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Conseils á L'Eglise

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    Chapitre 64 — Christ, notre souverain sacrificateur

    Le fondement de notre foi réside dans une compréhension correcte du ministère qui s'opère dans le sanctuaire céleste. — Evangelism, 204.CL 281.1

    Le sanctuaire céleste fut construit selon le modèle révélé à Moïse sur la montagne. C'était un symbole pour le temps présent, matérialisé par la présentation d'offrandes et de sacrifices; ses deux lieux saints étaient “des images des choses qui sont dans les cieux;” Christ, notre Souverain Sacrificateur, est “ministre du sanctuaire et du véritable tabernacle, qui a été dressé par le Seigneur et non par un homme.” Hébreux 9:9, 23; 8:2. Lorsque Saint-Jean eut le privilège de contempler en vision “le Temple de Dieu qui est dans le ciel”, il vit “devant le trône sept lampes ardentes”. Là, le prophète y aperçut les sept lampes ardentes et l'autel d'or, représenté par le chandelier d'or et l'autel des parfums du sanctuaire terrestre. Puis, “le temple de Dieu dans le ciel s'étant ouvert” (Apocalypse 11:19), le révélateur, plongeant les regards au-delà du voile jusque dans le saint des saints, y distingua “l'arche de son alliance”, représenté par le coffret sacré fait par Moïse pour contenir les tables de la Loi de Dieu. — La tragédie des siècles, 449.CL 281.2

    Jean dit avoir vu le sanctuaire céleste. Et que le sanctuaire céleste dans lequel Jésus exerce maintenant son sacerdoce est l'auguste original dont le sanctuaire construit par Moïse était la copie. — La tragédie des siècles, 448.CL 281.3

    Le palais du Roi des rois, entouré de mille milliers de servants et de dix mille millions d'assistants; ce temple embrasé de la gloire du trône éternel, où d'étincelants gardiens, les séraphins, adorent en se voilant la face, ne trouvait qu'une pâle image de son immensité et de sa gloire dans les constructions les plus luxueuses érigées par la main des hommes. Néanmoins, les rites qui s'y déroulaient révélaient des faits importants touchant le sanctuaire céleste et l'œuvre qui s'y poursuit pour la rédemption de l'homme. — La tragédie des siècles, 449.CL 281.4

    C'est après son ascension que notre Sauveur inaugura son ministère de grand prêtre dans le sanctuaire céleste. Jésus-Christ, écrit l'apôtre Paul, “n'est pas entré dans un sanctuaire fait de main d'homme, imitation du vrai sanctuaire; mais il est entré dans le ciel même, afin de comparaitre maintenant pour nous devant la face de Dieu”. Hébreux 9:24. Son ministère comprend deux grandes phases embrassant chacune une certaine période de temps, et se déroulant respectivement dans l'une ou l'autre des pièces du sanctuaire céleste. Tout s'y passe exactement comme dans le sanctuaire terrestre, c'est à dire deux cycles successifs: le service quotidien et le service annuel, pour chacun desquels était réservée l'une des deux pièces du tabernacle. — Patriarches et prophètes, 329-330.CL 281.5

    A son ascension, Jésus regagna le ciel pour y plaider en présence de Dieu les mérites de son sang en faveur des croyants, tout comme l'avaient fait les prêtres au tabernacle mosaïque lorsque, dans le lieu saint, ils faisaient aspersion du sang des sacrifices en faveur des pécheurs. — Patriarches et prophètes, 330.CL 281.6

    Mais le sang du Sauveur, tout en libérant de la condamnation le pécheur repentant, n'anéantit pas le péché. Celui-ci demeure sur les registres du sanctuaire jusqu'à l'expiation finale. C'est ce que montrait la dispensation mosaïque où le sang des sacrifices justifiait le pécheur, tandis que le péché lui-même subsistait dans le sanctuaire jusqu'au jour des expiations. — Patriarches et prophètes, 330.CL 281.7

