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Le Ministère de la bienfaisance

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    Chapitre 41—Bénédictions reflétées

    La loi de l’action et de la réaction — La sagesse divine a établi, dans le plan du salut, la loi de l’action et de la réaction, de sorte que l’œuvre de la bienfaisance dans toutes ses ramifications est doublement bénie. Celui qui donne aux nécessiteux leur est en bénédiction et il est béni lui-même dans une plus grande mesure encore. Dieu aurait pu atteindre son but en sauvant les pécheurs sans l’aide des hommes, mais il savait que ceux-ci ne pouvaient être heureux sans participer à la grande œuvre qui les amènerait à cultiver le renoncement et l’amour du prochain. Pour que l’homme ne soit pas frustré des fruits bénis de la charité, notre Rédempteur décida de l’associer à son œuvre. — “Témoignages”, vol. I, p. 415.MB 227.1

    C’est lorsque nous nous donnons à Dieu pour le service de l’humanité qu’à son tour il se donne à nous. Nul ne peut ouvrir son cœur au Seigneur et lui consacrer sa vie pour transmettre au monde les bénédictions qui lui sont destinées sans en être lui-même enrichi. — “Jésus et le bonheur”, p. 89.MB 227.2

    Aider les autres à former un caractère — C’est en accomplissant les œuvres du Christ, en travaillant comme lui pour ceux qui souffrent ou qui sont affligés, que nous développons un caractère chrétien. C’est pour notre bien que Dieu nous a appelés à pratiquer le renoncement pour l’amour du Christ, à porter la croix, à travailler et à nous sacrifier pour sauver ce qui était perdu. Le Seigneur raffine, épure les plus vils matériaux, afin que les précieux traits de caractère puissent apparaître chez le croyant, .. Par la grâce du Christ, nos efforts pour faire du bien aux autres sont non seulement le moyen de nous faire croître dans la grâce, mais ils contribuent à notre bonheur éternel. A ceux qui ont été ouvriers avec le Christ, il sera dit : « C’est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup. » - “Review and Herald”, 27 juin 1893.MB 227.3

    L’esprit désintéressé apporte au caractère une profondeur, une stabilité et une beauté qui reflètent celles du Christ et communiquent la paix et le bonheur à son possesseur. — “Témoignages”, vol. II, p. 295.MB 227.4

    La source du vrai bonheur — En étant une source de bénédiction, nous éprouverons une douce satisfaction et une paix intérieure qui seront notre meilleure récompense. Poussés par ce grand et noble désir d’être utiles à nos semblables, nous trouverons le vrai bonheur dans l’accomplissement de nos nombreuses tâches quotidiennes. — “Témoignages”, vol. I, p. 232.MB 228.1

    On ne trouve le vrai bonheur qu’en étant bon et en faisant du bien. “Youth’s Instructor”, 5 décembre 1901.MB 228.2

    Notre bonheur sera fonction de nos œuvres désintéressées, inspirées par l’amour divin, car dans le plan du salut Dieu a établi la loi de l’action et de la réaction. — “Signs of the Times”, 25 novembre 1886.MB 228.3

    L’œuvre de la bienfaisance procure la santé — Ceux qui font une démonstration pratique de la bienfaisance par leur sympathie à l’égard des pauvres, de ceux qui souffrent et des malheureux, soulagent non seulement la souffrance, mais contribuent dans une grande mesure à leur propre bonheur et à la santé de leur âme et de leur corps. Esaïe a clairement décrit l’œuvre que Dieu accepte de son peuple, et qu’il bénit. “Testimonies”, vol. IV, p. 60.MB 228.4

    J’attire votre attention sur les résultats certains qui découlent de l’exhortation du Seigneur en ce qui concerne le soin des affligés. « Alors ta lumière poindra comme l’aurore, et ta guérison germera promptement. » N’est-ce pas ce que nous désirons tous ? Il y a santé et paix pour celui qui accomplit la volonté de son Père céleste. « Ta justice marchera devant toi, et la gloire de l’Eternel t’accompagnera. Alors tu appelleras, et l’Eternel répondra ; tu crieras, et il dira : Me voici ! Si tu éloignes du milieu de toi le joug, les gestes menaçants et les discours injurieux, si tu donnes ta propre subsistance à celui qui a faim, si tu rassasies l’âme indigente, ta lumière se lèvera sur l’obscurité, et tes ténèbres seront comme le midi. L’Eternel sera toujours ton guide, il rassasiera ton âme dans les lieux arides, et il redonnera de la vigueur à tes membres ; tu seras comme un jardin arrosé, comme une source dont les eaux ne se tarissent pas. » - “Medical Missionary”, juin 1891.MB 228.5

