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Le Grand Mouvement Adventiste

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    Chapitre 27 – D’autres témoignages confirmés

    « Josaphat se présenta et dit : Écoutez-moi, Juda et habitants de Jérusalem ! Confiez-vous en l’Éternel, votre Dieu, et vous serez affermis ; confiez-vous en ses prophètes, et vous réussirez » (2 Chroniques 20:20).GMA 350.1

    Il y a déjà plusieurs années, l’esprit de prophétie donna le témoignage qu’avant la fin des temps les pages imprimées de cette vérité seraient « dispersées comme les feuilles en automne. » La question que se posaient beaucoup de gens était : comment cela pouvait-il être accompli si ceux qui croient à la vérité n’étaient pas organisés ou dirigés d’une certaine façon pour faire le travail ? Dans la providence de Dieu, de grands résultats sont souvent obtenus en partant de petits commencements ; il en fut ainsi dans le développement de notre façon de travailler.GMA 350.2

    LA TRACT AND MISSIONARY SOCIETY (SOCIÉTÉ MISSIONNAIRE ET DE TRACTS)

    Vers 1870, l’idée d’une société missionnaire et de tracts fut d’abord suggérée suite à l’action de quelques sœurs consacrées de South Lancaster, Massachusetts. Ces sœurs essayèrent, pendant un certain temps, l’idée d’envoyer nos périodiques et nos tracts d’évangélisation à des personnes en dehors de notre foi, et après cela, de leur écrire des lettres. Cela amena plusieurs personnes à accepter la vérité, ce qui conduisit Frère S. N. Haskell à se poser la question, « Peut-être que tout notre peuple pourrait s’engager à faire ce que quelques sœurs ont fait ? » Au cours de l’année 1871, en particulier, cette question a été plus ou moins agitée dans les colonnes de la Review. Lors de la session extraordinaire de la Conférence Générale tenue le 29 décembre 1871, Frère Haskell étant présent et montrant l’utilité de cette action, on a adopté une résolution recommandant la création de sociétés de tracts. Frères S. N. Haskell, W. H. Littlejohn, J. N. Andrews, J. H. Waggoner, et I. D. Van Horn ont été nommés en comité pour faire des plans pour la formation de telles sociétés. Ce mouvement commença une nouvelle ère dans la poursuite de l’œuvre du message. Jusque-là l’enseignement de la vérité avait été limité presque exclusivement aux efforts du prédicateur. Pendant plusieurs années Frère Haskell travailla très assidûment en étudiant et en introduisant des plans pour le succès de la société missionnaire et de tracts. Ce n’est que lui rendre justice de déclarer qu’il fut vraiment le pionnier de cette façon de travailler. Ce n’est pas seulement vrai concernant les sociétés missionnaires et de tracts des États, mais c’est lui qui, en 1878, présenta à la Conférence Générale réunie à Battle Creek le plan pour une société mondiale (depuis appelée internationale) de tracts, dont le champ de travail est le territoire en dehors de nos fédérations, non seulement en Amérique, mais aussi dans les pays étrangers.GMA 350.3

    SECRÉTAIRES EFFICACES : MARIA HUNTLEY

    Le Seigneur, dans sa providence, suscita des secrétaires efficaces, qui ont été très utiles à Frère Haskell dans ce mouvement. Sœur Maria Huntley travailla sans relâche, même dans sa vieillesse avec une grande affliction du corps, et elle est morte à son poste il y a environ quatorze ans. C’est grâce à ses efforts qu’ont été découverts de nombreux champs étrangers qui commencent maintenant à s’ouvrir. D’autres secrétaires se sont joints à ce travail, et comme le champ de travail s’est agrandi on a eu besoin de secrétaires en différentes langues.GMA 351.1

    L’EFFET SUR LES ÉGLISES LOCALES

    Mais le résultat le plus important de l’établissement du travail de la société de tracts parmi nous a été l’influence qu’elle a exercée dans la création et l’augmentation d’un esprit missionnaire dans les églises locales. Cela a donné à chacun l’occasion de faire quelque chose par correspondance et en distribuant de la littérature, et de ressentir les bienfaits du travail direct pour le salut des âmes.GMA 351.2

    TÉMOIGNAGE CONCERNANT LA DISTRIBUTION DE TRACTS

    Pour montrer la nature de l’enseignement donné par l’esprit de prophétie, concernant la distribution de tracts et le travail missionnaire, nous citons un extrait des Témoignages no 29 et 30 :GMA 351.3

    « S’il existe une œuvre plus importante que toute autre, c’est bien celle qui consiste à répandre nos publications. Grâce à elles, les lecteurs seront amenés à sonder les Écritures et le travail missionnaire qui consiste à les placer dans les familles, à y entrer en conversation et à prier en faveur des membres qui les composent, se révèle excellent et de nature à former hommes et femmes au travail de la cure d’âmes » Conseils à l’église, p. 100. « Tous ne sont pas qualifiés pour ce travail. Ceux qui ont les meilleurs talent et capacité, qui entreprendront ce travail avec intelligence et systématiquement, et qui s’y mettront avec énergie et persévérance, sont ceux qui doivent être sélectionnés. Il devrait y avoir un plan organisé très minutieusement ; et il devrait être exécuté fidèlement. Partout, les églises devraient ressentir le plus profond intérêt pour l’œuvre missionnaire et la distribution de tracts. »GMA 351.4

