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Conseils á L'Eglise

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    La vision qui ne pouvait être racontée

    Au cours d'une série de rencontres à Salamanca, New York, en Novembre 1890, où madame White prenait la parole lors de grandes réunions, elle devint très faible après avoir contracté une sévère grippe pendant le voyage vers cette ville. Après une des rencontres, elle rentra dans sa chambre découragée et malade. Elle avait décidé de répandre son âme devant Dieu pour lui demander d'avoir pitié et de lui accorder la santé et la force. Elle se mit à genoux à côté de sa chaise. Voici ce qu'elle dit:CL 17.6

    “Je n'avais pas encore dit un mot lorsque toute la chambre sembla être remplie d'une douce lumière argentée, et la peine de ma déception et de mon découragement disparut. Je fus remplie de réconfort et d'espoir: la paix du Christ.”CL 17.7

    Ensuite elle reçut une vision. Après la vision elle n'eut plus envie de dormir. Elle n'eut plus envie de se reposer. Elle était guérie: son besoin de repos avait été satisfait.CL 17.8

    Le lendemain matin, une réponse devait être donnée. Pourrait-elle se rendre au lieu où les prochaines réunions allaient se tenir? Où devait-elle rentrer à la maison à Battle Creek? A. T. Robinson, qui avait la responsabilité du travail, et William White, le fils de madame White, se rendirent dans sa chambre pour avoir une réponse. Ils la trouvèrent habillée et en bonne santé. Elle était prête à partir. Elle leur parla de sa guérison. Elle parla de la vision. Elle dit: “Je veux vous raconter ce qui m'a été révélé hier nuit. En vision, il me semblait être à Battle Creek, et l'ange me dit: ‘Suis-moi.’ Puis elle hésita. Elle ne se rappelait plus du reste. Elle essaya de nous la raconter deux fois consécutives, mais elle ne pouvait se souvenir de ce qui lui avait été révélé. Les jours qui suivirent, elle écrivit ce qui lui avait été révélé. Il s'agissait d'un plan concernant notre journal de liberté religieuse qui s'appelait American Sentinel.”CL 17.9

    “Pendant la nuit, j'étais présente à plusieurs comités, et là j'entendis des hommes influents dire que si American Sentinel enlevait les mots ‘Adventistes du Septième Jour’ de ses rubriques, et ne mentionnait rien concernant le Sabbat, les grands de ce monde le patronneraient; il deviendrait populaire, et ferait un plus grand travail. Cela semblait très intéressant.”CL 18.1

    “Je vis leurs visages luire, et ils commencèrent à travailler sur une politique qui ferait de Sentinel un succès populaire. Le sujet fut abordé par des hommes qui avaient besoin de la vérité dans leur esprit et leur âme.”CL 18.2

    Il est clair qu'elle vit un groupe d'hommes discuter la politique éditoriale de ce journal. A l'ouverture de la session de la Conférence Générale en Mars 1891, madame White fut contactée pour s'adresser aux ouvriers chaque matin à cinq heures trente ainsi qu'à toute l'assemblée de 4,000 personnes le Sabbat après-midi. Son texte le Sabbat après midi fut: “Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu'ils voient vos bonnes œuvres, et qu'ils glorifient votre Père qui est dans les cieux.” Tout le discours fut un appel aux Adventistes du Septième Jour à maintenir les caractéristiques particulières à leur foi. Trois fois durant la réunion, elle commença à raconter la vision de Salamanca, mais chaque fois elle en fut empêchée. Les événements de la vision lui quittaient tout simplement l'esprit. Elle dit alors: “Je vous en dirai davantage à ce sujet plus tard.” Elle terminait son sermon après environ une heure de temps et c'était la fin de la réunion. Tous avaient remarqué qu'elle n'arrivait pas à se rappeler la vision.CL 18.3

    Le président de la Conférence Générale s'approcha d'elle pour lui demander si elle se chargerait de la réunion du matin.CL 18.4

    “Non,” répondit-elle: “Je suis exténuée; j'ai donné mon témoignage. Faites d'autres arrangements pour la rencontre du matin.” D'autres dispositions furent prises.CL 18.5

    Sur le chemin de la maison, madame White dit aux membres de sa famille qu'elle n'assisterait pas à la réunion du matin. Elle était exténuée, et elle rentrait pour bien se reposer. Elle allait rester au lit le dimanche matin et des arrangements avaient été faits dans ce sens.CL 18.6

    Cette nuit là, après la clôture de la session de la conférence, un petit groupe d'hommes se réunit dans un des bureaux du bâtiment de Review and Herald. A cette réunion, il y avait des représentants de la maison d'édition qui avait fait paraître American Sentinel, ainsi que des représentants de l'association de la liberté religieuse. Ils se rencontrèrent pour discuter et résoudre un problème délicat: la politique éditoriale de American Sentinel. Ils fermèrent la porte à clé, et tous furent d'avis que personne n'ouvrirait la porte jusqu'à ce que le problème soit réglé.CL 18.7

    La réunion se termina le dimanche matin un peu avant trois heures sur une impasse, avec la déclaration des responsables de la liberté religieuse stipulant qu'à moins que Pacific Press n'accepte leur demande de disposer des termes “Adventiste du Septième Jour” et “le Sabbat” des rubriques de ce journal, ils ne l'utiliseraient plus comme journal de l'association de la liberté religieuse. Cela signifiait faire disparaître le journal. Ils ouvrirent la porte, et les hommes se dirigèrent vers leurs chambres pour dormir.CL 18.8