    Un remède contre la maladie — Certains aimeraient faire quelque chose, mais ils prétendent que leur santé ne le leur permet pas. Ils se sont repliés sur eux-mêmes, se cantonnant dans leurs propres sentiments ; ils ne parlent que de leurs souffrances, de leurs épreuves et de: leurs afflictions, de sorte qu’elles constituent pour eux leur vérité présente. Ils ne peuvent penser qu’à leur propre personne, même si tant d’autres ont besoin de sympathie et d’assistance. Vous qui ne jouissez que d’une petite santé, il existe pour vous un remède. Si vous procurez des vêtements à ceux qui en manquent, si vous recueillez celui qui est sans asile, si vous donnez du pain à celui qui a faim, « alors votre lumière poindra comme l’aurore, et votre guérison germera promptement ». Faire le bien est un excellent remède contre la maladie. Ceux qui se mettent à l’œuvre sont invités à demander l’aide du Seigneur, qu’il a promis lui-même de leur accorder. Leur âme altérée deviendra alors comme un jardin arrosé dont les eaux ne tarissent pas. — “Testimonies”, vol. II, p.29.MB 228.6

    C’est le remède que le Christ a prescrit pour celui dont le cœur défaille, qui doute et tremble. Que ceux qui sont dans le deuil, qui marchent en pleurant devant le Seigneur, se lèvent et viennent en aide à celui qui est dans le besoin. — “Id.”, vol. VI, p. 266.MB 229.1

    La sympathie fait un grand bien — Lorsque la sympathie humaine se conjugue avec l’amour et la bienfaisance, qu’elle est sanctifiée par l’esprit de Jésus, elle constitue un élément qui peut faire beaucoup de bien. Ceux qui cultivent la bienfaisance ne font pas seulement une bonne œuvre en s’occupant des autres, mais ils en bénéficient eux-mêmes en ouvrant leurs cœurs à la douce influence de la véritable bonté, Tout rayon de lumière qui brille sur les autres se réfléchira sur nos propres cœurs. Toute parole de bonté et de sympathie adressée à un affligé, tout acte accompli pour soulager l’opprimé, et tout don destiné à faire face aux besoins de nos semblables, donné ou fait en vue de la gloire de Dieu, se traduira en bénédictions pour le donateur. Ceux qui se conduisent ainsi obéissent à la loi du ciel, et recevront l’approbation de Dieu. ...MB 229.2

    Jésus connaissait l’influence de la bienfaisance sur le cœur et la vie du bienfaiteur, et il cherchait à impressionner l’esprit de ses disciples par les bienfaits qui dérivaient de l’exercice de cette vertu. Il leur disait : « Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. » Par la parabole du bon samaritain, il fit comprendre dans quel esprit nous devons exercer la bienveillance envers nos amis, nos voisins et les étrangers. — “Id.”, vol. IV, p. 56, 57.MB 229.3

    En sauvant son prochain il se sauva lui-même — Une église qui travaille est une église qui grandit. Ses membres trouvent un stimulant et un tonique à aider les autres. J’ai lu l’histoire d’un homme qui, étant en voyage un jour d’hiver, alors que la neige tombait en rafales, fut engourdi par le froid qui, presque imperceptiblement, paralysait ses centres vitaux. Il était à demi-mort et sur le point d’abandonner la lutte lorsqu’il entendit les gémissements d’un autre voyageur qui se trouvait dans la même situation que lui. Il se mit à frictionner les membres glacés de cet infortuné et, après un effort considérable, essaya de le remettre sur pied. Mais l’homme ne pouvait se tenir debout. Aussi le prit-il dans ses bras et ils sortirent tous deux de cette tempête dont il avait pensé ne pouvoir se tirer lui-même.MB 229.4