    « L’œuvre missionnaire et la distribution de tracts sont un bon travail. C’est le travail de Dieu. Il ne devrait être rabaissé en aucune façon ; mais il y a le danger continuel de le pervertir de son but véritable. On recherche des colporteurs pour travailler dans le champ missionnaire. Les personnes aux manières grossières ne sont pas appropriées pour ce travail. Les hommes et les femmes qui possèdent du tact, des talents oratoires, une grande perspicacité, qui sont pleins de discernement et qui ressentent la valeur des âmes, sont ceux qui peuvent réussir. »GMA 352.1

    La vente de plus de 8.000.000 $ de livres, brochures, et tracts, en douze ans, par nos églises et colporteurs, est une grande preuve de la valeur pratique de l’activité de l’œuvre missionnaire et de la distribution de tracts.GMA 352.2

    LA PROPHÉTIE COMPARÉE À LA SAGESSE DU MONDE

    Concernant le travail dans le champ européen, une prophétie a été si littéralement accomplie qu’elle vaut la peine d’être mentionnée ici. Les ouvriers et les gens prétendaient que le travail ne pouvait pas être fait, en particulier en Scandinavie, comme il l’est en Amérique. Mme White, à leur grande surprise, dit que non seulement il pouvait être poursuivi avec succès, mais pouvait être fait de la même façon qu’il l’était en Amérique, et que le Seigneur lui avait montré que s’ils rendaient leur dîme, même sur les petits gains qu’ils recevaient, Dieu les ferait prospérer bien au-delà de leurs espérances. Elle leur a également dit que les colporteurs pouvaient vendre des livres par abonnement en Scandinavie, et que ce serait un succès. Les gestionnaires des maisons d’imprimerie de ces pays disaient, « on ne peut pas faire ça » « on n’a jamais vendu de livres de cette façon. » La suite a montré que ce que l’ange du Seigneur lui avait présenté dans cette affaire était de loin supérieur à la sagesse des libraires et éditeurs du monde. Le succès a accompagné le travail de colportage dès ses débuts. Certains de ceux qui agirent pour payer à la cause un dixième de leurs maigres revenus sont devenus colporteurs, et non seulement ils subviennent à leurs besoins, mais ils gagnent bien plus qu’avant, et par conséquent ils sont en mesure de rendre une plus grande dîme.GMA 352.3

    En 1895, les colporteurs vendirent plus de 40.000 $ de livres imprimés dans notre maison d’édition de Christiana, en Norvège. Noter que ceci est une autre prophétie accomplie, et cela, aussi, face aux protestations tant dans l’église qu’en dehors, disant qu’on ne pouvait pas faire cela.GMA 352.4

    Concernant le travail des sociétés de tracts qui ont été instituées en 1871 et après, on peut dire avec certitude : presque autant de personnes ont été amenées à la vérité par ce moyen que par les efforts personnels du ministère. Le message est publié par ce moyen dans tous les pays et toutes les langues du monde.GMA 352.5

    BIJOUX ET DISTRIBUTION DE TRACTS

    Une chose intéressante a été rapportée par la Tract and Missionary Society en Californie en avril 1873. Des bijoux qui avaient été donnés à la société par ceux qui avaient accepté la vérité dans cet État, jusqu’à cette date, avaient été fondus, pesés, et vendus à leur valeur réelle d’or et d’argent pour la somme de 200 $ ; cette somme avait été investie en tracts, brochures et périodiques, qui ont été distribués. La société avait déjà la connaissance précise de vingt personnes qui avaient été amenées à accepter la vérité par le biais de la littérature achetée avec le produit de la vente des bijoux. Parmi ceux amenés à la connaissance de la vérité par la lecture fut John I. Tay, d’Oakland, en Californie.GMA 353.1

    SAN FRANCISCO, UN CENTRE MISSIONNAIRE

    En 1875, un témoignage important a été donné à l’église de San Francisco, sur lequel nous attirons maintenant l’attention car il fut accompli de façon frappante. Dès son début, cette église avait dû louer des salles pour les services, et cela, aussi, à grands frais et avec une grande gêne, car aucune série de réunions ne pouvait s’y tenir, car la plupart du temps elles étaient réservées à d’autres fins.GMA 353.2

    Les 14 et 20 avril 1875, au soir, les membres dirigeants de l’église de San Francisco furent appelés à se réunir chez Mme J. L. James, 5e rue, près de la rue Market, et Mme White nous y raconta ce qui lui avait été montré en vision concernant la situation : San Francisco serait toujours un endroit missionnaire, où le travail pourrait être continué ; et que des âmes continueraient à accepter la vérité, si l’affaire était gérée judicieusement. Si une maison de culte y était construite, où les gens pourraient être invités, et où le travail pourrait aller de l’avant, des âmes seraient ajoutées à leur nombre, qui, à leur tour, contribueraient à payer les dépenses et la dette qui doit être contractée pour la préparation d’une maison de réunion.GMA 353.3

