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Le Grand Mouvement Adventiste

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    Chapitre 4 – Le temps de la fin

    « Je dis : Mon seigneur, quelle sera l’issue de ces choses ? Il répondit : Va, Daniel, car ces paroles seront tenues secrètes et scellées jusqu’au temps de la fin… les méchants feront le mal et aucun des méchants ne comprendra, mais ceux qui auront de l’intelligence comprendront » (Daniel 12:8-10). « Il me dit : Sois attentif, fils de l’homme, car la vision concerne un temps qui sera la fin » (Daniel 8:17).GMA 53.1

    « Toi, Daniel, tiens secrètes ces paroles, et scelle le livre jusqu’au temps de la fin. Plusieurs alors le liront, et la connaissance augmentera » (Daniel 12:4).GMA 53.2

    Qu’est-ce que signifie le « temps de la fin » ? Cela ne peut pas être la fin réelle en soi, car dans ce cas, la partie de la prophétie de Daniel qui a été « scellée » ne serait d’aucune utilité pour l’humanité. Comme « les choses révélées sont pour nous », cette partie doit être utile à un moment donné. Aussi l’expression, « temps de la fin, » doit faire référence à une période juste avant la fin proprement dite, pendant laquelle les choses dites à Daniel seront comprises.GMA 53.3

    LE JOUR DE SA PRÉPARATION

    Sans aucun doute, cela fait référence à l’époque appelée par le prophète Nahum, « le jour de sa préparation. » Ici le prophète parlait de la destruction de Ninive avec « le bruit du fouet, Le bruit des roues, Le galop des chevaux, Le roulement des chars » (Nahum 3:2). L’attention du prophète est d’abord attirée sur une plus grande calamité qui doit venir sur le monde entier, quand « les montagnes s’ébranlent devant lui, Et les collines se fondent ; La terre se soulève devant sa face, Le monde et tous ses habitants. Qui résistera devant sa fureur ? Qui tiendra contre son ardente colère ? Sa fureur se répand comme le feu, Et les rochers se brisent devant lui… C’est lui qui détruit. La détresse ne paraîtra pas deux fois » (Nahum 1:5-9).GMA 53.4

    DES CHARS AVEC DES TORCHES ENFLAMMÉES

    Encore plus loin, le prophète parle de ce jour de préparation : « Les boucliers de ses héros sont rouges, Les guerriers sont vêtus de pourpre ; Avec le fer qui étincelle apparaissent les chars, Au jour qu’il a fixé pour la bataille, Et les lances sont agitées. Les chars s’élancent dans la campagne, Se précipitent sur les places ; À les voir, on dirait des flambeaux, Ils courent comme des éclairs… Il se souvient de ses vaillants hommes, Mais ils chancellent dans leur marche ; On se hâte vers les murs, Et l’on se prépare à la défense » (Nahum 2:4-6).GMA 53.5

    Quelle description exacte des trains rapides modernes, avec le conducteur comptant et recomptant constamment ses passagers, de gare en gare, et eux trébuchant lorsque le train est en mouvement. Puis, il y a l’énorme consommation de sapins pour les traverses de chemins de fer, les tréteaux, les pare-avalanches, etc. On dit qu’une voie ferrée dans les montagnes de la Sierra Nevada a quarante-sept mille pare-avalanches en sapin. Et le prophète dit que ce serait au « jour de sa préparation. »GMA 54.1

    Le prophète Joël parla aussi de ce temps de la fin quand l’ordre est donné aux serviteurs du Seigneur, « Sonnez de la trompette en Sion ! Faites-la retentir sur ma montagne sainte ! Que tous les habitants du pays tremblent ! Car le jour de l’Éternel vient, car il est proche » (Joël 2:1).GMA 54.2

    Et aussi le prophète Sophonie lorsqu’il dit, « Rentrez en vous-mêmes, examinez-vous, Nation sans pudeur, Avant que le décret s’exécute Et que ce jour passe comme la balle, Avant que la colère ardente de l’Éternel fonde sur vous, Avant que le jour de la colère de l’Éternel fonde sur vous ! Cherchez l’Éternel, vous tous, humbles du pays, Qui pratiquez ses ordonnances ! Recherchez la justice, recherchez l’humilité ! Peut-être serez-vous épargnés au jour de la colère de l’Éternel » (Sophonie 2:1-3).GMA 54.3

