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Manuscrits Inédits (97-161) Tome 2

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    Manuscrit 145—Mises en scène

    Je ME SUIS LEVEE à trois heures ce matin pour vous écrire ces quelques lignes. (Ce courrier a été rédigé mercredi 26 décembre 1888, et a trait à un programme de Noël avec du théâtre organisé par l'École du sabbat de Battle Creek. Les enfants portaient des costumes. Ella M. White, la petitefille de six ans de Mme White, jouait dans la pièce le rôle d'un ange.) J'ai eu plaisir à voir le phare et la pièce qui avait exigé tant d'efforts minutieux ; elle aurait pu être rendue encore plus passionnante, mais n'a pas été aussi percutante et marquante qu'elle aurait pu l'être compte2MI 237.1

    __________

    Document sollicité par Arthur L. White pour être utilisé dans une cor-respondance concernant les pièces de théâtre jouées dans les églises et les écoles advendstes. Son importance réside dans le fait que Mme White ri a pas condamné un programme dans lequel il y avait du théâtre, mais elle a fait des commentaires sur la façon dont il aurait pu être rendu plus efficace et a également émis quelques mises en garde — Arthur L. White. tenu du temps et des efforts investis dans sa préparation. Les enfants ont bien joué leur rôle. La lecture était appropriée. Mais s’il y avait eu, en cette occasion, un message substantiel s’adressant aux enfants et aux enseignants de l’École du sabbat et les exhortant à œuvrer avec ferveur pour le salut des âmes des enfants qui vous sont confiés, à présenter l’offrande la plus acceptable à Jésus, à faire don de leurs propres cœurs, tout cela avec des remarques percutantes, concises et allant droit au but, sur la façon dont ils pourraient s’y prendre, cela n’aurait'il pas été en accord avec l’œuvre que nous essayons d’accomplir dans l’église ?

    Chaque action doit maintenant être en harmonie avec le seul grand dessein de préparer les cœurs, afin qu’individuellement, les élèves et les enseignants soient comme une lumière placée sur un chandelier illuminant tous ceux qui sont dans la maison, ce qui transmettrait de manière saisissante l’idée d’un phare guidant les âmes afin que leur foi ne fasse pas naufrage. Pouvez-vous me dire quelle impression les deux poèmes dits par les deux dames aurait-elle pu faire dans cette œuvre ?2MI 238.1

    Le chant était conforme à ce à quoi on pourrait s’attendre dans une pièce de théâtre, mais on n’en distinguait pas une seule parole. Certes, le navire balloté par la tempête ferait naufrage sur les rochers s’il n’y avait pas plus de lumière venant du phare qu’on en voyait durant les répétitions. Je dois dire que j’ai été peinée en constatant ces choses, car elles étaient si discordantes avec l’œuvre même de réforme que nous essayons de réaliser dans l’Église et dans nos institutions, que je me serais sentie mieux si je n’avais pas été présente. Non seulement cette opportunité aurait dû être magistralement relevée pour les enfants de l’École du sabbat, mais des paroles auraient dû être prononcées pour graver l’impression de la nécessité de rechercher la faveur de ce Sauveur qui les a aimés et s’est lui-même donné pour eux. Si [seulement] ces précieux cantiques avaient été chantés : « Rocher des siècles, brisé pour moi, que je trouve un refuge en toi » et « Jésus, bien-aimé de mon âme, que je me repose en ton sein, tandis que les flots près de moi se déchaînent, tandis que la tempête fait encore rage ». Y a-t-il eu des âmes inspirées d’un zèle nouveau et résolu pour le Maître en écoutant ces chants dont la vertu résidait dans les diverses qualités vocales des chanteurs ?2MI 238.2