    Mme White a poursuivi en disant qu’elle avait vu que lorsqu’elle insisterait devant l’église de San Francisco sur l’importance de construire une maison de culte, cela semblerait pour cette pauvre église comme de marcher à l’aveuglette ; mais elle était poussée à dire que lorsqu’ils iraient de l’avant, ils verraient la providence de Dieu ouvrir la voie devant eux, pas à pas, et des amis seraient suscités le long du chemin, jusqu’à ce que la dette soit finalement entièrement payée.GMA 353.4

    Étant un des rares participants aux réunions déjà mentionnées, je peux dire que l’idée pour cette compagnie, qui était composée, pour la plupart d’entre eux, de pauvres de ce monde, de décider de construire une maison de réunion de 12 mètres par 27, et cela dans une ville où la moindre dépense pour un terrain semblait exiger au moins 6.000 $, semblait en effet « marcher à l’aveuglette. » Ils furent poussés à aller de l’avant uniquement avec la pleine confiance qu’ils avaient que le témoignage donné par Mme White venait du Seigneur, et serait sans aucun doute accompli.GMA 353.5

    Ayant été plus ou moins en contact avec ce projet depuis sa création jusqu’à l’heure actuelle, je tiens à préciser ici que le témoignage ci-dessus a été accompli en tout point. Lorsque nous avons commencé notre recherche d’un terrain, nous avons réussi à obtenir un terrain de 6.000 $ pour 4.000 $. Une sœur a déclaré qu’elle donnerait 1.000 $ si elle pouvait vendre sa maison. Elle a immédiatement mis sa propriété entre les mains d’un agent immobilier, qui lui a dit que le prix était trop bas. En moins de deux semaines, sa maison a été vendue pour 1.000 $ de plus que la valeur à laquelle elle l’avait tout d’abord estimée, et elle paya son engagement. Un autre, un pauvre frère qui ne voyait pas comment l’église pourrait être construite, dit : « Si le Seigneur dit que cela doit être fait, il ouvrira la voie d’une certaine manière, » reçut, à son grand étonnement, la succession d’un de ses parents, et devint ainsi le possesseur de 20.000 $. Il a donné 1.000 $ pour l’immeuble et acheta un tiers du terrain de l’église sur lequel on construisit une résidence pour lui. Ainsi la société fut soulagée de deux façons différentes.GMA 354.1

    UNE GRANDE FAVEUR À SAN FRANCISCO

    Ainsi, nous pourrions mentionner de nombreux dons et faveurs faits au comité alors qu’ils procédaient à l’érection de l’édifice. Il suffit de dire que le bâtiment de l’église a été construit au coût d’environ 14.000 $, incluant le terrain. Plus de la moitié de ce montant avait été payé par des dons avant la fin de la construction. La rue Laguna, dans laquelle le bâtiment a été érigé, étant une section de la ville où il y avait un manque de bâtiments scolaires, la commission scolaire vint louer les pièces du bas pour y faire une école avant que le toit soit sur le bâtiment. Ces soixante-quinze dollars par mois de loyer reçus pendant près de deux ans payèrent les intérêts et les dépenses courantes, laissant ainsi la compagnie affecter au reste de la dette ce qu’elle pourrait collecter.GMA 354.2

    UN DISPENSAIRE D’HYDROTHÉRAPIE

    À l’heure actuelle, il ne reste qu’une petite partie de la dette contractée alors, et au sous-sol de l’église on a un dispensaire d’hydrothérapie, libre de toute contrainte financière, d’une valeur beaucoup plus grande que le reste de la dette, qui sera bientôt une chose du passé.GMA 354.3

    La partie du témoignage concernant les âmes acceptant la vérité a été accomplie de façon extraordinaire. Ce ne sont pas seulement des dizaines, mais des centaines de personnes, qui ont reçu la lumière de la vérité dans cette ville, et sont maintenant dispersées sur toute la terre. De temps en temps, lorsque je visite San Francisco, je vois entre deux et dix personnes qui ont accepté la vérité depuis la dernière fois où je me suis joint à eux ; et ce n’est pas encore la fin.GMA 355.1

    MORT DE FRÈRE WHITE

    Vers 1880, Mme White a été chargée par l’esprit de prophétie de dire à son mari, Frère James White, qu’il devait abandonner beaucoup de soucis et de responsabilités dont il avait la charge, et les donner à d’autres mains plus jeunes, tout en « se préparant à son dernier changement » ce qui signifiait que son existence terrestre se terminerait bientôt. Il n’était pas trop tôt lorsqu’il commença à tenir compte de cette instruction, car il cessa de travailler en 1881, et il s’endormit en Jésus. Le 31 juillet, il fut attaqué par une crise de paludisme. Le 3 août il a été transporté de son domicile au centre de santé de Battle Creek, où il reçut tous les soins et l’attention qu’il était possible de donner, mais en vain. Sa santé continua à se détériorer. Dès le début de sa maladie il eut la prémonition que le temps de son « dernier changement » était venu.GMA 355.2