    Pour comprendre plus en détail ce que signifie l’expression « temps de la fin », et quand celui-ci commence, on notera un autre exemple où le même terme est utilisé. Dans le onzième chapitre de Daniel une puissance persécutrice est introduite, qui allait maintenir sa domination jusqu’au temps de la fin. Le Seigneur dit de cette puissance persécutrice, « Quelques-uns des hommes sages succomberont, afin qu’ils soient épurés, purifiés et blanchis, jusqu’au temps de la fin, car elle n’arrivera qu’au temps marqué » (Daniel 11:35).GMA 54.4

    L’ŒUVRE DE LA PETITE CORNE

    Les commentateurs protestants sont en général d’accord d’appliquer ce pouvoir et la « petite corne » de Daniel 7, à l’église romaine qui avait le pouvoir civil entre ses mains au temps « marqué ». Ce temps marqué était « un temps, des temps et la moitié d’un temps » (Daniel 12:7). Ce sont les 1260 jours prophétiques, 1260 ans, du pouvoir civil de la petite corne, qui s’étendirent de 538 à 1798 de notre ère. À cette dernière date, le pouvoir civil de la petite corne fut enlevé au « temps marqué ». Ainsi, à partir de cette date, les gens cessèrent de « tomber » sous la main de ce pouvoir comme c’était le cas auparavant. Cette année-là, 1798, marque donc le début de cette période de temps que cette prophétie appelle « le temps de la fin. »GMA 54.5

    L’année 1798 termine les « mille deux cent soixante jours », 1260 ans, pendant lesquels les « deux témoins » du Seigneur (l’Ancien et le Nouveau Testament) devaient « prophétiser… vêtus de sacs » (Apocalypse 11:3). Pendant le Moyen-Âge de la persécution (âges sombres, en anglais), les Écritures étaient conservées dans les langues grecque et latine, et les gens du commun ne comprenaient pas ces langues. Ce blocage des Écritures est comparé à des « vêtements de sacs. »GMA 55.1

    LES DEUX TÉMOINS TUÉS

    « Quand ils auront achevé leur témoignage, la bête qui monte de l’abîme leur fera la guerre (Satan excitant les hommes du monde et travaillant à travers eux), les vaincra, et les tuera. Et leurs cadavres seront sur la place de la grande ville, qui est appelée, dans un sens spirituel, Sodome et Égypte, là même où leur Seigneur a été crucifié (“est crucifié” dans la “Revised Version” anglaise). Des hommes d’entre les peuples, les tribus, les langues, et les nations, verront leurs cadavres pendant trois jours et demi, et ils ne permettront pas que leurs cadavres soient mis dans un sépulcre » (Apocalypse 11:7-9).GMA 55.2

    LE RÈGNE DE LA TERREUR

    L’assassinat de ces Témoins a été réalisé pendant le « règne de la terreur » en France, de 1792 à 1795, trois ans et demi. Bien que la Révolution française dura quelques six ou sept ans, c’est pendant les trois premières années et demie qu’ils firent leur plus grand effort pour détruire la Bible, la religion, et tous ceux qui osaient prendre parti en faveur de l’une ou de l’autre. Alors que la Révolution française prétendait être en guerre contre la monarchie et la prêtrise, elle devint en fait une guerre pour exterminer Dieu et la Bible. De l’époque juste avant la Révolution, nous lisons,GMA 55.3

    « N’oublions jamais qu’avant la révolution de 1792, les promoteurs de l’infidélité en France ont déclaré avoir collecté entre eux et dépensé 4.500.000 $ en un an, non, plus d’une fois, en achats, impression, et distribution de livres pour corrompre l’esprit des gens et les préparer à des mesures désespérées. » 1Anderson : Annals of the English Bible, p. 494.GMA 55.4

    ÉCRIVAINS INFIDÈLES

    « La voie à une telle Révolution fut préparée par les écrits de Voltaire, Mirabeau, Diderot, Helvétius, D’Alembert, Condorcet, Rousseau, et d’autres du même acabit, dans lesquels ils s’efforcèrent de diffuser des principes subversifs contre la religion naturelle et révélée. La révélation ne fut pas seulement contestée mais entièrement mise de côté ; la Divinité fut bannie de l’univers, et un fantôme imaginaire sous le nom de Déesse de la raison fut substitué à sa place. » 2Thomas Dick : On the Improvement of Society, page 154.GMA 55.5

    En 1793, les vues de la population étaient telles que des comédiens furent fortement applaudis pour leurs railleries blasphématoires contre Dieu et la Bible. À titre d’exemple, nous citons :GMA 56.1

