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Le Grand Mouvement Adventiste

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    Chapitre 18 – La providence de Dieu dans le travail des publications

    « Connaissons, cherchons à connaître l’Éternel ; Sa venue est aussi certaine que celle de l’aurore » (Osée 6:3).GMA 220.1

    Jusqu’au mois de juin 1849, les travaux de Frère White, de son épouse et de Frère Bates étaient limités aux états de la Nouvelle-Angleterre. À ce moment Mme Clarissa Bonfoey de Middletown, Connecticut, joignit la famille de Frère White. Peu de temps auparavant, sa mère mourut, lui laissant tout le nécessaire pour un petit ménage. Par ce moyen Frère White fut capable d’établir son foyer ; et il fit cela dans une partie de la maison de M. Belden à Rocky Hill, Connecticut.GMA 220.2

    DÉBUT DU SPIRITUALISME MODERNE

    Le 24 mars 1849, une assemblée générale fut tenue à Topsham, Maine. Pendant ce sabbat une vision fut donnée à Mme White, dont l’objet était de la plus grande importance. Peut-être une meilleure compréhension de la vision sera obtenue en donnant une idée générale de la situation du moment.GMA 220.3

    Pendant les derniers jours de mars 1848, à Hydesville, dans le comté de Wayne, N.Y., commencèrent les « bruits mystérieux » ou ce qui par la suite devint les « esprits frappeurs. » Cette première occurrence eut lieu chez la famille Fox. Dans la dernière partie de l’été, cette famille s’installa à Rochester, N.Y., où, dans la salle Corinthe, des démonstrations publiques furent faites, et les filles furent soumises à un examen très serré par des comités composés d’hommes et de femmes sélectionnés à cette fin parmi les meilleurs citoyens. Alors que la grande majorité de la population considérait les coups comme étant une fumisterie, ou des tours de magie habiles, les plus crédules n’avaient aucune idée que cela se développerait dans de très grandes proportions.GMA 220.4

    PRÉDICTIONS SUR LE SPIRITISME

    Dans la vision mentionnée plus haut, Mme White vit que les mystérieux coups frappés à Rochester et dans d’autres endroits venaient de la puissance de Satan, que de telles choses seraient de plus en plus courantes, et qu’elles seraient présentées sous le manteau de la religion, pour bercer dans une fausse sécurité ceux qui sont trompés, pour attirer, si possible, les pensées du peuple de Dieu, sur ces choses, et les amener à douter des enseignements de l’Esprit Saint.GMA 220.5

    Mais très peu de gens, pour ne pas dire personne, à l’époque, avaient la moindre idée que le spiritisme se répandrait sur la terre comme cela fut prédit, ou même qu’il prétendrait être une religion, avec ses églises organisées régulièrement et ses pasteurs.GMA 221.1

    PRÉDICTION ACCOMPLIE

    L’accomplissement de la prophétie, cependant, est évident lorsqu’on considère le nombre de ses membres, qui est soi-disant de 10.000.000 aux États-Unis uniquement. Quant au manteau de religion actuel, nous citons la Review and Herald, Washington, D.C., du 12 novembre 1903 :GMA 221.2

    « Au cours du récent congrès de l’association nationale des spiritualistes, qui eut lieu dans cette ville, un nouveau rituel fut adopté. La “consécration” des pasteurs ou ministres fut prévue, et une compagnie de croyants dans le spiritualisme fut reconnue comme une “église.” On peut voir cela en lisant la section suivante du nouveau rituel :GMA 221.3

    “Aucun pasteur ou ministre ne doit être établi sur une église ou compagnie sans avoir d’abord été officiellement établi dans cette fonction par ce qui fut connu depuis les premiers âges de l’histoire religieuse comme un service de consécration. Aucun individu ne peut être candidat à la consécration tant qu’il n’a pas reçu un appel pour le pastorat d’une particulière église ou société, ou fut nommé missionnaire par une association spiritualiste constituée en corps religieux dans l’État où elle est située, ou par l’association spiritualiste des États-Unis d’Amérique. Tous les individus qui sont candidats au pastorat ou à l’œuvre missionnaire doivent avoir été pendant au moins trois ans en pleine communion avec une église ou société spiritualiste, et avoir été pendant au moins deux ans un licencié, mandaté comme orateur à l’essai par l’association d’un État ou l’association nationale. Les pasteurs établis pendant moins d’une année civile complète ne pourront pas être consacrés.” »GMA 221.4

    FRÈRE WHITE À OSWEGO, N.Y

    Comme le travail de publication était situé à Oswego, N.Y., Frère White déménagea du Connecticut et s’établit dans cette ville en automne 1849. Et, le 3 novembre de la même année, une conférence des croyants s’y réunit.GMA 221.5

