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Conseils á L'Eglise

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    Des exigences déraisonnables

    La question est donc la suivante: la femme doit-elle se sentir obligée de céder aux sollicitations de son mari, lorsqu'elle voit celui-ci sous l'empire d'une passion vile et lorsqu'elle est moralement convaincue de nuire ainsi à son corps que Dieu lui a enjoint de conserver dans la sainteté et l'honnêteté, afin de l'offrir en sacrifice vivant?CL 108.4

    Ce n'est pas de l'amour pur et saint qui pousse une femme à céder à l'instinct bestial de son mari aux dépens de sa santé et de sa vie. Si elle l'aime vraiment et avec sagesse, elle essaiera de l'empêcher de se laisser aller à satisfaire ses convoitises et dirigera son esprit sur des sujets d'ordre plus élevé. Peut-être sera-t-il nécessaire qu'elle insiste humblement et affectueusement, même au risque de déplaire, afin de ne pas avilir son corps par des excès sexuels. La femme devrait, avec douceur et tendresse, rappeler à son mari que Dieu est le premier à avoir des droits sur notre être tout entier et qu'elle ne peut en faire fi, car elle devra en rendre compte au jour du jugement. ....CL 108.5

    Si une femme a des sentiments élevés et qu'elle préserve sa dignité dans la sainteté et l'honnêteté, elle peut faire beaucoup en utilisant judicieusement son influence pour sanctifier son mari et remplir ainsi la haute mission qui lui est impartie. Elle accomplira ainsi un double devoir, en se sauvant elle-même et en sauvant son conjoint. Il faut agir naturellement avec beaucoup de délicatesse. La sagesse et la patience sont nécessaires, aussi bien que le courage et la force qu'on trouve dans la prière. C'est dans un amour sincère pour Dieu et pour son mari qu'elle trouvera les seuls mobiles de ses sentiments et de sa conduite. ... — Ibid., 119, 120.CL 108.6

    Quand une femme laisse le contrôle de son corps et de son esprit à son mari, restant passive en tout point, au mépris de sa conscience, de sa dignité et même de sa personnalité, elle perd toute occasion d'exercer cette puissante influence pour le bien qui devrait être la sienne et grâce à laquelle elle pourrait amener son mari à un niveau élevé. Elle peut atténuer la rudesse de son époux. Par son influence sanctifiante, elle le rendra plus noble et plus pur, elle le conduira à engager la lutte contre ses passions et à diriger son esprit vers les choses spirituelles, afin qu'ils soient tous deux “participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise.” L'influence peut agir puissamment pour amener l'esprit à s'intéresser à des sujets nobles et élevés plutôt qu'à se satisfaire dans les bas-fonds de la sensualité où se complaît le cœur irrégénéré. Si la femme pense que pour plaire à son mari elle doit rabaisser son idéal et laisser la passion bestiale être la base de son amour et le principe de ses actions, elle déplaît à Dieu, car elle échoue dans sa mission qui est de sanctifier son époux. Si elle se soumet sans la moindre protestation, elle ne comprend absolument pas son devoir envers son mari et son Dieu. — Ibid., 120.CL 108.7

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