    « Le comédien Monert, dans l’église de Saint Roche [à Paris], porta l’impiété à son apogée. “Dieu, si vous existez,” dit-il, “Vengez votre nom injurié ! Je vous en défie. Vous gardez le silence. Vous n’osez pas lancer vos tonnerres. Qui après cela croira en votre existence ?” » 3Thier : French Revolution, vol. 2, page 371.GMA 56.2

    ŒUVRE BLASPHÉMATOIRE À LYON, FRANCE

    La façon dont ceux qui tuèrent les Témoins, crucifièrent « pour leur part le Fils de Dieu et l’exposent à l’ignominie » (Hébreux 6:6), apparaît dans le compte rendu d’une fête tenue par Fouché, à Lyon, en l’honneur de Chalier, le gouverneur de Lyon, qui avait été mis à mort. Avant son arrivée à Lyon, Fouché avait ordonné queGMA 56.3

    « Tous les emblèmes religieux fussent détruits ; et que l’on écrive sur les portes des cimetières, la mort est un sommeil éternel… Le buste de Chalier fut promené à travers les rues, suivi par une foule immense d’assassins et de prostituées. Après eux venait un âne portant l’évangile, la croix, et les vases de communion, qui furent rapidement relégués aux flammes, tandis que l’âne fut obligé de boire le vin consacré de la coupe de communion. » 4Id., p. 338.GMA 56.4

    Un Festival de la Raison tenu à Paris est ainsi décrit :GMA 56.5

    « Ils allèrent en procession à la convention, et la racaille… caricatura les cérémonies de la religion de la manière la plus ridicule… Les hommes, portant des tuniques et des capes, sont venus chanter des alléluias, et danser la Carmagnole, à la barre de la convention. Là, ils y déposèrent l’hostie, les boîtes dans lesquelles elle était gardée, et les statues d’or et d’argent. Ils firent des discours burlesques… “O vous, s’exclama” une députation de St Denis, “O vous, les instruments du fanatisme, les bienheureux saints de toutes sortes, soyez enfin des patriotes, levez-vous en masse, et servez le pays en allant à l’Hôtel de la Monnaie pour être fondus.” » 5Id., p. 365.GMA 56.6

    LA PAROLE DE DIEU ÉMERGE DE L’OBSCURITÉ

    « Après les trois jours et demi, un esprit de vie, venant de Dieu, entra en eux (les Témoins)… Et ils montèrent au ciel dans la nuée » (Apocalypse 11:11-12). Le temps était arrivé où Dieu devait faire sortir sa Parole de l’obscurité et la replacer devant le monde. Le moment était arrivé (1798) pour qu’un travail missionnaire se fasse dans le monde entier. En 1804, la Société Biblique britannique fut organisée. Elle fut suivie par des dizaines d’autres sociétés bibliques, et maintenant la Bible est traduite dans toutes les langues principales du monde. Ainsi, les Écritures, les deux Témoins, vinrent en proéminence et tout le monde put les voir et les lire : cela est comparé à leur montée au ciel dans une nuée.GMA 57.1

    À l’époque de la Révolution française, Voltaire déclara que cent ans plus tard la Bible serait obsolète. Cent ans après cette date, le nombre de Bibles circulant en France uniquement était plus grand que toute la quantité de Bibles qui existaient lorsque Voltaire fit cette vaine fanfaronnade. Et la maison même dans laquelle il fit cette déclaration est, dit-on, utilisée maintenant comme une Maison de la Bible.GMA 57.2

    DÉCOUVERTE DE LA PIERRE DE ROSETTE

    Il y a deux choses associées à l’année 1798 et au peuple français, qu’il faut noter : tout d’abord, au cours de cette année-là, l’armée française, sous les ordres du général Berthier, renversa le gouvernement papal à Rome, accomplissant (sans qu’ils le sachent) la prophétie de cet événement, consignée dans le livre même contre lequel ils avaient fait la guerre ; en second lieu, la même année, au Fort Saint Julien, sur le bras du Nil appelé Rosette, l’armée française, lors d’une excavation, découvrit la célèbre pierre de Rosette, qui est maintenant déposée au British Museum. Sur cette pierre est une inscription en trois genres d’écriture : hiéroglyphique, l’écriture utilisée par les prêtres ; démotique, la forme d’écriture utilisée par les gens du commun ; et grecque. Cette pierre est la clé qui déverrouilla les écrits hiéroglyphiques et démotiques jusqu’alors mystérieux. Maintenant, comme l’a dit quelqu’un d’autre, « le pic et la pelle, déterrant ces écrits en caractères démotiques, fournissent plus de preuves de l’exactitude des anciens écrits bibliques qu’aucune autre source, en-dehors des Écritures elles-mêmes. » Ainsi, le peuple même qui pensait détruire la Bible fut utilisé, à son insu, pour accomplir une prophétie en supprimant la domination de la papauté à la fin des 1260 ans, et pour découvrir la clé des écrits mêmes qui confirment la véracité des Écritures qu’ils essayaient si ardemment de détruire.GMA 57.3