    LA DÉCLARATION DE FRÈRE SMITH

    En parlant de cet événement, Frère Uriah Smith dit : « Les circonstances de sa mort auraient difficilement pu être plus favorables. Tant qu’il était conscient, pendant les trois derniers jours de sa maladie, il a déclaré qu’il ne souffrait pas. Une grande compagnie d’amis sincères et pleurants se trouvait dans le bâtiment et dehors tandis qu’en cette agréable après-midi de sabbat sa vie s’en allait lentement. Il est mort comme s’il s’endormait paisiblement ; et quand tout fut fini, une paix douce semblait régner sur ses traits. C’était comme si cette prière avait été exaucée :GMA 355.3

    “Réserve-moi cette heure pour dormir,GMA 355.4

    Avant que ton bonheur sans sommeil soit donné ;GMA 355.5

    Donne-moi un jour de repos sur la terre,GMA 355.6

    Avant l’œuvre du ciel.” »GMA 355.7

    Au moment de son décès, il avait soixante ans et deux jours. L’estime en laquelle il était tenu à Battle Creek a été manifestée dans le fait qu’au moins deux mille cinq cents personnes ont assisté à ses funérailles, le 13 août, et il a été suivi jusqu’à son dernier repos dans le cimetière d’Oak Hill par une procession de quatre-vingt-quinze voitures et une multitude de gens à pied.GMA 355.8

    Parmi les nombreux témoignages donnés après sa mort, et publiés dans la Review, nous citerons les extraits suivants de la plume de Frère S. N. Haskell :GMA 356.1

    « Lorsque je considère son jugement sain dans presque chaque situation d’urgence, sa tendresse de cœur et sa grandeur d’âme manifestée envers les âmes errantes, et même envers ceux qui avaient abusé de lui, chaque fois qu’il voyait les preuves de leur repentir, et son amour pour ce qu’il croyait être juste, je peux vraiment dire, Un père en Israël est tombé. Et tandis qu’il repose, la cause se rendra compte, ainsi que de nombreuses personnes, de l’absence de sa prévoyance et de ses soins paternels. »GMA 356.2

    Quand il est mort, nos ennemis ont prétendu que le message devait maintenant s’arrêter. Pas du tout. Ces institutions qu’il a établies, avec l’aide divine, étaient destinées à se développer à une plus grande ampleur encore, pour être comme des « arbres de la plantation du Seigneur », d’où s’étendraient de nombreuses branches fructueuses.GMA 356.3

    PRÉDICTION DE LÉGISLATION RELIGIEUSE

    Cinquante-huit ans ont passé depuis que ceux qui proclamaient le message du troisième ange dirent que le moment viendrait où, selon la prophétie d’Apocalypse 13, les gens seraient persécutés, aux États-Unis et ailleurs, pour observer les commandements de Dieu. Dans un livre écrit par Mme White, intitulé Premiers Écrits, on peut lire ce qui suit concernant cet enseignement :GMA 356.4

    « L’ange dit : “Regardez !” Mon attention fut alors dirigée vers les méchants, les incrédules. Ils étaient tous actifs. Le zèle et la puissance du peuple de Dieu les avaient réveillés et rendus furieux. La confusion régnait partout. Je vis qu’on avait pris des mesures contre le groupe qui jouissait de la lumière et de la puissance de Dieu. Les ténèbres s’épaississaient autour d’eux ; cependant ils restaient fermes, ayant l’approbation de Dieu et se confiant en lui. Je les vis perplexes ; puis je les entendis prier avec ferveur. Ils ne cessaient de répéter jour et nuit : “O Dieu, que ta volonté soit faite ! Si cela peut glorifier ton nom, ouvre un chemin pour sauver ton peuple. Délivre-nous des païens qui nous entourent. Ils ont décidé notre mort ; mais ton bras peut nous apporter le salut.” » 65Premiers Écrits, page 272.GMA 356.5

    « Puis je vis les grands de ce monde qui se consultaient, et Satan et ses anges très affairés autour d’eux. Je vis un écrit qu’on répandait dans différentes parties de la terre, prescrivant que si les saints n’abandonnaient pas leurs idées particulières, ne renonçaient pas à l’observation du sabbat pour observer le premier jour de la semaine, il serait permis après un certain temps de les mettre à mort. » 66Ibid., page 282-283.GMA 356.6

    LA PERSÉCUTION EN AMÉRIQUE

    Nos adversaires ont dit que la persécution ne pourrait jamais arriver dans ce pays, parce que la Constitution des États-Unis déclare que « le Congrès ne fera aucune loi concernant un établissement de la religion, ou interdisant le libre exercice de celle-ci. » Et, en plus de cela, la « Bill of Rights » (déclaration des droits) de la plupart des États interdit toute législation religieuse. Face à ces critiques, notre peuple a continué de proclamer le message d’avertissement et la préparation nécessaire pour faire face au conflit.GMA 357.1

    En 1863, une organisation a été créée ayant pour objet la modification de la Constitution des États-Unis et des lois du pays, afin que l’imposition de la religion soit possible. Ces idées ont obtenu des adhérents si rapidement, et le principe d’obliger les hommes à faire le bien, en particulier en ce qui concerne l’observation du dimanche, a gagné du terrain, que la persécution a déjà commencé dans de nombreux États, même dans ceux dont les lois du dimanche ont une clause pour ceux qui en toute conscience observent un autre jour, et des personnes ont été emprisonnées pour ne pas observer le dimanche.GMA 357.2