    Concernant la suite de leur travail, Mme White écrit :GMA 221.6

    « Nous avons alors décidé qu’il était de notre devoir de travailler dans l’État de New York. Mon mari avait le souci d’écrire et de publier. Nous avons loué une maison à Oswego, puis nous avons emprunté des meubles de nos frères et avons emménagé. Là, mon mari écrivit, publia et prêcha. Il lui était nécessaire de porter son armure à chaque instant, car il devait souvent affronter de soi-disant adventistes qui préconisaient des erreurs, prêchaient des dates particulières, et cherchaient à porter atteinte à notre foi de toutes les façons possibles. » 46Life Sketches, page 128.GMA 221.7

    PUBLICATION DE LA SECOND ADVENT REVIEW

    Pendant l’automne 1850, il fut jugé souhaitable d’effectuer un autre changement ; en conséquence Frère White s’installa à Paris, dans le Maine, où le premier volume de la Second Advent Review and Sabbath Herald (Revue Adventiste) fut publié comme un semi-mensuel, composé de treize numéros, chacun contenant huit pages sur deux colonnes, dont les pages mesuraient 18 centimètres sur 26. Le premier numéro fut daté du mois de novembre suivant, et le dernier numéro, du 9 juin 1851.GMA 222.1

    La taille de ce périodique, plus grande que celle de Present Truth, était un très bon indice de la propagation proportionnelle de la vérité, de l’augmentation du nombre des travailleurs dans la cause et de supporteurs de l’œuvre. Comme les termes du périodique étaient gratuits, on s’attendait à ce que les amis de la cause aident sa publication, et c’est ce qu’ils ont fait. Bien que les fidèles fussent principalement des gens à budget moyen, ils aidèrent selon que le Seigneur les avait fait prospérer, et contribuèrent à l’avancement de la vérité selon leur habilité.GMA 222.2

    J. N. ANDREWS COMMENCE À PRÊCHER

    Vers cette époque, J. N. Andrews, qui habitait à Paris, dans le Maine, commença ses travaux en tant que ministre de l’évangile et auteur sur des thèmes religieux. Dans la Review de mai 1851, il publia un article de plus de cinq pages sur le sujet des trois messages. Dans cet article, il appliquait la prophétie de la seconde bête d’Apocalypse 13 aux États-Unis, prenant la position, en se basant uniquement sur la prophétie, que la mise en vigueur du dimanche comme sabbat serait le point sur lequel une union de l’église et de l’État allait enfin être basée dans ce pays. Son argumentation reposait entièrement sur la prophétie, car aucun mouvement de l’époque ne permettait de pencher dans cette direction. La plus forte expression qui pouvait être trouvée en sa faveur était une déclaration du Dr Durbin, prise du Christian Advocate and Journal, qui disait :GMA 222.3

    « Lorsque le christianisme devient la vie morale et spirituelle de l’État, l’État est tenu, par ses magistrats, d’empêcher la violation ouverte du saint sabbat, comme mesure d’auto préservation. »GMA 222.4

    VENTE DE FERMES POUR AIDER L’ŒUVRE

    C’est vers cette époque que des hommes comme Hiram Edson, de New York, et Cyrenius Smith, de Jackson, dans le Michigan, furent amenés à vendre leurs fermes, d’une valeur de 3.500 $ chacune, et à louer des fermes pour leur propre usage, pour qu’ils puissent avoir les moyens d’aider dans différents projets qui surgiraient dans la poursuite de l’œuvre du message.GMA 223.1

    DÉMÉNAGEMENT DU TRAVAIL DE PUBLICATION À SARATOGA

    En 1851, Frère White déménagea de Paris, Maine, à Saratoga Springs, N.Y., et là encore en empruntant des meubles, il installa son foyer, et publia le deuxième volume de l’Advent Review, le premier numéro portant la date du 5 août de la même année. Ce volume fut composé de quatorze numéros et était publié deux fois par mois. Le dernier numéro fut publié le 23 mars 1852. Le nom du périodique fut légèrement changé de Second Advent Review, qu’il avait dans le 1er volume, à l’Advent Review and Sabbath Herald, nom qui reste encore dans son quatre-vingt-deuxième volume. La taille du périodique fut augmentée à trois colonnes, huit pages, la page imprimée mesurant 21 centimètres sur 30.GMA 223.2

    L’augmentation de la taille de ce qui était et qui est toujours le périodique officiel de la dénomination, montre que chaque changement est une amélioration, indique un degré raisonnable de prospérité, et donne une forte preuve que l’œuvre du troisième ange « est là pour rester. »GMA 223.3