    « TU SERAS DEBOUT POUR TON HÉRITAGE »

    Qu’est-ce qui devait se produire au temps de la fin, selon les propos de l’ange à Daniel ? Dès qu’il entendit dire, « Deux mille trois cents soirs et matins ; puis le sanctuaire sera purifié » (Daniel 8:14), son esprit fut rempli d’anxiété concernant ce qui arriverait à « la fin de ces choses, » et dans « combien de temps », cela devait arriver (Daniel 12:6-8). Enfin, il lui fut donné de comprendre qu’une connaissance de la date n’était pas pour son époque. On lui dit, « Et toi, marche vers ta fin ; tu te reposeras, et tu seras debout pour ton héritage à la fin des jours » (Daniel 12:13).GMA 58.1

    Certains supposèrent que ces paroles faisaient référence à la fin du monde, et qu’à ce moment-là, Daniel, avec le reste du peuple de Dieu, recevrait sa récompense et son héritage. Le mot hébreu pour héritage, la région d’un pays, etc., est, nous dit-on, gheh-vel. Mais ce n’est pas le mot qui est utilisé dans ce passage, le mot est ici goh-rahl. Les érudits Hébreux nous disent que ce mot, goh-rahl, est utilisé 66 fois dans l’Ancien Testament, et que c’est le même mot qui est utilisé en parlant de la purification du sanctuaire, où l’on tirait au sort afin de déterminer lequel des deux boucs devait être sacrifié. Alors que le souverain sacrificateur prenait le sang du bouc du Seigneur et entrait dans le sanctuaire pour y effectuer l’œuvre de purification, tout le peuple d’Israël était debout dehors, affligeant leurs âmes et confessant leurs péchés, pour qu’ils soient épargnés et qu’ils reçussent la bénédiction du souverain sacrificateur lors de sa sortie du sanctuaire. Ainsi, ce jour-là, Israël était debout pour recevoir son héritage.GMA 58.2

    Lorsque la purification finale du sanctuaire se fera, à la fin des deux mille trois cents jours, le cas de Daniel, avec le cas de tous les justes morts, viendrait en revue devant Dieu. Alors Daniel sera debout pour son héritage.GMA 58.3

    LES PAROLES SCELLÉES JUSQU’EN 1798

    En réponse à la question de Daniel, « O mon Seigneur, quelle sera l’issue de ces choses ? » (Daniel 12:8) on lui répond, « ces paroles seront tenues secrètes et scellées jusqu’au temps de la fin » (Daniel 12:9). Ce qui troublait l’esprit de Daniel était le « Quand ? » le « combien de temps ? » et « quelle sera l’issue ? » Ce sont là les points qui troublaient le prophète et le rendaient perplexe, et seules ces choses devaient être secrètes et scellées jusqu’au « temps de la fin », et non pas tout le livre de Daniel, comme certains l’ont pensé. Avant 1798, les étudiants de la prophétie avaient la lumière concernant les soixante-dix semaines, et comprenaient qu’elles commençaient en 457 avant J-C., le ministère public du Christ, sa mort, etc., étant en exacte harmonie avec le calcul des soixante-neuf et soixante-dix semaines comptées à partir de cette date. Cette réalisation exacte de la mission du Sauveur en harmonie avec ce calcul leur avait donné une preuve puissante qu’il était en fait le vrai Messie, et que la date du commencement des soixante-dix semaines était donc immuablement fixée. Leur incapacité à découvrir que les soixante-dix semaines étaient la première partie des deux mille trois cents jours laissa le sujet scellé jusqu’à après 1798, comme prédit.GMA 58.4