    CENT SEIZE ARRESTATIONS

    Devant moi j’ai la liste de cent seize adventistes du septième jour en Amérique, arrêtés entre 1878 et mars 1896. De ce nombre, cent neuf ont été condamnés. Bon nombre de ces membres ont été emprisonnés de vingt à soixante jours, et environ une douzaine d’entre eux ont été obligés de travailler enchaînés avec des meurtriers, des voleurs et des criminels de la pire espèce. Dans chaque cas, ceux qui leur ont imposé ces sentences ont reconnu qu’ils étaient d’excellents citoyens.GMA 357.3

    LA RELIGIOUS LIBERTY ASSOCIATION (ASSOCIATION POUR LA LIBERTÉ RELIGIEUSE)

    Le 21 juillet 1889, on a organisé à Battle Creek, Michigan, une association appelée National Religious Liberty Association (association nationale de la liberté religieuse), dont l’objet était de s’opposer à la législation religieuse, de diffuser l’information aux masses sur la véritable relation entre la religion et le gouvernement civil, et de venir en aide à ceux qui sont persécutés par motif de conscience. Cette association a réalisé une grande quantité de travail dans la diffusion de littérature, et elle a éclairé les gens concernant les devoirs et les dangers de notre époque dans notre propre pays. En fait, elle a fait un excellent travail en propageant l’avertissement contenu dans le message d’Apocalypse 14:9-12.GMA 357.4

    L’AIDE DE REVUES LAÏQUES

    Les persécutions qui faisaient rage contre les adventistes du septième jour ont été mentionnées dans les colonnes éditoriales de journaux tels que le Sun de New York, le World de New York, le journal Inter Ocean de Chicago, etc. Des articles parurent, s’exprimant librement sur les actions injustes entreprises contre un citoyen des États-Unis qui obéit à sa propre conscience, et qui observe le jour même désigné par le commandement. Par le moyen d’articles de journaux de ce genre, ce sujet a été présenté à des millions de lecteurs. En un mois, la vérité centrale du message du troisième ange a été portée à l’attention de plus de personnes que nous avions pu atteindre en plus de vingt ans.GMA 358.1

    LA COLÈRE DE L’HOMME FORCÉE À LOUER LE SEIGNEUR

    Ainsi, on a constaté que les efforts des hommes pour arrêter l’œuvre de Dieu, et pour obtenir des lois qui supportent un sabbat rival de celui ordonné dans le quatrième commandement, ont servi à ouvrir la voie à l’avancement plus rapide de la vérité.GMA 358.2

    En méditant sur ce qui a été accompli en quelques mois par ces moyens, deux textes des Écritures viennent en force à l’esprit. On lit, « Car nous n’avons aucune puissance contre la vérité, nous n’en avons que pour la vérité » (2 Corinthiens 13:8) ; et l’autre, « L’homme te célèbre même dans sa fureur » (Psaumes 76:11).GMA 358.3

    PRÉDICTION CONCERNANT LES LOIS DU DIMANCHE

    Le Témoignage no 32, imprimé en 1885, explique la façon dont les lois du dimanche seraient adoptées aux États-Unis. On y lit ceci : « Pour assurer leur popularité et leur élection, les législateurs céderont à la demande d’une loi du dimanche. » 67Testimonies for the Church, vol. 5, page 451. Nous allons un instant considérer la façon dont cela a déjà été accompli.GMA 358.4

    LOIS DE L’EXPOSITION UNIVERSELLE

    En 1892, une demande a été faite au Congrès concernant l’Exposition universelle qui devait se tenir à Chicago, dans l’Illinois, de mai à octobre de cette année, d’interdire l’ouverture le dimanche. Une telle loi a été adoptée le 19 juillet 1892, sous une pression semblable à celle prédite ci-dessus. Et il est bon de rappeler que c’était la première fois que le Congrès des États-Unis d’Amérique du Nord légiférait sur la question du sabbat.GMA 358.5

    Les églises envoyèrent d’immenses listes de noms, des pétitions, et des télégrammes, non seulement pétitionnant le Congrès, mais informant gentiment (?) les membres du congrès « que nous nous engageons les uns les autres, que nous allons, à partir d’aujourd’hui, refuser de voter ou de soutenir, pour toute position de confiance, tout membre du Congrès, sénateur ou représentant, qui votera pour de nouvelles aides de quelque sorte que ce soit pour l’Exposition universelle, si ce n’est dans les conditions précisées dans ces résolutions. » Les conditions étaient que l’Exposition soit fermée le dimanche.GMA 358.6

    DISCUSSIONS AU CONGRÈS EN 1892

    Comme un exemple des discussions du Congrès, quand la loi a été adoptée, lisons le texte suivant :GMA 359.1

    « J’aimerais voir l’avertissement mis noir sur blanc, et proposé par le Congrès des États-Unis. Écrivez-le. Comment allez-vous l’écrire ? . . . Dites-le, si vous osez ; défendez-le, si vous osez ; combien de ceux qui ont voté pour lui reviendraient ici un jour ? Aucun, j’espère. Vous vous mettrez en danger en vous y opposant. »GMA 359.2