    Lorsqu’il eut transporté son compagnon de voyage en lieu sûr, il comprit brusquement qu’en sauvant cet homme il s’était sauvé lui-même. Ses efforts pour en aider un autre avaient fait circuler le sang qui se glaçait dans ses veines, et une chaleur bienfaisante avait réchauffé les extrémités engourdies de son corps,MB 230.1

    Cette leçon, qui nous fait comprendre qu’en aidant les autres on s’aide soi-même, doit être enseignée avec beaucoup de puissance, par le précepte et par l’exemple, aux personnes nouvellement converties, afin que, dans leur expérience chrétienne, elles aient les meilleurs résultats possible. Que ceux qui se découragent facilement, ceux qui sont disposes a croire que le chemin de la vie éternelle est pénible et difficile, se mettent à l’œuvre pour aider les autres. Leurs efforts, unis à la prière, feront battre leurs propres cœurs par l’influence vivifiante de la grâce de Dieu et ils brûleront d’une divine ferveur. Toute leur vie chrétienne deviendra une réalité et ils seront plus ardents, plus disposés à la prière. — “Le Ministère évangélique”, p. 193, 194.MB 230.2

    L’église est bénie — Que, pendant la semaine, les membres d’église fassent leur part fidèlement et que, le sabbat, ils racontent leurs expériences. La réunion sera alors comme de la nourriture au temps convenable, apportant à tous une vie et une vigueur nouvelles. Quand le peuple de Dieu verra combien il a besoin de travailler comme le Christ l’a fait à la conversion des pécheurs, les témoignages du sabbat seront remplis de puissance. Avec joie, on dira combien est précieuse l’expérience acquise en travaillant pour les autres. — “Id.”, p. 194.MB 230.3

    Nos propres grâces exercées — Si tout allait bien dans le monde, la patience, la longanimité, la gentillesse, la douceur ne seraient pas nécessaires. Plus on exercera ces grâces, plus elles augmenteront et se fortifieront. Plus nous fournirons de pain à celui qui a faim, plus souvent nous vêtirons celui qui est nu, plus nous visiterons lés malades et soulagerons l’orphelin et la veuve dans leurs afflictions, plus nous profiterons des bénédictions divines. - ,Manuscrit” 64, 1894.MB 230.4

    Pourquoi les bénédictions ne sont pas accordées — La bénédiction de Dieu ne peut être accordée à ceux qui ne font rien dans sa vigne. Les soi-disant chrétiens qui ne sont pas actifs neutralisent les efforts des bons ouvriers par leur influence et leur exemple. Les grandes vérités qu’ils professent croire sont pour eux inconsistantes, et ne leur pro-fitent pas. Ils représentent mal le caractère du Christ. Comment le Seigneur pourrait-il envoyer les ondées de la grâce sur les églises composées en grande partie de cette sorte de membres ? Ils ne s’occupent en aucune manière de l’œuvre de Dieu. Comment le Maître pourrait-il leur dire : « Cela va bien, bon et fidèle serviteur ... entre dans la joie de ton maître », alors qu’ils n’ont été ni bons ni fidèles ? Dieu ne saurait parler faussement. La puissance de la grâce divine ne peut être donnée dans une grande mesure aux églises. Dieu déshonorerait son glorieux caractère s’il la répandait sur les gens qui ne consentent pas à porter le joug du Christ, à se charger de ses fardeaux, à renoncer à eux-mêmes. A cause de leur nonchalance, ils entravent ceux qui voudraient se mettre à l’œuvre. — “Review and Herald”, 21 juin 1896.MB 230.5