    CLÉ DES 2300 JOURS

    Voyons maintenant les faits de l’affaire. Jusqu’à 1798, les commentateurs de la prophétie ne savaient pas quand les deux mille trois cents jours prendraient fin. Ils pouvaient comprendre les symboles, l’image et les bêtes du livre de Daniel, mais ne pouvaient pas dire quand les deux mille trois cents jours se termineraient, car ils ne comprenaient pas encore la date de leur commencement. Comme preuve de cela, nous avons lu dans le Midnight Cry, un journal adventiste publié alors à New York, en date du 15 juin 1842, « c’est vraiment intéressant de découvrir les différents écrivains indépendants qui depuis 1798 ont vu ce qui n’avait pas été compris auparavant : savoir que les soixante-dix semaines étaient la clé des deux mille trois cents jours. »GMA 59.1

    BEAUCOUP DÉCOUVRENT LA LUMIÈRE

    Comme cette connaissance était « scellée » jusqu’à l’arrivée du temps marqué par le Seigneur pour qu’elle soit ouverte à la compréhension de son peuple, de même aussi, lorsque le « temps de la fin » arriva, beaucoup couraient çà et là à travers les Écritures, à la recherche de ces choses. En comparant quelques traductions du texte, cette idée sera rendue claire.GMA 59.2

    Le Dr Adam Clarke dit : « Beaucoup s’efforceront de rechercher le sens ; et la connaissance doit ainsi augmenter. »GMA 59.3

    Dans la Bible allemande, révisée, de Luther, nous lisons : « Ainsi, beaucoup viendront sur elle, et auront une grande compréhension. »GMA 59.4

    La Bible Parallèle allemande dit : « Beaucoup la passeront au crible, et ainsi la connaissance augmentera. »GMA 59.5

    La Bible allemande de L. Van Ess, autorisée aussi aux lecteurs catholiques par le pape, traduit : « Beaucoup l’étudieront à fond, et la connaissance sera grande. »GMA 59.6

    La Bible suédoise dit : « Beaucoup la chercheront de fond en comble, et la connaissance deviendra grande. »GMA 59.7

    La version Danoise-Norvégienne, révisée, dit : « Beaucoup chercheront avec empressement, et le savoir deviendra grand. »GMA 59.8

    Nous lisons dans le Midnight Cry du 15 juin 1842, concernant cette recherche et l’obtention de la connaissance qui était scellée avant 1798 : « n’est-ce pas une merveilleuse coïncidence que tant d’écrivains, sans aucune connaissance l’un de l’autre, aboutissent à la même conclusion environ à la même époque ? »GMA 59.9

    Nous présentons ici une liste de vingt partis différents qui découvrirent la vérité sur la fin des deux mille trois cents jours, sans communiquer les uns avec les autres, mais comme le résultat d’une recherche diligente et personnelle des Écritures, dirigée par l’influence de l’Esprit de Dieu. À la tête de cette liste nous plaçons William Miller, de l’état de New York ; puis ensuite A. J. Krupp, de Philadelphie, Pennsylvanie ; David McGregor, de Falmouth, Maine ; Edward Irving, d’Angleterre ; Archibald Mason, d’Écosse ; W. E. Davis, de la Caroline du Sud ; Joseph Wolff, qui travailla dans diverses parties de l’Asie ; Alexandre Campbell, dans son débat avec Robert Dale Owen, en 1829 ; le capitaine A. Landers, de Liverpool, Angleterre ; Léonard Heinrich Kelber, de Stuttgart, Allemagne ; Lacunza d’Espagne ; Hentzepeter, de La Haye, Hollande ; Dr Capadose, d’Amsterdam, Hollande ; Rau, de Bavière ; des prêtres de Tartarie, en 1821 ; des étudiants de la Bible du Yémen, dans leur livre intitulé « Seera » ; Hengstenberg, dans une autre partie de l’Allemagne ; des Russes sur la mer Caspienne ; des Moloques sur les rives de la mer baltique, etc.GMA 60.1

    Quant à la façon dont ce sujet s’ouvrit de temps en temps aux étudiants de la prophétie, et cela aussi sans connaissance l’un de l’autre, le texte suivant le prouvera :GMA 60.2