    Pendant que ces efforts assidus étaient déployés pour obtenir de meilleures performances, des réunions d’un grand intérêt avaient lieu ; elles auraient dû retenir l’attention, et exigeaient la présence de chaque âme, de peur qu’elle ne perde quelque chose du message que le Maître leur avait envoyé. Maintenant, ce Noël est passé dans l'éternité avec son lot de souvenirs, et nous sommes impatients d’en voir le résultat. Fera-t-il de ceux qui ont joué leur rôle des personnes plus spirituelles ? Augmentera-t-il leur sens des responsabilités envers notre Père céleste qui a envoyé son Fils dans le monde au prix d’un sacrifice infini pour sauver l’homme déchu de la ruine la plus totale ? L’esprit a-til été incité à saisir Dieu à cause du grand amour dont il nous a aimés ?2MI 238.3

    Nous espérons, maintenant que Noël est passé, que ceux qui ont déployé tant d’efforts laborieux vont maintenant manifester un zèle déterminé et sérieux, un effort désintéressé pour le salut des enseignants de l’Ecole du sabbat, afin qu’à leur tour, ils travaillent au salut des âmes qui fréquentent leurs classes, pour leur enseigner ce qu’ils doivent faire pour être sauvés. Nous espérons qu’ils trouveront le temps de travailler simplement et sincèrement pour les âmes de ceux qui leur sont confiés, et qu’ils prieront avec elles et pour elles, afin qu’elles donnent à Jésus l’offrande précieuse de leurs propres âmes, qu’elles réalisent véritablement le symbole du phare par les faisceaux de lumière provenant de leurs efforts déterminés au nom de Jésus, rayons émis dans l’amour puisqu’ils saisissent ces rayons de lumière pour les diffuser aux autres, afin que l’oeuvre ne se fasse pas en surface. Manifestez autant d’habileté et d’aptitude à gagner des âmes à Jésus que vous avez déployé d’efforts laborieux en cette toute récente occasion. Dirigez-les par vos efforts, gagnez-les, coeurs et âmes, à l’Etoile, la Lumière du monde, qui brille dans notre ciel moralement si sombre en ce moment. Que votre lumière brille, afin que les âmes ballottées par la tempête puissent y fixer leurs regards et échapper aux rochers qui se cachent sous la surface de l’eau. Les tentations menacent de les tromper ; les âmes sont angoissées par la culpabilité, prêtes à sombrer dans le désespoir. Travaillez à les sauver ; dirigez-les vers Jésus qui les a tant aimées qu’il a donné sa vie pour elles. [...]2MI 239.1

    La Lumière du monde brille sur nous afin que nous puissions absorber les rayons divins et laisser cette lumière briller sur les autres par nos bonnes oeuvres et que beaucoup d’âmes soient amenées à glorifier notre Père qui est dans les cieux. « Il use de patience envers [nous], il ne veut pas qu’aucun périsse, mais il veut que tous arrivent à la repentance » (2 Pierre 3.9), et le coeur de Jésus est profondément affligé que tant de personnes refusent l’offre de sa miséricorde et de son amour incomparable.2MI 239.2

    Tous ceux qui ont joué un rôle dans le programme d’hier travailleront-ils avec autant de zèle et d’intérêt pour le Maître, afin d’être des ouvriers « qui [n’ont] pas à rougir et qui [dispensent] avec droiture la parole de la vérité » (2 Timothée 2.15) ? Oh, que les enseignants de l’Ecole du sabbat soient profondément imprégnés de l’esprit du message pour ce temps, portant ce message dans tout ce qu’ils font. Il y a des âmes à sauver, et tandis que dans l’œuvre de l’École du sabbat, on a mis beaucoup de forme et investi un temps précieux à la lecture de rapports et de dossiers, on n’a accordé que peu de temps pour véritablement laisser resplendir la lumière en des rayons clairs et constants dans l’instruction nécessaire au salut des âmes des enfants et des jeunes. Faites des discours moins élaborés, des remarques moins longues ; présentez la vérité de façon claire et précise ; que pas un seul mot ne soit prononcé pour faire étalage d’une grande connaissance, pas une seule parole en discours, car la preuve la plus manifeste d’une réelle connaissance est la simplicité. Tous ceux qui ont tiré leur connaissance de Jésus-Christ l’imiteront dans leur manière d’enseigner. — Lettre 5, 1888, p. 1-4 (au frère Morse, 26 décembre 1888).2MI 240.1

    White Estate,

    Washington, D.C.,

    novembre 1962.

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