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Le Ministère de la bienfaisance

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    Chapitre 2—La sympathie du Christ pour l’humanité souffrante

    Le Christ a souffert lui-même avec l’humanité souffrante- Le Christ s’est identifié avec l’humanité souffrante. Il a repris sa propre nation pour avoir mal agi envers le prochain. Il a déclaré que ceux qui négligent les faibles, ceux qui en abusent ou ceux qui leur témoignent de l’intérêt font tout cela à lui-même. Il ne nous a pas laissés dans les ténèbres à cet égard : il a répété maintes fois les mêmes leçons sous différentes formes. Il convoque les acteurs au grand jour des rétributions finales, et il déclare que ce que l’on a fait à l’un des plus petits de ses frères, c’est à lui-même qu’on l’a fait. « C’est à moi que vous l’avez fait », dit-il, ou « c’est à moi que vous ne l’avez pas fait ».MB 19.1

    Il est notre substitut, notre sécurité. Il se met à la place de l’humanité: il est affecté comme l’est le plus faible de ses disciples. Telle est la sympathie du Christ, qui n’est jamais un spectateur indifférent des souffrances de ses enfants. Il n’est aucune blessure, si légère soit-elle, provenant des paroles ou des actes, qui ne touche le cœur de celui qui a donné sa vie pour l’humanité déchue. N’oublions pas que le Christ est le grand cœur d’où provient le sang qui coule dans nos veines. Il est la tête d’où procèdent les nerfs qui aboutissent aux membres les plus insignifiants de notre être. Quand un membre du corps, avec lequel le Christ est si mystérieusement associé, souffre, la douleur est ressentie par le Sauveur.MB 19.2

    L’Eglise ne se réveillera-t-elle pas ? Ses membres ne sympathiseront-ils pas avec le Christ, de façon à traiter avec tendresse toutes les brebis et tous les agneaux de son troupeau ? Par amour pour eux, Jésus, la Majesté du ciel, s’est abaissé lui-même ; il est descendu dans un monde plongé dans la souillure du péché. Il travailla jour et nuit pour instruire, relever un peuple ingrat et désobéissant, et lui apporter la joie. Par amour pour les hommes perdus, il se fit pauvre, afin que par sa pauvreté nous fussions enrichis. Pour eux, il se dépouilla lui-même; pour eux, il endura la privation, la moquerie, le mépris, la souffrance et la mort. Pour eux, il prit la forme d’un serviteur. Il est notre modèle. Ne voulons-nous pas l’imiter ? Ne voulons-nous pas prendre soin de l’héritage du Seigneur ? Ne voulons-nous pas témoigner une tendre compassion pour ceux qui s’égarent, qui sont tentés et éprouvés ? ,,Lettre” 45, 1894.MB 19.3

    Touché par nos infirmités — Le Christ, notre substitut, fut un « homme de douleur ”, habitué à la souffrance. Il passa toute sa vie terrestre à travailler en faveur de l’héritage qu’il était venu racheter à un prix infini. Il fut touché par nos infirmités. Par son sang versé sur le Calvaire, il nous adopte comme ses enfants, il fait de nous l’objet de sa tendre sollicitude. Et pour que nous puissions recevoir tout ce qui nous est nécessaire : matériellement et spirituellement, il exhorte ceux qui font partie de son Eglise, en ces termes : «Toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites.» - “Manuscrit” 40, 1899.MB 20.1

    Le Christ est venu soulager la souffrance — Ce monde est un vaste hôpital; mais le Christ est venu pour guérir les malades et procurer la délivrance aux captifs de Satan. Il était lui-même santé et force. Il communiquait sa vie aux malades, aux affligés, aux possédés, et ne renvoyait aucun de ceux qui accouraient à lui pour obtenir la guérison. Le Sauveur n’ignorait pas que ceux qui imploraient son secours étaient souvent responsables de leurs maux ; néanmoins il ne refusait jamais de leur rendre la santé. Quand une force issue du Christ se communiquait à ces pauvres âmes, elles étaient convaincues de péché, et plusieurs étaient délivrées de leurs maladies spirituelles aussi bien que de leurs maladies physiques. L’Evangile possède toujours la même puissance ; pourquoi donc ne serions-nous pas témoins aujourd’hui des mêmes résultats ?MB 20.2

    Le Christ ressent le contrecoup des malheurs de tous ceux qui souffrent. Lorsque de mauvais esprits tourmentent un corps humain, il éprouve les effets de la malédiction ; et si la fièvre dessèche le courant de la vie, il ressent une intense souffrance. Il est tout aussi désireux de guérir les malades aujourd’hui qu’il l’était quand il vivait sur la terre. Les serviteurs du Christ sont ses représentants et ses instruments de travail ; par leur intermédiaire il désire exercer son pouvoir guérisseur. — “Jésus-Christ”, p. 455.MB 20.3

    Seul le Christ a connu tous les chagrins et toutes les tentations auxquels les êtres humains peuvent être exposés. Nul ne fut plus tenté que lui et nul autant que lui n’eut à supporter l’écrasant fardeau du péché et des souffrances humaines. Jamais personne ne fut doté d’une puissance de sympathie aussi grande et aussi tendre. Participant à toutes les expériences de l’humanité, il pouvait non seulement compatir, mais encore souffrir avec tous ceux qui luttaient contre la tentation. “Education”, p. 74, 75.MB 20.4

    Le Christ fut riche et pauvre à la fois — Le Christ se fit pauvre, afin que par sa pauvreté nous puissions devenir riches en ce qui concerne le caractère, et comme lui être « une odeur de vie, donnant la vie ». En s’identifiant avec les pauvres, il pouvait compatir à leur misère. Son humanité pouvait comprendre leur humanité et les aider à tendre à la perfection en contractant de bonnes habitudes et un noble caractère. Il pouvait leur apprendre comment se faire un trésor impérissable dans les cieux. Il devint un avec l’humanité, , participant à ses souffrances et à ses afflictions, afin que, par son caractère exempt de souillure, ses disciples puissent devenir participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde. Le Christ était aussi une joie pour le riche, car il pouvait lui enseigner comment sacrifier ses biens terrestres pour sauver les âmes qui périssent dans les ténèbres de l’erreur. “Lettre” 150, 1899.MB 21.1

    Cultiver la compassion et la sympathie du Christ — Le Christ éprouva une tendre sympathie pour l’humanité déchue et souffrante. Si vous désirez devenir ses disciples, il vous faut cultiver la compassion et la sympathie. Un vif intérêt pour les souffrances d’autrui doit remplacer l’indifférence devant les malheurs humains. La veuve, l’orphelin, le malade et le mourant auront toujours besoin d’aide. Il y a là une bonne occasion de prêcher l’Evangile - de parler de Jésus, notre espérance et notre consolation. Quand le corps souffrant a été guéri, et que vous avez manifesté de l’intérêt pour celui qui est affligé, alors le cœur s’ouvre, et vous pouvez y verser le baume céleste. Si vous regardez à Jésus, si vous recevez de lui la connaissance, la force et la grâce, vous pouvez communiquer à d’autres la consolation, parce que le Consolateur est avec vous. “Medical Missionary”, janvier 1891.MB 21.2

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