    LES PUBLICATIONS À ROCHESTER POSSESSION D’UNE PRESSE À MAIN

    Le 6 mai 1852, le premier numéro du 3e volume de l’Advent Review and Sabbath Herald fut publié à Rochester, N.Y., et fut imprimé sur une presse et avec des types appartenant aux adventistes du septième jour. Hiram Edson avait avancé les moyens pour l’achat d’une presse à main Washington, avec les caractères et l’équipement pour l’aménagement du bureau. Il devait recevoir son salaire des dons qui devaient venir d’amis de la vérité. Cette presse à main resta dans le bureau de la Review and Herald de Battle Creek, Michigan, jusqu’à ce qu’elle soit détruite dans l’incendie du 30 décembre 1902. À cette époque, elle était considérée comme la meilleure presse typographique du bureau. Dans le numéro 12, du 3ème volume, du 14 octobre 1852, on annonça que le coût de l’aménagement de l’office avec cette presse et son équipement était de 652,93 $, et les reçus des dons à cet effet jusqu’à cette date s’élevaient à 655,84 $. Chacun des douze numéros du périodique fut publié et distribué gratuitement à 2.000 exemplaires.GMA 223.4

    LE DÉBUT DU YOUTH’S INSTRUCTOR

    La publication, une fois par mois, du Youth’s Instructor (l’instructeur de la jeunesse), commença au bureau de la Review en août. Maintenant, c’est un hebdomadaire ayant quatre fois plus de lecture dans chaque numéro qu’il contenait à l’époque.GMA 224.1

    URIAH SMITH S’ASSOCIE AU BUREAU

    En 1853, Frère Uriah Smith commença à travailler au bureau de la Review and Herald, où il occupa un poste de responsabilité pendant un demi-siècle. Cette année-là (1853), il était mentionné dans la Review and Herald, pour la première fois, que ceux qui voulaient le faire pouvaient acheter nos publications en payant le prix de revient. Le périodique était gratuit pour tous les autres, et le déficit serait comblé par les dons de personnes de bonne volonté et généreuses. En 1854, il fut annoncé que le prix de la Review semimensuelle était de 1 $ par an. Pendant le mois de juillet de cette même année, à des réunions sous la tente, dans le comté de McComb, Michigan, on fit un effort pour vendre nos publications. Au cours de cette réunion, on vendit des livres pour un total de 50 $. Frère White, en parlant de cet effort, déclara dans la Review : « Ceci montre que nos livres peuvent être vendus. »GMA 224.2

    APPEL POUR UN FONDS DE 500 $ POUR DES TRACTS

    Dans la Review des 12 octobre et 24 décembre 1854, des appels furent lancés pour un fonds de 500 $ pour permettre à l’imprimerie de fournir des tracts aux ministres pour les distribuer gratuitement dans le cadre de leur travail, et aussi pour un « fonds de secours de 500 $ pour le bureau, pour que la Review puisse paraître régulièrement chaque semaine, au lieu de sauter parfois une semaine par manque de fonds. »GMA 225.1

    J. P. KELLOGG ET HENRY LYON VENDENT LEURS FERMES

    C’est pendant cette période que J. P. Kellogg, de Tyrone, et Henry Lyon, qui vivait près de Plymouth, Michigan, vendirent leurs fermes, chacune d’une valeur de 3.500 $, dans le seul but d’avoir des moyens à utiliser pour l’avancement de l’œuvre ; et ainsi, ces deux frères du Michigan s’avancèrent au bon moment, avec des moyens disponibles et des cœurs disposés pour aider où cela était le plus nécessaire. Le premier s’engagea dans la fabrication de balais à Jackson, Michigan, tandis que le second s’installa à Battle Creek, et travailla dans la menuiserie pour soutenir sa famille.GMA 225.2

    TOUS NOS PÉRIODIQUES ET NOS LIVRES POUR 3 $

    À la fin du 6e Volume, en juin 1855, on pouvait obtenir la Review et le Youth’s Instructor pendant un an, plus un ensemble complet de tous les tracts, brochures, plus le livre de cantiques qui était utilisé à l’époque, soit en tout vingt-six brochures et tracts, pour la somme totale de 3 $. Le prix du Youth’s Instructor était de vingt-cinq centimes pour douze numéros.GMA 226.1

    LE BUREAU DE LA REVIEW INVITÉ AU MICHIGAN

    Pendant le mois d’avril 1855, Frère White et son épouse se rendirent de nouveau dans le Michigan, et tinrent des réunions dans plusieurs endroits. Les 28 et 29 du même mois, une conférence se réunit à Battle Creek, au cours de laquelle les frères de Battle Creek votèrent d’inviter Frère White à déménager le bureau de la Review de Rochester à Battle Creek. Daniel Palmer, Cyrenius Smith, J. P. Kellogg, et Henry Lyon acceptèrent de fournir 300 $ chacun, sans intérêt, pour une somme totale de 1.200 $, pour l’acquisition d’un terrain et y construire un bureau d’imprimerie. En conséquence, ils obtinrent un terrain à l’angle des rues West Main et Washington, et y érigèrent un bâtiment en bois à un étage de 7 mètres sur 10, avec des piliers de sept mètres.GMA 226.2

