d’aide. Vous ne vous êtes pas occupés de secourir ceux qui en avaient le plus besoin.MB 175.6

    Si vous aviez eu des enfants nécessitant vos soins et votre affection, vous ne vous seriez pas tant repliés sur vous-mêmes en pensant à vos propres intérêts. Si ceux qui n’ont pas d’enfants, et que Dieu a établis économes de ses biens, consentaient à s’occuper des petits qui ont besoin d’affection et d’être assistés par les biens de ce monde, ils seraient bien plus heureux. Aussi longtemps que les jeunes qui ne jouissent pas des soins paternels ni de la tendresse d’une mère sont exposés aux influences corruptrices des derniers jours, c’est le devoir de quelques-uns de remplacer leurs pères et leurs mères. Apprenez à leur témoigner de l’affection et de la sympathie.MB 176.1

    Tous ceux qui professent avoir un Père dans les cieux, sur lequel ils peuvent compter et qui finalement les prendra dans la demeure qu’il leur a préparée, doivent avoir le sentiment qu’une obligation solennelle repose sur eux. Ils seront les amis de ceux qui en sont dépourvus, des pères pour les orphelins, des protecteurs pour les veuves et des bienfaiteurs de l’humanité en se rendant utiles en ce monde. Beaucoup n’ont pas vu ces choses sous leur vrai jour. S’ils ne vivent que pour eux-mêmes, ils n’auront de force que pour cela. — “Testimonies”, vol. II, p. 328, 329.MB 176.2

    Est-ce la volonté de Dieu ? — L’adoption d’un enfant, spécialement un bébé, comporte une sérieuse responsabilité. On ne saurait la considérer à la légère. ... Chacun doit se poser cette question : En agissant ainsi, est-ce que je satisfais simplement mon propre désir, ou est-ce un devoir que le Seigneur m’a prescrit ? Est-ce sa volonté ou la mienne Nous devons tous être ouvriers avec Dieu. Nul n’échappe à cette règle. Vos talents ne vous appartiennent pas, vous ne pouvez les employer au gré de votre fantaisie. Demandez-vous : Qu’est-ce que le Seigneur veut que je fasse des talents qu’il m’a confiés ? — “Manuscrit” 35, 1896.MB 176.3

    Pesez les mobiles — Nous devons sonder sérieusement nos cœurs et peser nos mobiles. L’égoïsme peut nous amener à faire ce qui paraît à nos yeux désintéressé et digne d’être accompli. La raison qui en pousse plusieurs à adopter des enfants : le désir d’avoir quelqu’un sur qui porter son affection, prouve que leur cœur n’est pas centré sur le Christ, ni absorbé par son œuvre. — “Ibid.”MB 176.4

    Les pasteurs doivent-ils adopter des enfants ? — On m’a posé la question suivante : Une femme de prédicateur devrait-elle adopter de petits enfants ? Voici ma réponse : Si elle n’a aucune inclination, aucune capacité pour faire du travail missionnaire en dehors de son foyer, si elle a le sentiment que son devoir est de prendre des orphelins et de se dévouer pour eux, elle peut accomplir une bonne œuvre. Mais que le choix des enfants se fasse d’abord parmi ceux dont les parents étaient observateurs du sabbat. Dieu bénira les personnes qui partageront généreusement leur foyer avec ces déshérités.MB 176.5

    Mais si la femme du prédicateur peut elle-même prendre une part active à l’œuvre qui consiste à éduquer d’autres personnes, elle devrait y consacrer ses facultés, être la véritable auxiliaire de son mari en l’assistant dans son ministère, en se perfectionnant intellectuellement et en collaborant à la proclamation du message. La voie est ouverte devant les femmes humbles et consacrées, ennoblies par la grâce du Christ, pour visiter ceux qui ont besoin d’assistance et apporter la lumière aux âmes découragées. Elles peuvent relever ceux qui sont abattus en priant avec eux et en leur montrant le Christ au lieu de consacrer leur temps et leur force à un petit être qui réclame des soins constants. Elles ne devraient pas se lier ainsi les mains volontairement. — “Témoignages”, vol. II, p. 609, 610.MB 177.1

    Dieu a peut-être retiré sa bénédiction — Une famille bien organisée, bien disciplinée, exercera une puissante influence pour le bien. Mais si vous n’avez pas d’enfants, il se peut que le Seigneur ait de bonnes raisons de ne pas vous accorder cette bénédiction. Il ne faudrait pas en conclure que c’est la preuve que vous devriez en adopter un. Cela ne pourrait être vrai qu’en certains cas. Si le Seigneur vous demande d’élever un enfant, alors n’hésitez pas. Mais en général il ne serait pas sage pour une femme de pasteur de se charger d’une telle responsabilité.MB 177.2

    Si une femme de pasteur seconde son mari dans l’œuvre du salut des âmes, elle se livre à l’occupation la plus importante qui soit. Les soins d’un petit être risqueraient de l’absorber au point qu’elle ne puisse plus assister aux réunions et faire des visites missionnaires. Même si elle accompagnait son mari, l’enfant serait trop souvent un sujet de conversation, et les visites s’en ressentiraient. Ceux que le Seigneur a appelés à être ses collaborateurs ne sauraient avoir d’idoles qui détournent et absorbent leurs pensées et leur affection. — “Manuscrit” 35, 1896.MB 177.3

    Garder une juste notion de ses responsabilités — Nous devons avoir une haute idée de l’œuvre que nous accomplissons. N’assumons pas un fardeau trop lourd en prenant soin d’un bébé. Cette œuvre doit être faite par d’autres. Nous avons une œuvre spéciale consistant à éduquer des enfants plus âgés. Que les familles qui le peuvent adoptent ces petits ; elles en recevront des bénédictions. — “Testimonies”, vol. VI, p. 246, 247.MB 177.4

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