    Mais Dieu qui jamais ne somnole ni ne dort, envoya son ange dans la chambre d'Ellen White à trois heures ce matin là. Elle fut réveillée de son sommeil et instruite de se rendre à la réunion des ouvriers à cinq heures trente pour présenter ce qui lui avait été révélé à Salamanca. Elle s'habilla, alla dans son bureau, y prit le journal dans lequel elle avait écrit ce qui lui avait été révélé à Salamanca. Au fur et à mesure que la scène lui revenait avec clarté, elle écrivit davantage pour le présenter.CL 18.9

    Les pasteurs venaient à peine de se relever d'une prière dans le temple lorsqu'ils aperçurent madame White entrer dans la salle avec un lot de manuscrits sous le bras. Le président de la Conférence Générale était le présentateur, et il lui dit: “Sœur White, nous sommes heureux de vous voir. Avez-vous un message pour nous?”CL 19.1

    “Oui, j'en ai un,” fut sa réponse. Puis elle s'avança. Elle continua alors à l'endroit où elle s'était arrêtée la veille. Elle leur dit qu'à trois heures du matin elle avait été réveillée de son sommeil et fut instruite de se rendre à la réunion des ouvriers à cinq heures trente pour présenter ce qui lui avait été révélé à Salamanca.CL 19.2

    “En vision,” dit-elle: “Il me sembla être à Battle Creek. Je fus transportée au bureau de Review and Herald, et l'ange me dit: ‘Suis-moi.’ Je fus transportée dans une salle ou un groupe d'hommes discutait sérieusement d'une affaire. Il y avait un certain zèle, mais pas celui de la connaissance.” Elle décrit la manière dont ils discutèrent la politique éditoriale de American Sentinel, puis ajouta: “Je vis un des hommes prendre une copie de Sentinel”, la levant au-dessus de sa tête il dit: “A moins que ces articles sur le Sabbat et le Second retour ne soient enlevés de ce journal, nous ne l'utiliserons plus comme journal de l'association de la liberté religieuse.” Ellen White parla pendant une heure, décrivant la réunion qui lui avait été révélée en vision des mois en arrière et elle donna des conseils basés sur cette révélation. Après quoi elle s'assit.CL 19.3

    Le président de la Conférence Générale ne savait que penser de cela. Il n'avait jamais eu écho d'une telle réunion. Mais ils n'eurent pas besoin d'attendre très longtemps pour avoir une explication. En effet, un homme se leva du fond de la salle et commença à parler:CL 19.4

    “J'étais à cette réunion hier nuit.”CL 19.5

    “Hier nuit!” s'exclama madame White. “Hier nuit? Je pensais que cette réunion s'était déjà tenue des mois en arrière, lorsque cela me fut montré en vision.”CL 19.6

    “J'étais à cette réunion hier nuit,” dit-il, “et je suis l'homme qui fit ces remarques au sujet des articles du journal, le tenant au-dessus de ma tête. Je suis désolé de dire que j'étais sur la mauvaise voie, mais je saisis cette opportunité pour me remettre sur la bonne voie.” Puis il s'assit.CL 19.7

    Un autre homme se leva et pris la parole. C'était le président de l'association de la liberté religieuse. Prenez note de ces dires: “J'étais à cette réunion. Hier nuit après la clôture de la session, certains d'entre nous se sont réunis dans ma chambre au bureau de la revue où nous nous sommes enfermés. Nous avons mentionné et discuté les questions et le sujet qui nous a été présenté ce matin. Nous sommes restés dans cette chambre jusqu'à trois heures ce matin. Si je commence à décrire ce qui s'y passa et les attitudes personnelles de ceux qui se trouvaient dans la chambre, je ne pourrai jamais le faire avec autant d'exactitude et aussi correctement que l'a fait sœur White. Je vois maintenant que j'étais dans l'erreur et que la position que j'avais prise n'était pas correcte. A partir de la lumière qui nous a été donnée ce matin, je reconnais avoir eu tort.”CL 19.8

    D'autres personnes parlèrent ce jour là. Chaque homme présent à la réunion cette nuit là se leva et donna son témoignage, disant qu'Ellen White avait décrit avec exactitude la réunion et l'attitude de ceux qui se trouvaient dans la chambre. Avant la fin de cette rencontre le dimanche matin, le groupe de la liberté religieuse fut réuni, et ils annulèrent le vote qui avait été pris seulement quelques heures auparavant.CL 19.9

    Si madame White n'avait pas été empêchée et avait relaté la vision le Sabbat après-midi, son message n'allait pas avoir l'impact que Dieu voulait, car la réunion ne s'était pas encore tenue.CL 20.1

    D'une façon ou d'une autre, ces hommes n'avaient pas appliqué les conseils généraux donnés le Sabbat après-midi. Ils pensaient mieux connaître. Peut-être raisonnaient-ils comme certains aujourd'hui, “Peut-être sœur White ne comprit pas bien” ou “Nous vivons dans un monde différent de nos jours.” Les pensées que Satan nous inspire de nos jours sont les mêmes que celles qu'il utilisa pour tenter nos pasteurs en 1891. Dieu, en son temps et à sa manière, montra clairement que c'était son œuvre; Il guidait; il protégeait; il tenait le volant. Ellen White nous dit que “Dieu a souvent permis que certaines crises aient lieu pour que nous puissions voir son intervention. Ainsi il montre qu'il y a un Dieu en Israël.”CL 20.2

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