    PREMIÈRE MAISON DE RENCONTRE À BATTLE CREEK

    Au cours de la même saison, on érigea la première maison de réunion adventiste de Battle Creek, d’une grandeur de 6 mètres sur 8. Ce bâtiment simple, recouvert de planches et sécurisé, se tenait près de l’angle nord-ouest des rues Van Buren et Cass.GMA 226.3

    DANS NOTRE PREMIER BUREAU D’IMPRIMERIE

    Le premier numéro de la Review publié à Battle Creek dans un bureau appartenant aux adventistes du septième jour fut daté du 4 décembre 1855. Le prix du périodique fut alors établi à 1 $ pour un volume de vingt-six numéros, mais des dons étaient sollicités pour envoyer le périodique à des pauvres le méritant. À partir de ce moment, les Frères Waggoner et Cottrell furent des collaborateurs presque constants aux colonnes de l’Advent Review.GMA 226.4

    Dans la Review du 18 décembre 1855, le comité de l’imprimerie fit une déclaration qui pourra paraître étrange aux employés de l’imprimerie d’aujourd’hui. On y lisait : « Nous ne voyons pas pourquoi ceux qui travaillent au bureau ne devraient pas recevoir une compensation raisonnable pour leurs services. L’éditeur ne reçoit que la moitié de ce qu’il pourrait obtenir ailleurs. » Il peut être bon de mentionner que les salaires moyens de l’époque n’étaient pas la moitié de ce qu’ils sont à l’heure actuelle, et que la demi-solde de l’époque n’était pas plus d’un tiers ou un quart de ce que le bureau paie pour un travail similaire maintenant. Les travailleurs du bureau de l’époque faisaient don de la moitié de la valeur de leurs services pour que l’évangile de la vérité présente puisse être publié.GMA 226.5

    APPEL POUR UNE PRESSE À MOTEUR

    Dans la Review du 19 mars 1857, la suggestion fut formulée pour la première fois qu’une presse à moteur était nécessaire et devait être obtenue pour l’impression des documents, tracts, et livres. Le 2 avril, il fut rapporté que la décision avait été prise d’acheter une presse Adams, et sept hommes s’engagèrent à donner 100 dollars chacun pour son achat. Dans le numéro suivant, on déclara que la presse et le moteur coûteraient environ 2.500 $, et que les contributions avaient déjà atteint 1.700 $.GMA 227.1

    Dans un éditorial de Frère White de la Review du 13 août 1857, on lit cette déclaration encourageante : « Notre bureau n’a pas de dettes. Il y a un fonds de réserve général de 1.426 $, maintenant investi dans des livres. La nouvelle presse à moteur est en marche et elle fonctionne à merveille, et nous avons bon espoir qu’elle fonctionnera bientôt à la vapeur et sera entièrement payée. Nos rencontres sous la tente sont bien plus soutenues qu’auparavant. »GMA 227.2

    PREMIER RAPPORT DE VENTES DE LIVRES

    Le 29 octobre 1857, il fut rapporté dans la Review que la vente de livres des deux années précédentes avait atteint un total de 1.287,91 $, ce qui était le premier rapport de ce genre fait à cette date. C’était un signe des progrès de la cause, et donc une source d’encouragement, car cela montrait que la vérité gagnait en force, et « des flots de lumière faisaient leur chemin autour du monde. »GMA 227.3

    LE BUREAU DE LA REVIEW, UN DÉPÔT SÛR

    Dans la Review du 13 août 1858, l’idée fut avancée pour la première fois à notre peuple de faire du bureau un lieu de dépôt pour les excédents de moyens. Les personnes qui avaient de l’argent pour lequel ils n’avaient pas d’usage immédiat pouvaient le déposer au bureau, et le retirer à tout moment sur demande selon leurs besoins, et ainsi donner au bureau le bénéfice de son utilisation. Cette suggestion étant prise en compte, elle donna une plus grande solidité financière à l’œuvre.GMA 227.4

    De cette date à aujourd’hui (1905), personne n’a encore perdu un dollar ainsi prêté à nos maisons d’édition ni échoué à obtenir son argent lorsqu’il en avait besoin. Les gens francs, réfléchis, en sont venus à considérer nos bureaux de publication comme un endroit plus sûr même pour déposer leurs moyens en excédents que les banques qui échouent si souvent. Les banques ont le crédit du monde, alors que nos maisons d’édition ont la force de toute la dénomination pour les soutenir.GMA 227.5