    VANTARDISE DE L’ÉGLISE

    Ceux qui ont demandé et obtenu du Congrès l’adoption de ce projet de loi considèrent que c’est une victoire importante dans leur plan pour une loi religieuse. Ceci ressort en effet clairement de ce qu’un de ces éminents ministres a dit, peu de temps après, dans un sermon délivré à Pittsburgh, en Pennsylvanie :GMA 359.3

    « Que l’église ait une influence sur de grands organismes ou dirigeants politiques a été prouvé très efficacement dans l’affaire de l’Exposition universelle, lorsque le sénat des États-Unis, la plus haute instance du pays, écouta la voix de la religion, et passa la loi d’affectation de crédits de 5.000.000 $ pour l’Exposition universelle sous la réserve, instituée par l’église, que les portes de la grande exposition ne devraient pas être ouvertes le dimanche. Cet important acte pour le bien suggère à l’esprit du chrétien que si on peut faire cela, d’autres mesures tout aussi nécessaires peuvent aussi être prises. L’église gagne continuellement de plus en plus de pouvoir, et sa voix sera entendue à l’avenir beaucoup plus souvent que par le passé. »GMA 359.4

    Ainsi, nous voyons comment ce témoignage donné en 1885 a été et continue d’être accompli.GMA 359.5

    UNION CATHOLIQUE ET PROTESTANTE

    Nous mentionnerons une autre prédiction associée à cela, faite en 1885, et également trouvée dans le Témoignage no 32 :GMA 359.6

    « Lorsque le protestantisme étendra la main pour saisir celle du pouvoir romain, lorsqu’il tendra également la main, par-dessus l’abîme, au spiritisme, lorsque, sous l’influence de cette triple union, notre pays aura répudié tous les principes de sa constitution en tant que gouvernement protestant et républicain, et lorsqu’il prendra des dispositions pour propager les erreurs et les tromperies de la papauté, alors nous saurons que le temps de l’œuvre extraordinaire de Satan est arrivé et que la fin est proche. » 68Ibid.GMA 359.7

    Pour montrer comment la première partie de cette prévision s’accomplit déjà, nous n’avons qu’à attirer l’attention sur ce qui se passe autour de nous. Regardez les protestants, tant ministres que laïcs, recherchant la faveur des catholiques, les invitant à participer à leurs associations, etc. Il faut rappeler qu’en 1885, lorsque le témoignage ci-dessus a été donné, l’on ne voyait rien de ce que l’on voit maintenant dans cette ligne.GMA 360.1

    Pour illustrer la façon dont les protestants recherchent la main et l’aide des papistes, je citerai le journal Star de Kansas City (Missouri) du 18 mars 1896.GMA 360.2

    LES MÉTHODISTES ET LE JOUR DE LA SAINT PATRICK

    Un discours a été prononcé à l’Opéra Coates, de Kansas City, Missouri, le jour de la Saint-Patrick, le 17 mars 1896, par le Dr Mitchell, pasteur de la première église méthodiste de Kansas City. Le Star parle d’une partie du discours comme une « petite scène dramatique. » Le Dr Mitchell a été très applaudi quand il a dit ceci :GMA 360.3

    « Le sectarisme est l’enfant de l’ignorance. Nous sommes sectaires parce que nous ne connaissons pas assez bien nos voisins. Nous, protestants, avons été enseignés à croire des choses inexprimables sur les catholiques. Les catholiques ont été enseignés à croire des choses inexprimables sur les protestants. Maintenant nous découvrons nos notions les uns des autres erronées, lorsqu’on s’approche suffisamment pour regarder dans les yeux et serrer la main de l’autre ; si nous nous connaissions les uns les autres davantage, nous nous aimerions davantage. Nous nous sommes tenus à distance et nous avons critiqué. Honte sur les disciples du Christ béni. Tous les chrétiens ont été rachetés par le même sang précieux ; nous sommes soutenus par la même grâce divine, et nous espérons atteindre le même ciel. Mes frères, nous devrions vraiment faire connaissance les uns avec les autres ici-bas. »GMA 360.4

    Le Star continue :GMA 360.5

    « Alors Dr Mitchell se tourna vers Père Dalton [prêtre catholique] qui était assis juste derrière lui, et, lui tendant la main, dit, “Voici, Frère Dalton, ma main.” Père Dalton se leva et serra la main tendue, et comme le Dr Mitchell la serrait, il a dit, “ce serait une terrible honte si, après avoir vécu si longtemps dans la même ville sur la terre, nous devions demander à un ange de nous présenter l’un à l’autre dans le ciel. Faisons connaissance ici sur terre.” Le public applaudissait, et après que Père Dalton s’assit, le Dr Mitchell a continué son discours. »GMA 360.6

    QUELQUE CHOSE DE GRAND ET DÉCISIF

    Nous citons une autre communication, datée de Melbourne, Australie, le 18 février 1892 :GMA 361.1