    Devenir un canal de bonnes œuvres — Si Dieu, le Christ et les anges se réjouissent quand un seul pécheur se repent, l’homme ne devrait-il pas manifester le même esprit et travailler pour le temps et pour l’éternité, en faisant des efforts persévérants pour sauver, non seulement son âme, mais celles des autres ? Si vous œuvrez dans la bonne direction, de tout votre cœur, en saisissant toutes les occasions qui se présentent à vous, alors vous deviendrez graduellement un chrétien parfait. Le cœur ne sera pas desséché et insensible. La vie spirituelle ne sera pas rabougrie. Le cœur portera l’empreinte de l’image divine, car il sera en communion avec Dieu. La vie entière deviendra un canal d’amour et de sympathie envers l’humanité. Le moi sera oublié et les voies de ces chrétiens seront affermies en Dieu. En arrosant ses semblables, on est arrosé soi-même. L’eau qui coule de l’âme provient d’une source jaillissante et se répand sur les autres sous forme de bonnes œuvres, d’efforts fervents et désintéressés pour leur salut. Pour être un arbre fécond, l’homme doit recevoir sa substance de la source de la vie, et être en harmonie avec le Créateur. — “Id.”, 2 janvier 1879.MB 231.1

    La raison de la stérilité — Aucun membre de nos églises ne devrait être stérile, improductif. Quelques-uns de nos frères et de nos sœurs sont en danger de mort spirituelle, même s’ils entendent continuellement la vérité présentée par nos pasteurs, car ils négligent de faire part de ce qu’ils ont entendu. Dieu exige de chacun de ses économes qu’il emploie les talents qu’il lui a confiés. Il nous octroie ces dons pour que nous puissions librement en faire part à d’autres. Il inonde le cœur de la lumière de sa présence, afin que nous puissions révéler le Christ à nos semblables. Comment ceux qui se croisent les mains, qui se contentent de ne rien faire, peuvent-ils s’attendre que Dieu continue à pourvoir à leurs besoins ? Les membres de toutes nos églises devraient travailler comme ceux qui sont tenus de rendre des comptes. — “Id.”, 11 novembre 1902.MB 231.2

    Il en va de notre destinée — C’est l’œuvre que nous faisons ou que nous ne faisons pas qui décidera de notre destinée. Dieu exige que nous profitions de toutes les occasions qui nous sont offertes. Les négliger serait mettre en péril notre croissance spirituelle. — “Testimonies”, vol, III, p. 540.MB 231.3

    Celui qui vit pour lui-même n’est pas chrétien — « Partage ton pain avec celui qui a faim, et fais entrer dans ta maison les malheureux sans asile. Si tu vois un homme nu, couvre-le, et ne te détourne pas de ton semblable. » Qu’avons-nous fait dans tous ces cas ? Que de chrétiens ont fermé leurs yeux et leurs portes à ceux qui les sollicitaient, de peur d’être amenés à accomplir une œuvre de bonté et de charité ! L’œuvre du Christ ne cessera jamais. Son tendre amour et sa bonté sont inépuisables. Sa miséricorde s’étend sur tous les enfants des hommes. Le Seigneur Jésus veut que vous soyez bénis en vous occupant de ceux qui sont dans le besoin et de ceux qui souffrent. Il a fait des hommes ses associés. « Nous sommes ouvriers avec Dieu. » Le Christ ne nous a-t-il pas enseigné par le précepte et par l’exemple ce que nous devions faire ? Nous devons travailler, animés par son Esprit, en regardant à la croix, prêts, s’il nous le demande, à renoncer à tout par amour pour lui. Celui qui vit pour lui-même n’est pas chrétien. Il n’a pas été créé une seconde fois en Jésus-Christ.MB 232.1

    Le chrétien a le sentiment qu’aucun autre être dans l’univers ne possède les mêmes droits que Jésus à son égard. Il a été racheté au prix infini du sang de l’Agneau. Il doit se consacrer sans réserve au Christ ; ses pensées, ses paroles et toutes ses œuvres doivent être soumises à la volonté du Christ. - ,Medical Missionary”, juin 1891.MB 232.2

    Satisfaction ici-bas et récompense éternelle dans l’au-delà — Pour être heureux, nous devons nous efforcer de reproduire le caractère que le Christ a manifesté. L’une des caractéristiques du Sauveur était son abnégation et sa bienveillance. Il n’est pas venu chercher ce qui lui était propre ; il allait partout, faisant le bien : c’était sa nourriture et son breuvage. En suivant son exemple, nous pouvons être en communion avec lui, et en cherchant chaque jour à imiter son caractère, nous serons en bénédiction au monde. Nous jouirons ici-bas du contentement, en attendant une récompense éternelle dans l’au-delà. “Testimonies”, vol, IV, p. 227.MB 232.3

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