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Conseils aux Educateurs aux Parents et aux Étudiants

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    Des lectures sans intérêt

    Le monde est submergé de livres qui feraient mieux d'aller au feu que de circuler. Il vaudrait mieux que les livres à sensation, publiés et diffusés dans le but de rapporter de l'argent, ne soient jamais lus par les jeunes. Ces livres exercent une fascination satanique. La litanie écœurante de crimes et d'atrocités en séduit beaucoup, leur donnant des idées excitantes sur ce qu'ils pourraient faire pour se faire remarquer, même en se conduisant mal. Les énormités, les cruautés, les pratiques licencieuses décrites dans certains écrits strictement historiques ont agi comme du levain sur certains esprits, les conduisant à reproduire certains de ces actes.CEPE 110.1

    Les livres qui retracent les pratiques sataniques des êtres humains font l'éloge du mal. Il n'est pas nécessaire de revivre ces horribles détails et quiconque croit en la vérité présente ne devrait pas participer à en perpétuer la mémoire. Quand l'intellect est nourri et stimulé par cette nourriture dépravée, les pensées deviennent impures et sensuelles.CEPE 110.2

    Une autre sorte de livres — histoires d'amour et contes frivoles et excitants — est une malédiction pour quiconque les lit, même si l'auteur y associe une bonne moralité. Des déclarations de nature religieuse se retrouvent souvent tout au long de ces livres, mais dans la plupart des cas Satan s'y retrouve vêtu de robes d'ange pour tromper et séduire ceux qui n'y prennent garde. La lecture de romans est l'un des moyens utilisés par Satan pour détruire l'âme. Elle suscite une excitation fausse et malsaine, enfièvre l'imagination, empêche de se rendre utile et disqualifie pour tout exercice spirituel. Elle détourne de la prière et de l'amour des choses spirituelles.CEPE 110.3

    Les lecteurs de ces contes frivoles et excitants deviennent inaptes aux tâches quotidiennes. Ils vivent dans un monde irréel. J'ai observé les enfants à qui on a permis de lire couramment de telles histoires. Chez eux ou loin de la maison, ils étaient agités, rêveurs, incapables d'avoir des conversations autres que des platitudes. Les pensées et les conversations d'ordre religieux leur étaient totalement étrangères. Quand on cultive le goût des récits à sensation, l'intelligence est pervertie et l'esprit n'est satisfait que s'il se nourrit de ces nourritures malsaines. Je ne peux penser à un autre terme définissant ceux qui se complaisent dans de telles lectures que celui d'ivrognes psychiques. L'intempérance en matière de lecture a le même effet sur le cerveau que l'intempérance en matière de nourriture et de boisson sur le corps.CEPE 110.4

    Ceux qui se laissent fasciner par des histoires excitantes rendent tout simplement infirmes leurs forces mentales et disqualifient leur esprit pour des pensées et des recherches vigoureuses. Certains jeunes, et même certains adultes, sont sujets à la paralysie pour nulle autre raison qu'une lecture excessive. Leur système nerveux ayant été constamment sollicité, ce mécanisme délicat s'est usé et a refusé de tourner. Une partie de ce mécanisme raffiné a cédé, et une paralysie en a résulté.CEPE 111.1

    Des hommes et des femmes maintenant au déclin de leur vie ne se sont jamais remis des effets de l'intempérance en matière de lecture. L'habitude prise dans leurs jeunes années s'est développée tandis qu'ils grandissaient et s'est consolidée en même temps que leurs forces. Leurs efforts déterminés pour surmonter le péché ainsi commis à abuser de leur intellect ont été partiellement victorieux, mais ils n'ont jamais retrouvé la vigueur psychique que Dieu leur avait accordée.CEPE 111.2

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