    « Tout le ciel m’a été présenté comme regardant le déroulement des événements. Une crise est sur le point d’être révélée dans la grande controverse prolongée dans le gouvernement de Dieu sur terre. Quelque chose de grand et décisif doit avoir lieu, et très bientôt. »GMA 361.2

    LA « NATION CHRÉTIENNE » DU JUGE BREWER

    Onze jours après que ce document ait été écrit, et avant d’atteindre les États-Unis, un événement s’est produit que les protestants et les catholiques qualifient de décisif pour la destinée de ce pays. Je fais référence à la décision de la Cour Suprême des États-Unis, disant que ce pays « est une nation chrétienne », donnée le 29 février par M. Brewer, président de la Cour Suprême. Comme déjà indiqué, le 19 juillet de la même année, la loi sur la fermeture le dimanche de l’Exposition universelle a été adoptée. Les ministres qui plaidèrent si fortement pour son passage firent des plaidoyers ardents basés sur le fait que la Cour Suprême avait déclaré que nous étions une nation chrétienne, et donc que le sabbat chrétien devait être protégé de toute profanation. Et c’est ainsi que le parti National Reform (de la réforme nationale) raisonnait. Comme il s’agit d’une nation chrétienne, elle doit reconnaître Dieu et ses lois comme la base de son gouvernement, etc. Vraiment quelque chose de grand et décisif dans cette controverse de la fin a eu lieu, « et très tôt. »GMA 361.3

    ANCIENS PROPHÈTES

    Les serviteurs de Dieu, les prophètes, semblent avoir reçu deux sortes de visions, l’une appelée « vision ouverte », est celle où l’individu pouvait être vu pendant qu’il était en vision, et l’autre appelée « visions de la nuit. » Il est fait référence à la première vision dans 1 Samuel 3:1, où se trouve l’expérience de l’enfant Samuel en ces termes : « La parole de l’Éternel était rare en ce temps-là, il n’y avait pas de vision ouverte » (selon la version anglaise King James de la Bible).GMA 361.4

    DES VISIONS OUVERTES

    C’était une vision de ce genre (une vision ouverte) pendant laquelle la main du Seigneur fut sur le prophète Ézéchiel. Alors que les anciens de Juda étaient assis devant lui, ils le virent en vision ouverte (Ézéchiel 8:1). À une autre occasion, le prophète Daniel a été pris en vision au milieu des dirigeants chaldéens. S’ils étaient restés, ils auraient pu le voir en vision, mais, au lieu de cela, « ils furent saisis d’une grande frayeur, et ils prirent la fuite pour se cacher » (Daniel 10:7).GMA 361.5

    VISION DE LA NUIT DE MME WHITE

    Les premières visions de Mme White étaient toutes des visions ouvertes. Après 1884, le genre de vision a changé, et ce sont maintenant ce que les Écritures appellent des « visions de la nuit, » et pas simplement des rêves, mais le même ange lumineux apparaît, lui donne des instructions, comme les années précédentes dans les visions ouvertes. De nombreux cas de « visions de la nuit » sont mentionnés dans la Bible, comme on peut le voir facilement par la lecture de Genèse 46:2 ; Daniel 2:19 ; 7:13 ; Actes 16:9 ; 18:9 ; 23:11 ; 27:23-25.GMA 362.1

    De nombreuses prédictions importantes ont été faites dans ces visions nocturnes de Mme White. Ces prédictions ont été accomplies, comme nous l’avons déjà remarqué. Je vais mentionner maintenant certaines visions survenues à une date ultérieure.GMA 362.2

    LE TRANSFERT À WASHINGTON

    En 1893, Mme White a dit :GMA 362.3

    « Trop d’intérêts sont maintenant entassés à Battle Creek. Si ces intérêts étaient décentralisés et situés dans d’autres villes, où la lumière et la connaissance pourraient bénir d’autres localités, ce serait dans l’ordre de Dieu. Le Seigneur ne veut pas d’une seconde Jérusalem à Battle Creek. Il doit y avoir de grandes réformations et des transferts d’installations et d’institutions pour que la volonté de Dieu soit faite. »GMA 362.4

    Lors de la Conférence Générale tenue à Oakland, en Californie, en mars 1903, elle dit :GMA 362.5

    « Pendant des années, l’avertissement a été donné à notre peuple, de sortir de Battle Creek. Mais en raison des nombreux intérêts établis là, il était commode de rester, et les hommes ne pouvaient pas voir pourquoi ils devraient en partir.GMA 362.6

    En réponse à la question qui a été posée concernant un déménagement à un autre endroit, je réponds, oui. Que les bureaux de la Conférence Générale et de l’imprimerie soient retirés de Battle Creek. Je ne sais pas où l’endroit sera, sur la côte atlantique ou ailleurs. Mais je vais dire ceci, ne posez jamais une pierre ou une brique à Battle Creek pour reconstruire le bureau de la Review. Dieu a un meilleur endroit pour lui. »GMA 362.7

    Après avoir entendu ces instructions, la conférence des croyants vota « que les bureaux de la Conférence Générale soient transférés de Battle Creek, Michigan, à un autre endroit de la côte atlantique. »GMA 362.8