    ORGANISATION DE LA SEVENTH-DAY ADVENTIST PUBLISHING
    ASSOCIATION (ASSOCIATION DE L’IMPRIMERIE ADVENTISTE DU SEPTIÈME JOUR)

    La Seventh-day Adventist Publishing Association fut organisée le 3 mai 1861, et des circulaires furent envoyées sollicitant des abonnements au capital d’actions de 10 $ par action. En deux semaines, il fut annoncé que 4.080 $ en stock avaient déjà été souscrits.GMA 228.1

    À partir du 11 juin de cette année, la Review fut publiée par la Seventh-day Adventist Publishing Association. Le premier immeuble de bureaux construit par l’association fut situé à l’angle sud-est des rues Main et Washington. La structure de l’ancien bâtiment de ce site fut transportée rue Kalamazoo. Cette structure avait un étage et des murs en briques solides. Elle était en forme de croix grecque, et sa façade nord donnait sur la rue Main. La mesure totale d’est en ouest était de 15 mètres, et du nord au sud, de 24 mètres.GMA 228.2

    PREMIÈRES PUBLICATIONS EN D’AUTRES LANGUES

    Pas à pas le message avançait, et chaque mouvement agressif tendait à renforcer et à consolider le travail. À cette époque, notre maison d’édition publiait cinq brochures en langues étrangères, trois en danois/norvégien et deux en français ; c’était ainsi le début de l’impression pour les pays étrangers.GMA 228.3

    Avec l’augmentation constante du nombre de membres, il y eut une croissance continue et régulière des finances. Ceci est indiqué par le rapport de la Review du 16 mai 1863, dans lequel le secrétaire de l’association fit une déclaration de tous les revenus comme suit :GMA 228.4

    Reçu à ce jour par l’association en actions et en dons 10.374,13GMA 228.5

    Reçu du bureau de Rochester 700,00GMA 228.6

    Reçu pour matériel supplémentaire 300,00GMA 228.7

    Reçu pour le fonds de livres 1.355,00GMA 228.8

    Reçu pour la presse et le moteur 2.500,00GMA 228.9

    Total — — — — — — 15.229,13 $GMA 228.10

    Le secrétaire ajoute :GMA 228.11

    « En faisant une estimation prudente de la propriété de l’association, sa valeur n’est pas moins de 20.000 $ soit près de 5.000 $ de plus que ce qu’elle a coûté aux amis de la cause. C’est un bon témoignage de l’intégrité et de la fidélité de Frère White et de ceux qui lui ont été associés dans le bureau de la Review. E. S. Walker, secrétaire. »GMA 228.12

    TRANSFERT DE LA REVIEW À L’ASSOCIATION

    Le travail d’imprimerie ayant été porté à ces résultats par les labeurs et les sacrifices éprouvants de Frère White, les bénéfices qui en découlaient lui appartenaient virtuellement ; car le gain était vraiment le fruit de son renoncement, de son sens des affaires et de sa gestion soigneuse. Mais au lieu de les réclamer, même en partie, il les donna joyeusement à l’église ; et plus encore, lorsque l’association, après son organisation, vota qu’il devait recevoir 6 $ par semaine pour ses services rendus, il n’en accepta que 4.GMA 229.1

    UN PÉRIODIQUE SUR LA CÔTE DU PACIFIQUE

    Dans un article de Frère White de la Review du 21 avril 1874 il déclara, en parlant de l’œuvre sur la côte du Pacifique, qu’il serait bientôt nécessaire de créer un hebdomadaire consacré aux intérêts de la cause sur cette côte. Peu de temps après cela la voie fut ouverte pour l’achat d’une petite quantité de matériel et de caractères à Oakland, avec lequel on commença, au mois de juin, une publication bimensuelle appelée Signs of the Times (Les Signes des Temps).GMA 229.2

    RÉUNIR LES MOYENS

    Après avoir imprimé six numéros des Signs, Frère White retourna à l’est, demandant à la Fédération de la Californie de pourvoir à la publication du périodique. Lors de la Conférence Générale, le 15 août 1874, une proposition fut faite aux frères de l’est de collecter 6.000 $ pour acheter une presse, un moteur, et les caractères pour le bureau des Signs, si les frères de la côte du Pacifique réunissaient 4.000 $ pour se procurer un site et y construire un immeuble convenable pour un bureau.GMA 229.3

    Frère George I. Butler, à l’époque membre du Comité de la Conférence Générale, assista au camp-meeting de Yountville, en Californie, et présenta la proposition aux frères. Le 11 octobre 1874, ils répondirent à l’appel en promettant la somme de 19.414 $ en pièces de monnaie.GMA 229.4

