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Conseils á L'Eglise

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    Christ et la discipline dans l'Eglise

    En s'occupant des fautes de ses membres, l'Eglise doit suivre de très près les instructions données par le Sauveur dans le dix-huitième chapitre de Matthieu 15-18.CL 206.3

    Les êtres humains appartiennent au Christ; il les a acquis à un prix infini et il se les est attaché par l'amour que son Père et lui leur ont manifesté. Avec quel soin ne devrions-nous donc nous comporter les uns avec les autres! Les hommes n'ont pas le droit de supposer le mal chez leurs semblables. Les membres d'église ne doivent pas suivre leurs impulsions et leurs inclinations lorsqu'ils s'occupent de leurs frères qui ont commis quelque faute. Ils ne devraient même pas exprimer leurs préventions à l'égard des fautifs, car ils placent ainsi dans d'autres esprits le levain du mal. Les rapports défavorables sur un frère ou une sœur de l'Eglise se communiquent de l'un à l'autre. Des erreurs et des injustices sont commises à cause de ceux qui ne sont pas disposés à suivre les instructions données par le Seigneur Jésus. “Si ton frère a péché”, dit le Christ, “va et reprends-le entre toi et lui seul”. Ne parlez pas à d'autres de ses torts. Sinon, le bruit se propage de l'un à l'autre et au fur et à mesure le mal grandit jusqu'à ce que l'Eglise toute entière en souffre. Réglez l'affaire entre vous et lui seul. Tel est le plan de Dieu. “Ne te hâte pas d'entrer en contestation, de peur qu'à la fin tu ne saches que faire, lorsque ton prochain t'aura outragé. Défends ta cause contre ton prochain, mais ne révèle pas le secret d'un autre.” Proverbes 25:8, 9. Ne supportez pas le péché d'autrui, mais d'autre part, ne le révélez pas, car vous augmentez ainsi la difficulté en donnant au reproche une allure de vengeance. Que la correction se fasse de la manière indiquée par la Parole de Dieu. Ne laissez pas mûrir le ressentiment. Ne permettez pas à la blessure de s'envenimer de telle sorte que des mots empoisonnés vous échappent et souillent l'esprit de ceux qui les entendent. Ne permettez pas à des pensées amères de remplir l'esprit de votre frère et le votre. Allez à lui et réglez l'affaire avec humilité et sincérité. Quel que soit le caractère de l'offense, cela ne change pas le plan que Dieu a pourvu pour le règlement des malentendus et la réparation des torts causés à une personne. Parlez seul à seul et dans l'Esprit du Christ avec celui qui est fautif, suffira souvent à écarter la difficulté. Abordez-le avec un cœur rempli de l'amour du Christ et cherchez à arranger les choses. Raisonnez calmement. Ne laissez pas échapper des paroles de colère. Faites appel à ses meilleurs sentiments. Souvenez-vous de ces paroles: “celui qui ramènera un pécheur de la voie où il s'était égaré sauvera une âme de la mort et couvrira une multitude de péchés.” Jacques 5:20. Apportez à votre frère le remède qui guérira la maladie du mécontentement. Faites votre part pour l'aider. Pour l'amour de la paix et l'unité de l'Eglise, que ce soit pour vous un privilège aussi bien qu'un devoir. Si votre frère vous écoute, vous avez gagné un ami. Le ciel entier est intéressé à cette entrevue entre l'offenseur et l'offensé. Lorsque celui qui a commis la faute accepte la réprimande faite avec l'amour du Christ et qu'il reconnaît ses torts, demandant pardon à Dieu et son frère, un rayon de soleil venu du ciel remplit son cœur. Le différend est terminé, l'amitié et la confiance renaissent. L'huile de l'amour fait disparaître la tristesse causée, l'Esprit de Dieu unit les cœurs et cette union est scellée aux accords d'une harmonie céleste. Tandis que ceux qui s'unissent ainsi dans une communion chrétienne, prient ensemble le Seigneur et s'engagent à agir en toute justice, à aimer la miséricorde et à marcher humblement avec lui, une grande bénédiction descend sur eux. S'ils ont fait du tort à autrui, ils continuent l'œuvre de confession et de restitution, pleinement décidés à se faire du bien réciproquement. Ainsi s'accomplit la loi du Christ. “Mais, s'il ne t'écoute pas, prends avec toi une ou deux personnes, afin que toute l'affaire se règle sur la déclaration de deux ou de trois témoins.” Matthieu 18:16. Prenez avec vous des hommes spirituellement avancés et parlez au fautif du différend en question. Peut-être cédera-t-il aux objurgations de ses frères. En voyant qu'ils s'accordent dans cette affaire, il comprendra peut-être ses torts. “S'il refuse de vous écouter”, que faut-il faire alors? Est-ce que quelques personnes dans une réunion de comité peuvent prendre la responsabilité de déclarer que le fautif n'est plus dans la communion de l'Eglise? “S'il refuse de vous écouter, dites-le à l'Eglise”. Que ce soit l'Eglise qui juge ses membres. “Mais s'il refuse d'écouter l'Eglise, qu'il soit pour toi comme un païen et un publicain.” S'il ne veut pas écouter la voix de l'Eglise, s'il repousse tous les efforts faits pour le replacer sur la bonne voie, l'Eglise a la responsabilité de le retrancher de la communion fraternelle. Son nom doit être rayé des registres.CL 206.4

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