    Au conseil de la Conférence Générale tenu à Battle Creek, après la session de la Conférence Générale, il a été voté « que nous sommes en faveur de placer le siège de la Conférence Générale près de la ville de New York. » Un grand comité a donc été sélectionné pour rechercher un emplacement possible. Le comité fit part de son intention à Mme White, et lui demanda si elle n’avait pas plus de lumière pour eux. En réponse elle dit :GMA 362.9

    « Que le Seigneur nous aide à agir intelligemment et dans la prière. Je suis sûre qu’il veut que nous sachions, et cela très tôt, où nous devons placer notre maison d’édition. Notre seule action sage est que nous soyons prêts à nous déplacer juste quand la nuée se déplacera. Prions qu’il nous guide. Il nous a indiqué dans sa providence qu’il veut que nous quittions Battle Creek…GMA 363.1

    New York a besoin d’être travaillé, mais je ne peux pas dire que notre maison d’édition doit y être établie. Je ne peux pas considérer la lumière que j’ai reçue comme étant assez précise pour favoriser cette direction. »GMA 363.2

    Après avoir passé près de deux semaines à chercher dans la ville de New York et les villes environnantes, le comité n’a pas réussi à trouver un endroit approprié pour la maison d’édition. Alors une lettre arriva, datée du 30 mai, dans laquelle Mme White disait :GMA 363.3

    « Alors que nos frères cherchent un emplacement pour l’imprimerie de la Review, ils doivent rechercher sincèrement le Seigneur. Ils doivent agir avec grande prudence, vigilance, et prière, et avec un sentiment constant de leur propre faiblesse. Nous ne devons pas dépendre du jugement humain. Nous devons rechercher la sagesse que Dieu donne…GMA 363.4

    En ce qui concerne l’établissement de l’institution à New York, je dois dire, soyez sur vos gardes. Je ne suis pas en faveur de la voir près de New York. Je ne peux pas donner toutes mes raisons, mais je suis certaine que n’importe quel endroit dans un rayon de cinquante kilomètres autour de cette ville serait trop proche. Étudiez les environs d’autres endroits. Je suis certaine que les avantages de Washington, D.C., devraient être étudiés de près.GMA 363.5

    Nous ne devrions pas établir cette institution dans une ville ni dans la banlieue d’une ville. Elle devrait être établie dans une zone rurale, où elle peut être entourée de terre. »GMA 363.6

    PRÉDICTION D’UNE OFFRE AVANTAGEUSE

    Avec cette information, le comité commençait à examiner Washington avec prière quand une troisième lettre arriva contenant ces instructions :GMA 363.7

    « Nous avons prié pour recevoir de la lumière concernant l’emplacement de notre travail dans l’est, et la lumière nous est venue de façon très claire. Une lumière positive m’a été donnée que l’on nous offrira des places dans lesquelles beaucoup d’argent a été investi par des hommes qui avaient de l’argent à dépenser sans compter. Les propriétaires de ces palais sont morts, ou bien leur attention est appelée sur un autre objet, et le bien est mis en vente à très bas prix…GMA 363.8

    De la lumière que j’ai reçue, je sais que, pour le moment, le siège de la Review doit être près de Washington. »GMA 364.1

    DÉCOUVERTE DE L’EMPLACEMENT PRÉDIT

    Avec cette communication en main, le comité a commencé à prospecter pour un site dans le District de Columbia, mais on ne pouvait trouver aucun terrain à moins de deux mille cinq cents dollars l’hectare. Finalement leur attention a été attirée sur Tacoma Park. Ce qui suit est le rapport du comité : « Nous avons trouvé une parcelle d’environ vingt hectares juste à l’extérieur du District de Columbia, mais dans les limites de la ville de Tacoma Park, que nous pourrions acquérir pour six mille dollars, soit un taux de trois cents dollars l’hectare. Nous avons profondément examiné ce lieu. Nous avons constaté qu’il y a quelques années, il a été choisi par un médecin de Boston comme site pour un centre de santé. On dit qu’il a dépensé environ soixante mille dollars pour le prix d’achat et pour nettoyer tous les sous-bois, les morceaux de bois, et les déchets. Des difficultés financières l’ont empêché de mener à bien ses projets, et le terrain est dans les mains d’un homme qui a une hypothèque sur lui, à un coût pour lui de quinze mille dollars.GMA 364.2

    Les citoyens de Tacoma Park, représentés par le maire et certains dirigeants, nous ont reçus là-bas très chaleureusement, et nous ont donné des assurances de coopération amicale dans l’exécution de nos plans.GMA 364.3

    Dans tous nos déplacements et notre recherche, nous n’avons trouvé aucune autre place qui accomplit aussi fidèlement les témoignages que celle-ci. Nous croyons que la providence de Dieu nous a conduits à l’endroit qu’il voudrait nous voir occuper. »GMA 364.4

    Compte tenu des nombreux accomplissements de témoignages présentés dans ce chapitre et dans le chapitre précédent, « Confiez-vous en l’Éternel, votre Dieu, et vous serez affermis ; confiez-vous en ses prophètes, et vous réussirez, » pour que nous puissions être préparés pour les événements encore dans l’avenir, et ne pas être surpris par eux.GMA 364.5

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