    Dans le Midnight Cry du 15 juin 1842, on trouve ces mots : « Juste reçu, un livre, avec le titre suivant, “Deux essais sur les nombres prophétiques des 2300 jours de Daniel, et du devoir chrétien d’enquêter sur la délivrance de l’église,” par Archibald Mason, ministre de l’évangile, à Wishawtown, Écosse, Newberg. Imprimé de l’édition de Glasgow, par Ward M. Gazeley, 1820. » Dans ce livre, Mason dit : « J’ai vu dernièrement une petite brochure, qui a été publiée pour la première fois en Amérique, par le révérend William E. Davis, de Caroline du Sud, et republiée en 1818 à Warkington, dans le sud de l’Angleterre. Cet auteur affirme que les deux mille trois cents jours commencent avec les soixante-dix semaines (chap. 9:24). Je suis contraint d’agréer avec cette opinion. »GMA 60.3

    DAVIS, DE CAROLINE DU SUD

    Dans le même numéro du Midnight Cry, l’éditeur dit, « le livre de Davis doit avoir été écrit vers 1810. » Parlant du raisonnement établi dans le livre, il déclare, « Le lecteur pourrait vraiment s’imaginer lire des œuvres de Miller, Litch, Stores, ou Hale, mais nous croyons qu’aucun des écrivains actuels de la seconde venue ne connaissait l’existence de ce livre jusqu’à la semaine dernière. L’éditeur de ce journal [le “Midnight Cry”] n’en avait jamais entendu parler auparavant. La position de Davis sur le temps, approuvée par Mason, était que les deux mille trois cents jours prendraient fin pendant l’année juive 1843, notre année 1844. »GMA 60.4

    JOSEPH WOLFF ET VINGT AUTRES

    Dans le Midnight Cry du 31 août 1843, nous pouvons lire : « en 1822 Joseph Wolff (d’Angleterre) a publié un livre intitulé “He Will Come Again, the Son of Man in the Clouds of Heaven” » (Il reviendra, le Fils de l’homme sur les nuées du ciel). Et plus loin, « en 1826, vingt personnes de différentes églises traditionnelles se réunirent à Londres avec M. Wolff pour étudier la Bible. Ils arrivèrent unanimement à la même conclusion. Ils ajoutèrent 45 années aux 1260. » Ajouter 45 ans aux 1260 années qui se terminèrent en 1798, nous amènerait à la fin de l’année juive 1843, qui est en fait notre année 1844.GMA 61.1

    LA POSITION D’ALEXANDRE CAMPBELL

    Dans le même numéro du journal, il est dit d’Alexandre Campbell, « en 1829, il eut son célèbre débat avec Robert Owen, l’infidèle, dans lequel il soutenait que les visions de Daniel s’étendent jusqu’à la fin des temps, que les deux mille trois cents jours sont des années, et se termineront environ 1847 années après la naissance de Christ, qui, selon son propre calcul, eut lieu quatre ans avant notre ère. » Alors, son calcul terminerait en fait les deux mille trois cents jours à la fin de 1843 années juives complètes, de notre ère, c’est-à-dire en 1844.GMA 61.2

    Dans le Midnight Cry du 21 septembre 1843, on trouve une déclaration concernant un livre reçu ayant ce titre, « Une voix à la Grande-Bretagne et à l’Amérique, dans un énoncé scripturaire de la seconde venue de notre Seigneur et Sauveur, pour laquelle nous prions tous les jours, en disant : “Que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel,” (Matthieu 6:10) par le capitaine A. Landers, de Liverpool, publié par S. Kent et Cie, 1839. »GMA 61.3

    Il fait, comme les autres, un calcul du temps, donnant la fin des deux mille trois cents jours comme 1847 années après la naissance réelle du Christ. Ce serait notre année 1844, car il est né quatre ans avant l’ère commune. 6Date de Matthieu 2:1 dans la marge.GMA 61.4

    LÉONARD HEINRICH KELBER

    Dans la Review and Herald du 17 mai 1892, on trouve un article du Pasteur L. R. Conradi, de Hambourg, en Allemagne, dans lequel il dit :GMA 61.5