    LA PACIFIC PRESS ÉTABLIE

    Le 2 février 1875, James White et son épouse, accompagnés de J. H. Waggoner et d’autres travailleurs efficaces, arrivèrent à Oakland. Le 12 du même mois, une session spéciale de la Fédération de la Californie fut réunie, pour discuter de l’emplacement pour construire des bâtiments pour le bureau des Signs of the Times. Après délibération, la décision fut prise de se procurer un terrain sur le côté ouest de la rue Castro, entre les 11e et 12e rues. Le même jour, Frère White et John Morrison achetèrent ce terrain, mettant les titres à leur propre nom, étant entendu que lorsque l’association serait formée, ils lui transféreraient le titre de la partie de terrain qui sera considérée nécessaire aux besoins de la société.GMA 229.5

    La Pacific Seventh-day Adventist Publishing Association fut formée le 1er avril 1875 à Oakland, son capital d’actions fut fixé à 28.000 $. La partie centrale du terrain de la rue Castro fut cédée, selon l’accord, à l’association, et un bâtiment fut construit aussitôt par O. B. Jones, de Battle Creek, Michigan. Sa forme et sa taille étaient les mêmes que celles du bureau érigé à Battle Creek, sauf que celui d’Oakland fut construit en bois au lieu de brique. Cet édifice étant prêt pour occupation, la maison d’édition Signs of the Times fut emménagée dans ses nouveaux locaux le vendredi 27 août 1875.GMA 230.1

    TRANSFÉRÉE À MOUNTAIN VIEW

    La publication de périodiques et de livres fut effectuée avec succès dans ce bâtiment jusqu’en 1904, lorsque des dispositions furent prises pour déménager l’imprimerie à la campagne. La raison de ce changement est donnée par le directeur de la Pacific Press en ces termes :GMA 230.2

    « Pendant des années, la direction de la Pacific Press Publishing Company a estimé que le terrain occupé aujourd’hui par leur maison d’édition avait trop de valeur, et la surface du terrain trop petite pour une usine au cœur du quartier résidentiel d’une grande ville, et qu’il est sage, pour beaucoup de raisons, de rechercher une région rurale où la terre est moins chère, où des maisons dans un environnement sain pouvaient être obtenues par les employés, avec suffisamment d’espace pour des jardins, des arbres fruitiers, et de l’espace entre les maisons ; et où les frais d’expédition seraient avantageux. Un tel lieu fut trouvé et obtenu dans le village de Mountain View, dans le comté de Santa Clara, soixante-trois kilomètres au sud de San Francisco, un lieu qui combine plusieurs des avantages de la ville aux avantages d’une vie saine à la campagne. »GMA 230.3

    L’IMPRESSION COMMENCE À L’ÉTRANGER

    Comme signe de la propagation de la vérité, nous notons que de 1875 à 1878 l’œuvre d’impression commença à Bâle, en Suisse, et à Christiana en Norvège.GMA 230.4

    Pendant l’automne 1875, un rapport fut présenté dans la Review de la vente des livres faite uniquement au bureau de la Review and Herald, pendant sept ans, de 1868 à 1875, pour un montant de 85.644,54 $, près de six fois plus qu’au cours des sept années précédentes, et les ventes totales des quatre bureaux (du Michigan, de Californie, de Suisse, et de Norvège), pendant trois ans, de 1875 à 1878, fut de 98.163,73 $.GMA 230.5

    Une déclaration fut faite dans la Review du 17 octobre 1878, que tous les livres, brochures, tracts imprimés par le bureau de la Review avant 1864 s’élevaient à 50.058.000 de pages. De 1864 à 1878, le nombre de pages fut 158.130.951, soit un total de 208.188.951 pages.GMA 231.1

    LE YOUTH’S INSTRUCTOR DEVIENT HEBDOMADAIRE

    Jusqu’au 1er janvier 1879, le Youth’s Instructor était publié une fois par mois, mais à partir de cette date, alors qu’il entrait dans sa trente et unième année, il devint hebdomadaire et donc son utilité fut quadruplée.GMA 231.2

    CE QUE FRÈRE WHITE REMIT À L’ASSOCIATION

    Dans la Review du 23 janvier 1879, des déclarations furent faites par Frère White concernant sa relation avec la cause, qu’il est bon d’introduire ici, car ils projettent plus de lumière sur les sacrifices consentis dans le travail des publications. La citation se lit comme suit :GMA 231.3

    « Quand, en 1861, la Publishing Association fut instituée à Battle Creek, Michigan, nous avons donné notre liste d’abonnés et le droit de republier toutes nos œuvres (qui, depuis lors, furent déclarées avoir été d’une valeur de 10.000 $) à l’association, nous laissant seulement une valeur de 1.000 $ ; et nous avons continué notre travail de rédacteur, gestionnaire, et prédicateur à 6 $ par semaine.GMA 231.4