    Au grand jour des récompenses finales, les morts seront “jugés selon leurs œuvres, d'après ce qui est écrit dans ces livres”. Apocalypse 20:12. Cela fait, en vertu du sang expiatoire du fils de Dieu, les péchés de tous les croyants seront effacés des dossiers du sanctuaire. Ce sera la purification de celui-ci par l'élimination des sombres annales du péché. Sur la terre, cette liquidation solennelle: l'expiation définitive et l'effacement des péchés, était figurée par le cérémonial du grand jour des expiations ou de la purification du sanctuaire. Ce cérémonial consistait, en vertu du sang de la victime, à éliminer définitivement du sanctuaire tous les péchés qui s'y étaient accumulés. — Patriarches et prophètes, 330.CL 281.8

    Satan invente d'innombrables prétextes pour occuper notre attention ailleurs qu'aux objets qui devraient le plus nous absorber. Le grand séducteur hait les glorieuses vérités qui mettent en évidence un sacrifice expiatoire et un tout-puissant Médiateur. Il sait qu'il ne réussira dans ses entreprises qu'en détournant les esprits loin de Jésus et de sa vérité. — La tragédie des siècles, 530.CL 282.1

    Jésus présente devant Dieu ses mains meurtries et son côté percé, et dit à tous ceux qui veulent le suivre: “Ma grâce te suffit.” “Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger.” Matthieu 11:29, 30. Que nul donc ne considère ses défauts comme incurables. Dieu vous donnera foi et grâce pour les surmonter. — La tragédie des siècles, 532.CL 282.2

    Nous vivons à l'époque du grand jour des expiations. Dans le culte mosaïque, pendant que le souverain sacrificateur faisait l'expiation pour Israël, chacun devait se repentir de ses péchés et s'humilier devant le Seigneur, sous peine d'être retranché de son peuple. Maintenant, de même, pendant les quelques jours de grâce qui restent encore, tous ceux qui veulent que leur nom soit maintenu dans le livre de vie, doivent affliger leur âme devant Dieu, ressentir une véritable douleur de leurs péchés et faire preuve d'une sincère conversion. Un sérieux retour sur soi-même est nécessaire. Il faut, chez un bon nombre de ceux qui se disent disciples du Christ, que la légèreté et la frivolité disparaissent. Au prix d'une guerre sérieuse, on parviendra à vaincre ses tendances mauvaises et à remporter la victoire, car cette œuvre de préparation est une affaire individuelle. Nous ne sommes pas sauvés par groupe. La pureté et la consécration de l'un ne sauraient compenser le défaut de ces qualités chez un autre. Quoique toutes les nations doivent passer en jugement, Dieu examinera le cas de chaque individu avec autant de soin que si celui-ci était seul sur la terre. — La tragédie des siècles, 532.CL 282.3

    Solennelles sont les scènes qui marquent l'achèvement de l'expiation. Cette œuvre comporte des intérêts d'une valeur infinie. Le tribunal suprême siège depuis plusieurs années. Bientôt, nul ne sait quand, les dossiers des vivants y seront examinés. Bientôt notre vie passera sous le redoutable regard de Dieu. Il convient donc plus que jamais de prendre garde à cette exhortation du Sauveur: “Prenez garde, veillez et priez; car vous ne savez quand ce temps viendra.” Marc 13:33. — La tragédie des siècles, 533.CL 282.4

    Lorsque l'instruction du jugement sera terminée, la destinée de chacun sera décidée soit pour la vie, soit pour la mort. Le temps de grâce prendra fin un peu avant l'apparition de notre Seigneur sur les nuées du ciel. Dans une allusion à ce temps-là, il nous est dit dans l'Apocalypse: “Que celui qui est injuste soit encore injuste, que celui qui est souillé se souille encore; et que le juste pratique encore la justice, et que celui qui est saint se sanctifie encore. Voici, je viens bientôt, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon ce qu'est son œuvre.” Apocalypse 22:11, 12. — La tragédie des siècles, 533.CL 282.5

    Justes et méchants seront encore sur la terre dans leur état mortel. Dans l'ignorance des décisions finales et irrévocables qui auront été prises dans le sanctuaire céleste, on plantera, on bâtira, on mangera et on boira. C'est silencieuse, inattendue et inaperçue, comme le voleur dans la nuit, que viendra l'heure décisive marquant la destinée de tout homme, l'heure où l'offre de la miséricorde sera retirée aux coupables. — La tragédie des siècles, 533-534.CL 282.6

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