    « La plupart de nos lecteurs ont peut-être entendu parler de l’important prélat luthérien Bengel qui fixa, au siècle dernier [selon Schaff, Bengel est mort en 1751], le moment de l’apparition de notre Seigneur à l’année 1836, ses calculs étant basés sur le nombre 666 de l’Apocalypse. Mais bien avant que cette date arrive, un autre homme a commencé à écrire, un directeur d’établissement scolaire, nommé Léonard Heinrich Kelber. Son premier pamphlet parut en 1824, appelé “La fin est proche”, contenait un commentaire sur Matthieu 24 et 25. Il a été imprimé en Bavière. Mais en 1835 un plus gros pamphlet, avec le même titre, apparut à Stuttgart, contenant 126 pages. C’est d’un intérêt particulier, et pour donner à nos lecteurs une meilleure idée, j’ajoute la traduction de la page de titre : “La fin vient, un fait prouvé de manière rigoureuse et convaincante à partir de la Parole de Dieu et des événements les plus récents ; invalidant totalement tous les préjugés contre l’attente de la venue de notre Seigneur, ou du calcul de l’époque, montrant clairement comment le prélat Bengel se trompa de sept ans concernant la grande année décisive ; car ce n’est pas en 1836, mais en 1843, que se termine la grande lutte entre la lumière et les ténèbres, et que le règne, tant attendu, de paix de notre Seigneur Jésus commencera sur terre.”GMA 61.6

    Une deuxième édition parut en 1841, également à Stuttgart, et autant que je le sache, une autre en Saxe. Comme la page de titre l’indique, la brochure montre, après avoir répondu aux préjugés courants, de façon claire et explicite la connexion existant entre les deux mille trois cents jours de Daniel 8 et les soixante-dix semaines de Daniel 9, et les amène à l’année 1843 (année juive 1843, notre 1844). Puis dans le reste du livre, il montre par les signes des temps que cet événement doit être proche. Le fait que plusieurs éditions apparurent témoigne à lui seul, de l’intérêt qu’il a créé. Frère Schache, vivant maintenant en Australie, en a vu une publicité, même dans la lointaine province de Silicia, et après l’avoir commandé, le lut avec beaucoup d’intérêt, à huis clos. Dans le livre aucune trace ne peut être trouvée que l’auteur ait eu connaissance d’un mouvement semblable dans le monde, et pourtant, par l’Esprit de Dieu, il est arrivé aux mêmes conclusions.GMA 62.1

    En 1842, il écrivit une brochure encore plus longue de 286 pages, également à Stuttgart, “Pensées bibliques majeures concernant la création et la durée du monde ; ou une réponse complète à la question : pourquoi Dieu a créé le monde en six jours consécutifs, la proximité du jugement de l’antéchrist par notre Seigneur, et les grands et joyeux événements de l’année 1843”. »GMA 62.2

    « BEN EZRA » (LACUNZA)

    Vers 1812, Lacunza, en Espagne, a publié un livre intitulé, « La venue du Messie en majesté et en gloire. » L’écrivain a pris le titre anonyme de « Ben Ezra » et est soi-disant un juif converti. Edward Irving, d’Angleterre, après que son œuvre sur le second avènement fut commencée, traduisit le livre ci-dessus en anglais. Ainsi son histoire est racontée au moins en deux langues.GMA 62.3

    C’est vraiment intéressant, après tant d’années passées, de rassembler les conclusions de plusieurs étudiants qui, depuis le début du siècle dernier jusqu’en 1840, étudièrent la période de deux mille trois cents jours, et situèrent les soixante-dix semaines au début de cette période, puis de les trouver tous d’accord concernant la fin de la période en 1844.GMA 63.1

    1844, LA VÉRITABLE FIN DES 2300 JOURS

    La question peut se poser, peut-on être certain que 1844 est la bonne date de la fin des deux mille trois cents jours ? Oui ! Car aussi sûrement qu’un faux accomplissement d’une prophétie ne puisse pas survenir au moment exact de sa véritable réalisation, aussi sûrement nous en venons à la conclusion que l’année 1844 est la bonne fin des deux mille trois cents jours. Dieu, qui scella cette connaissance jusqu’en 1798, et qui promit que la lumière brillerait alors, guida, par son Esprit infaillible, ceux qui le recherchaient sincèrement pour comprendre correctement le temps. Son temps était venu pour que la « connaissance » sur le sujet « augmente », et il donna la vraie lumière.GMA 63.2