    En 1866, lorsque nous sommes retournés au bureau de la Review, après une grave maladie, nous avons constaté que les gestionnaires payaient dix pour cent sur des milliers, et le capital d’actions réduit à 32.000 $ ; 473.000 $ payés en dessous du stock, et les dons. mais en quatre ans, avec la bénédiction de Dieu, les dettes étaient payées, le stock élevé à 75.000 $, et nous [l’association] avions 5.000 dollars en banque. »GMA 231.5

    SITUATION DE LA MAISON D’ÉDITION EN 1880

    Dans la Review du 15 janvier 1880, Frère Butler dit :GMA 231.6

    « Notre maison d’édition (de Battle Creek) a récemment été agrandie par l’érection d’une partie centrale entre les deux bâtiments de l’est, augmentant donc de façon significative la capacité et la commodité de l’ensemble. Il existe des installations pour clichés par galvanotype et stéréotype, et faisant la meilleure reliure. En fait il est dit, par ceux qui doivent s’y connaître, que c’est la maison d’édition la plus parfaite et complète de l’État du Michigan. »GMA 231.7

    Malgré cet agrandissement, il devint nécessaire, avant la fin de l’été, de construire un nouveau bâtiment au sud du bâtiment principal, pour une salle de presse. Les cinq presses à moteur de l’association y furent transférées. L’une de ces presses était d’une taille plus grande que n’importe quelle presse utilisée jusqu’alors au bureau. Une presse de même taille et style venait également d’être installée dans le bureau des Signs of the Times d’Oakland, Californie.GMA 231.8

    Dans la Review du 17 mai 1881, faisant référence au succès du travail des publications de la maison d’édition centrale de Battle Creek, Frère White dit :GMA 232.1

    « Otez le montant des dettes de la Seventh-day Adventist Publishing Association d’une évaluation prudente de la propriété, et il reste en biens immobiliers et en biens personnels pas moins de 105.000 $. De cela, tous nos membres ont donné en actions, dons, et legs, la somme de 34.432,17 $, et quelques hommes et femmes fidèles qui ont consacré leur vie à l’œuvre, y ont ajouté [non pas des dons, mais par le sacrifice et une gestion minutieuse] 70.567,83 $. »GMA 232.2

    LES DÉBUTS DU TRAVAIL DE DÉMARCHAGE

    En 1881, notre peuple commença une nouvelle entreprise, et entra dans le travail de démarchage à domicile pour la vente de nos publications. Comme aucun rapport exact de leurs ventes ne fut fait par les colporteurs avant 1884, notre rapport pour cette période est constitué des ventes rapportées par les quatre maisons d’édition. Selon leurs chiffres, les ventes sur cinq ans furent de 221.248,69 $. Comme l’influence de l’œuvre de nos missions d’Europe centrale et des pays scandinaves s’est étendue, la demande pour des publications en langues étrangères augmenta.GMA 232.3

    LES VENTES DE LIVRES PENDANT DIX ANS

    De 1884 à 1894, une période de dix ans, la vente de nos grands livres fut en grande partie accomplie par les colporteurs. Leurs ventes pour cette période s’établirent à 4.031.391,26 $. Pendant cette période, notre œuvre s’est agrandie davantage par l’établissement de maisons d’édition en Australie, à Tahiti, dans les îles du Pacifique, à Helsingfors, Finlande ; à Hambourg, Allemagne ; et dans d’autres endroits. Les ventes des colporteurs pour l’année 1895, quoique les temps fussent durs cette année-là, furent rapportées être d’un total de 357.467,23 $, ce qui fait un total général, y compris les ventes que nous avons déjà mentionnées, de 4.816.773,73 $.GMA 232.4

    CINQUANTE ANS DE VENTES : 11.000.000 $

    Pour déterminer le montant total des ventes de 1854 au 1er janvier 1896, il faut encore ajouter les chiffres de la vente de livres, brochures, tracts, et graphiques commerciaux tels qu’ils sont rapportés par toutes les maisons d’édition pour les dix dernières années, et dont le montant est de 3.458.278,23 $ ; donnant un total général pour la vente de livres de la dénomination pendant vingt-deux ans de 8.275.051,96 $. Pour l’énoncer sous une autre forme : les ventes de trente ans (de 1854 à 1884) furent de 424.915,24 $, et pour les douze années suivantes jusqu’au 1er janvier 1896, de 7.850.136,72 $. Bien que la vigueur du colportage ait diminué pendant ces huit dernières années, c’est une estimation prudente de dire que de 1854 jusqu’à l’heure actuelle (1905) plus de 11.000.000 $ de publications adventistes du septième jour ont été vendus.GMA 232.5

