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Conseils á L'Eglise

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    Un mémorial du second avènement du Christ

    Au moment où ils s'assemblaient autour de la table, il leur dit avec les accents d'une tristesse émue: “J'ai désiré vivement manger cette Pâque avec vous, avant de souffrir; car, je vous le dis, je ne la mangerai plus, jusqu'à ce qu'elle soit accomplie dans le royaume de Dieu. Il prit une coupe, rendit grâce et dit: prenez cette coupe, et distribuez-la entre vous; car, je vous le dis, je ne boirai plus désormais du fruit de la vigne, jusqu'à ce que le royaume de Dieu soit venu.” Luc 22:15-18. — Jésus Christ, 645-646.CL 243.5

    Le service de communion ne doit pas faire naître la tristesse. Ce n'est pas dans cette intention qu'il a été établi. Il ne faut pas, quand les disciples du Seigneur se réunissent autour de sa table, qu'ils passent leur temps à se lamenter au sujet de leurs déficits spirituels; ni qu'ils s'arrêtent à considérer leur expérience religieuse passée, encourageante ou non. Ils ne doivent pas davantage se souvenir de leurs différends. Tout cela a été effacé par le service préparatoire. On s'est examiné soi-même, on a confessé ses péchés, tous se sont réconciliés. Maintenant on va au devant du Christ. On ne se tient pas à l'ombre de la croix, mais sous la lumière salvatrice de celle-ci. Chacun doit ouvrir son âme aux rayons lumineux du soleil de justice. Le cœur purifié par le précieux sang du Christ, dans la pleine conscience de sa présence invisible, on écoutera ses paroles: “Je vous laisse la paix, je vous donne la paix qui est la mienne. Moi, je ne vous donne pas comme le monde donne.” Jean 14:27. — Jésus Christ, 662.CL 243.6

    Quand nous prenons le pain et le vin, symboles du corps rompu du Christ et de son sang répandu, nous ne pouvons nous empêcher d'évoquer par la pensée le souvenir de la communion célébrée dans la chambre haute. Il nous semble que nous visitons le jardin qui a été consacré par l'agonie de celui qui porta les péchés du monde. Nous assistons à la lutte par laquelle a été obtenue notre réconciliation avec Dieu. — Jésus Christ, 665. Le Christ est comme crucifié à nouveau au milieu de nous. En regardant au Rédempteur crucifié, nous comprenons mieux la grandeur et la signification du sacrifice consenti par la Majesté du ciel. Le plan du salut est glorifié devant nous, et le souvenir du Calvaire éveille dans nos cœurs de vivantes et saintes émotions. Des louanges à Dieu et à l'Agneau jailliront de nos cœurs et de nos lèvres; l'orgueil et le culte du moi ne peuvent prospérer dans une âme qui garde le souvenir du Calvaire. — Jésus Christ, 665.CL 243.7

    Quand nous contemplons par la foi, le grand sacrifice du Seigneur, notre âme s'assimile la vie spirituelle du Christ. Dans de telles conditions, chaque service de communion nous communique une force spirituelle. Il s'établit ainsi une relation vivante entre le croyant et le Christ, et, par lui, entre le croyant et le Père. Ce service forme un lien entre les êtres humains dépendants de leur Dieu. — Jésus Christ, 664-665.CL 244.1

    Le service de communion fait penser au retour du Christ. Il était destiné à ranimer cette espérance dans l'esprit des disciples. Toutes les fois qu'ils se réunissaient, en vue de commémorer la mort de Jésus, ceci leur revenait à l'esprit: “il prit ensuite une coupe; et, après avoir rendu grâces, il la leur donna, en disant: Buvez-en tous, car ceci est mon sang, le sang de l'alliance qui est répandu pour beaucoup, pour le pardon des péchés. Je vous le dis, je ne boirai plus désormais de ce fruit de la vigne, jusqu'au jour où j'en boirai avec vous du nouveau dans le royaume de mon Père.” L'espérance du retour du Seigneur était un réconfort dans les afflictions. Cette pensée leur était précieuse au-delà de tout ce que l'on peut imaginer: “Toutes les fois que vous mangez ce pain, et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur jusqu'à ce qu'il vienne.” 1 Corinthiens 11:26. — Jésus Christ, 663.CL 244.2

    Voilà des choses que nous ne devons jamais oublier. L'amour de Jésus qui nous presse, doit toujours être présent à notre esprit. Le Christ a institué ce service afin de parler à nos sens de l'amour que Dieu a manifesté à notre égard. Il ne peut y avoir d'union, entre notre âme et Dieu, que par le Christ. C'est l'amour de Jésus qui doit cimenter et rendre éternel l'union et l'amour qui existent entre les frères. Il ne fallait rien moins que la mort du Christ pour donner de l'efficacité à son amour pour nous. Grâce à cette mort nous pouvons attendre avec joie son retour. Son sacrifice est le centre de notre espérance et l'objet de notre foi. — Jésus Christ, 663.CL 244.3

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