    Ayant trouvé la fin de la période qui fut portée à la compréhension des gens au « temps de la fin », il est bon de s’informer de la signification de cette découverte. Nous trouvons dans cette période, lorsque l’œuvre de l’Évangile se termine, une date déterminée qui doit être proclamée, annonçant la séance du jugement final. Jean dit, « Je vis un autre ange qui volait par le milieu du ciel, ayant un Évangile éternel, pour l’annoncer aux habitants de la terre, à toute nation, à toute tribu, à toute langue, et à tout peuple. Il disait d’une voix forte : Craignez Dieu, et donnez-lui gloire, car l’heure de son jugement est venue ; et adorez celui qui a fait le ciel, et la terre, et la mer, et les sources d’eaux » (Apocalypse 14:6-7). Les anges n’annoncent pas eux-mêmes l’Évangile aux hommes. L’homme est l’agent choisi par le Seigneur lui-même pour prêcher son évangile jusqu’aux extrémités de la terre (Matthieu 28:19-20). Cet ange, alors, est un symbole du message de l’Évangile qui annonce que le moment vient où le jugement va « commencer par la maison de Dieu » (1 Pierre 4:17). Un tel message des Écritures ne pouvait pas être donné avant que le temps qui conduit au jugement fût découvert dans les Écritures. La période des deux mille trois cents jours, comme nous l’avons déjà indiqué, s’étend jusqu’au jugement investigatif du peuple de Dieu.GMA 63.3

    LE JOUR DES EXPIATIONS, LE TEMPS DU JUGEMENT

    Le jour des expiations, la purification du sanctuaire terrestre, était et est encore compris par les Juifs comme étant un jour de jugement. Et même maintenant, dans la diaspora, bien qu’ils ne puissent pas avoir tous les services de l’ancien temps associés à ce jour solennel, il est observé comme un jour de jugement. Comme preuve, nous allons d’abord citer un journal juif publié à San Francisco, Californie, appelé « The Jewish Exponent », le journal des juifs orthodoxes à l’ouest des montagnes Rocheuses. Le numéro de septembre 1892 annonçait que le septième mois et le jour des expiations auraient lieu avant la sortie du numéro suivant. Leur nom pour le septième mois est Tishri, et celui du sixième est Ellul ; le journal déclarait, « nous sommes au mois d’Ellul, et la sentinelle sonnera du Shofar [trompette qui était utilisée du premier au dixième jour du septième mois, Psaume 81:3, 4] tous les matins dans les synagogues orthodoxes, exhortant à la préparation de la journée du souvenir, et pour le jugement dernier du Yom Kippour. » Comme ils étaient vers la fin d’Ellul, le sixième mois, et que Tishri, le septième mois, allait bientôt commencer, ils allaient entendre la trompette, tous les matins pendant 10 jours, annonçant, dans ce système typique, le jugement dernier de l’année.GMA 63.4

    TÉMOIGNAGE D’UN RABBIN

    De plus, en 1902, le rabbin Isidore Myer, d’une grande congrégation de Juifs de San Francisco, en Californie, en annonçant le jour des expiations, a déclaré : « En franchissant le seuil du temps d’une année à une autre, l’Israélite est rappelé avec force de la création et de la souveraineté universelle du Créateur, et est appelé à célébrer, au son de la trompette, l’anniversaire, pour ainsi dire, de la naissance du temps et de l’intronisation du grand roi. Il est également intimé, au son de la même trompette, le Shofar, d’examiner rétrospectivement ses actions de l’année écoulée alors qu’il se tient tout tremblant devant l’œil qui voit tout de la Justice Éternelle assise sur le trône du jugement. »GMA 64.1

    Comme dans le service du temple juif le sanctuaire était purifié une fois par an, il dut sembler évident à Daniel que cette purification du sanctuaire à la fin des deux mille trois cents jours devait se rapporter à autre chose que le service typique annuel. Le Seigneur avait déjà instruit son peuple de compter « un jour pour chaque année » (Nombres 14:34 ; Ézéchiel 4:6) pour les symboles de temps utilisés dans les prophéties. C’est pourquoi cette période de deux mille trois cents jours, comme nous l’avons vu, va jusqu’à l’œuvre finale du Christ comme souverain sacrificateur dans le sanctuaire céleste, pour le jugement investigatif de ceux dont les cas ont été transférés dans le sanctuaire céleste par confession.GMA 64.2

    LE MESSAGE DU JUGEMENT DÛ EN 1844

    La date du commencement du jugement des saints ayant été découverte et la succession des événements ordonnée par le Seigneur étant indiquée dans la prophétie, la voie était ouverte pour que le message soit donné, « l’heure de son jugement est venue. » Notez : il n’est pas dit qu’immédiatement après la découverte de cette période de temps le message serait proclamé, mais que la lumière « précédemment scellée » serait clairement expliquée. Nous voyons bien que cela fut accompli. Dans les chapitres suivants il apparaîtra que le Seigneur indiqua tout aussi clairement l’époque où le message adventiste serait proclamé, et que tout aussi littéralement la proclamation serait donnée au monde.GMA 64.3

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