    L’IMPRESSION DANS UNE QUARANTAINE DE LANGUES

    Les progrès du message par les publications sont évidents lorsqu’on considère qu’on commença à imprimer dans près de 40 des principales langues, telles que l’allemand, l’arabe, l’arménien, le basuto, le bohémien, le bulgare, le bengali indien, le chinois, le danois, l’espagnol, le finnois, le français, l’estonien, le fidjien, le gallois, le grec, le hollandais, le hongrois, l’italien, le hawaïen, l’islandais, le japonais, le kaffir, le letton, le livonien, le maori, le polonais, le portugais, le roumain, le russe, le serbe, le suédois, le tahitien, le tongan, le xhosa, etc. Des travailleurs actifs qui font progresser les vérités du troisième message sont dans ces divers pays et nationalités.GMA 233.1

    Le nombre de livres, brochures, tracts et imprimés dans les différentes langues est supérieur à onze cent quatre-vingt-sept. Pour obtenir un exemplaire de chacun, et des quatre-vingt-sept périodiques de la dénomination 48Voir la liste des 87 dans l’Annuaire de la Conférence Générale de 1904. en différentes langues pour une année, il faut environ 340 $.GMA 233.2

    EMPLACEMENT DES VINGT MAISONS D’ÉDITION

    Les vingt maisons d’édition adventistes du septième jour sont situées comme suit : Avondale, Australie ; Battle Creek, Michigan (2) ; Bâle, Suisse ; Christiana, Norvège ; Copenhague, Danemark ; Le Cap, Afrique du Sud ; Calcutta, Inde ; College View, Nebraska; Hambourg, Allemagne ; Helsingfors, Finlande ; Londres, Angleterre ; Melbourne, Australie ; Montréal, Canada ; Nashville, Tennessee ; Oakland, Californie ; South Lancaster, Massachusetts ; Stockholm, Suède ; Tocubaya, Mexique ; Washington, D.C. Outre ces maisons d’édition, nos membres impriment des périodiques et des tracts à Hong Kong, Chine ; à Tokyo, Japon ; au Caire, Égypte ; en Amérique du Sud ; et dans les îles Fidji.GMA 233.3

    LA PREMIÈRE ÉMISSION DE BROCHURES

    Pendant un moment nous allons faire un retour en arrière sur les facilités avec lesquelles les pionniers devaient travailler. En automne 1853, pour faire le premier livre imprimé sur la presse Washington (« Le Sanctuaire ») après qu’un ensemble de sœurs ait plié et rassemblé les signatures avant de les coudre, l’auteur les frappait avec un poinçon ; et après que les couvertures furent mises, Uriah Smith les coupait avec une règle et un canif aiguisé. Cela était fait en raison d’un manque de machines appropriées pour faire cette partie du travail.GMA 233.4

    Pas plus tôt que 1861, toute la littérature de la dénomination était imprimée sur une presse Adams, entraînée par un moteur d’une puissance de deux chevaux. Maintenant, dans les différents bureaux de publication, il y a plus de 40 presses mécaniques à vapeur fonctionnant en permanence, et imprimant la vérité présente. Ces bureaux emploient un total de plus de cinq cents personnes pour continuer le travail, alors que des centaines de colporteurs sont sur le terrain vendant les livres aux gens.GMA 234.1

    En 1862 un ensemble complet de toutes les publications émises par les adventistes du septième jour pouvait être acheté pour la somme de 7,50 $ ; en 1904, comme cela fut montré, il fallait 340 $ pour se procurer un ensemble complet. Ce résultat est sans aucun doute autre chose que le simple fruit d’une conception humaine.GMA 234.2

    La progression de l’œuvre de publication parmi les adventistes du septième jour, comme cela fut prédit en 1848, fut en effet comme la progression du soleil, qui « devient plus chaud, envoie ses rayons » « conserve sa course comme le soleil, mais ne se couche jamais. »GMA 234.3

    POUSSÉ PAR LA FOI – LE TÉMOIGNAGE DE FRÈRE STONE

    Le zèle et l’ardeur de ceux qui firent progresser l’œuvre du message du troisième ange sont bien exprimés dans la Review du 5 février 1884, par Frère Albert Stone, l’un des pionniers dans la cause, qui vécut jusqu’à l’âge avancé de quatre-vingt-dix ans :GMA 234.4

    « Le début de l’histoire de la cause fut une époque de petits commencements, et les moyens employés semblaient insuffisants pour le travail. Mais les hommes et les femmes de foi savaient, dès le début, que le bras puissant du Seigneur était engagé dans ce travail. Ils savaient que le temps en faveur de Sion était venu, et que le Seigneur mettait sa main pour rassembler son peuple. Ils virent que le Seigneur était à la barre, et que le bateau de l’évangile, transportant l’église du reste et sa cargaison de vérité restaurée, de foi éprouvée, et d’amour parfait, arriverait à bon port. »GMA 234.5

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