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Évangéliser

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    Les sacrements

    Deux colonnes — Les cérémonies du baptême et de la sainte Cène constituent deux énormes colonnes, dont l'une est placée à l'intérieur de l'Église, et l'autre à l'extérieur. Sur ces cérémonies, le Christ a gravé le nom du vrai Dieu. — Manuscrit 27a, 1900.Év 248.2

    La sainte Cène, un mémorial — La signification des symboles de la maison du Seigneur est simple et facile à comprendre, et les vérités qu'ils expriment ont pour nous un sens profond. En instituant le sacrement qui devait remplacer la Pâque, le Christ a laissé à son Église un mémorial du grand sacrifice qu'il a consenti en faveur de l'homme. “Faites ceci, dit-il, en mémoire de moi.” Ce mémorial était destiné à servir de transition entre deux économies et leurs deux grandes fêtes. L'une devait disparaître pour toujours; l'autre, que le Sauveur venait d'instituer, devait lui succéder, et continuer à être à travers les âges le mémorial de sa mort. — The Review and Herald, 22 juin 1897.Év 248.3

    L'ablution des pieds — Nous ne pratiquons pas les services sacrés de la maison du Seigneur comme s'il s'agissait d'une simple formalité. Il [le Seigneur] a institué cette cérémonie [l'ablution des pieds] pour qu'elle parle constamment à nos sens de l'amour qu'il a témoigné envers nous. ... Ce service ne peut être renouvelé sans qu'un lien soit établi dans une unité de pensée. Ainsi, une ligne de pensée nous incite à nous remémorer les bénédictions, les bontés et les faveurs dont nous avons été l'objet de la part de nos amis et de nos frères, mais que nous avons oubliées. Grâce à son pouvoir vivifiant, le Saint-Esprit met le doigt sur l'ingratitude et le manque d'amour qui découlent de cette horrible racine d'amertume. Peu à peu, la mémoire revient. L'Esprit de Dieu agit sur l'esprit des humains. Les défauts de caractère, les devoirs négligés, l'ingratitude envers Dieu reviennent en mémoire, et les pensées sont amenées captives à l'obéissance du Christ. — The Review and Herald, 7 juin 1898.Év 248.4

    La préparation — Dans les tout débuts du mouvement adventiste, alors que nos membres étaient peu nombreux, nous tirions grand profit de la célébration des sacrements. La veille — le vendredi — chaque membre d'église s'efforçait de régler tout ce qui risquait de le séparer de ses frères et de Dieu. On faisait un sérieux examen de conscience; des prières ferventes étaient formulées pour que Dieu révèle des péchés cachés; on avouait des tromperies en matière commerciale; on confessait des paroles regrettables, prononcées avec brusquerie, et des péchés caressés. Le Seigneur s'approchait de nous, et nous étions grandement fortifiés et encouragés. — Manuscrit 102, 1904.Év 249.1

    La réconciliation — La réconciliation mutuelle: telle est la raison pour laquelle le service de l'ablution des pieds a été instituée. Grâce à l'exemple de notre Seigneur et Maître, cette cérémonie humiliante a été élevée au rang de sacrement. Chaque fois que cette cérémonie a lieu, le Christ est présent par son Saint-Esprit. C'est cet Esprit qui convainc les cœurs.Év 249.2

    Lorsque le Christ participa à cette cérémonie avec ses disciples, un sentiment de culpabilité s'empara du cœur de tous, à l'exception de Judas. Ainsi, tandis que le Christ parle à notre cœur, nous sommes convaincus de péché. Les sources de l'âme seront libérées, l'esprit sera vivifié et, pénétrant les activités et la vie, il fera tomber les obstacles qui ont causé la désunion et la désaffection. Des fautes qui avaient été commises se révéleront avec plus de clarté que jamais; car le Saint-Esprit nous les remettra en mémoire. Les paroles du Christ: “Si vous savez ces choses, vous êtes heureux” (Jean 13:17), seront empreintes d'une force nouvelle. — The Review and Herald, 4 novembre 1902.Év 249.3

    Le cœur mis à l'épreuve — Ce service de l'ablution des pieds fut institué comme cérémonie religieuse. ... Il a été donné dans le but de tester et d'éprouver la fidélité des enfants de Dieu. Quand l'Israël moderne célèbre ce sacrement, celui-ci devrait précéder celui du partage des symboles de la mort du Seigneur.Év 250.1

    Ce service [l'ablution des pieds] fut institué pour le bien des disciples du Christ. Et le Christ exprimait réellement sa pensée quand ses lèvres prononcèrent ces paroles: “Je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai fait. ... Si vous savez ces choses, vous êtes heureux, pourvu que vous les pratiquiez.” Il exprimait par là son intention de jauger le véritable état du cœur et de l'esprit de ceux qui y participaient. — Manuscrit 8, 1897.Év 250.2

    En tout temps et en tous lieux — A la place de la fête nationale que le peuple juif avait célébrée, il [Jésus-Christ] institua un mémorial: l'ablution des pieds et le repas sacré, qui devaient être pratiqués par ses disciples en tout temps et dans tous les pays. Ils sont ainsi appelés à renouveler les gestes du Christ, afin que tous puissent comprendre qu'un ministère digne de ce nom suppose un service désintéressé. — The Signs of the Times, 16 mai 1900.Év 250.3

    La fréquence — Lors de ce dernier acte du Christ, qui a consisté dans le partage du pain et du vin avec ses disciples, Jésus s'est personnellement engagé envers eux comme leur Rédempteur, par une nouvelle alliance aux termes de laquelle il était écrit et certifié que tous ceux qui accepteraient le Christ par la foi recevraient toutes les bénédictions que le ciel peut prodiguer, et dans la vie présente, et dans la vie éternelle.Év 250.4

    La charte de cette alliance devait être ratifiée par le propre sang du Christ, qui avait été l'objet des offrandes sacrificielles d'autrefois, et que le peuple choisi du Seigneur devait garder présent à son esprit. Le Seigneur désirait que ce repas soit célébré fréquemment, afin de nous remémorer le sacrifice qu'il a consenti en donnant sa vie pour la rémission des péchés de tous ceux qui croient en lui et qui l'acceptent. Cette cérémonie ne doit pas être exclusive comme beaucoup le voudraient. Chacun doit y participer publiquement et pouvoir dire: “J'accepte le Christ comme mon Sauveur personnel. Il a donné sa vie pour moi, afin que je sois délivré de la mort.” — The Review and Herald, 22 juin 1897.Év 250.5

    Une expérience — Sabbat matin, tandis que l'église de... célébrait les services sacrés, frère... était présent. Il fut invité à participer à l'ablution des pieds, mais il dit qu'il préférait y assister en spectateur. Puis il demanda si la participation à cette cérémonie était obligatoire pour pouvoir prendre ensuite la communion; nos frères lui répondirent que ce n'était pas obligatoire, et que par conséquent il serait accueilli à la table du Seigneur. Ce sabbat fut un moment inoubliable pour cet homme; il dit que ce jour avait été le plus heureux de sa vie.Év 251.1

    Plus tard, il exprima le désir de me rencontrer, et nous avons eu un entretien très agréable. Ce qu'il me dit était fort intéressant, et nous avons eu un précieux moment de prière ensemble. Je le considère comme un homme de Dieu. Je lui ai remis mes livres La tragédie des siècles, Patriarches et prophètes et Vers Jésus. Il a semblé très satisfait et m'a déclaré qu'il souhaitait toute la lumière possible pour pouvoir affronter les adversaires de notre foi. Avant de rentrer dans sa famille, il fut baptisé; puis il retourna dans sa propre église pour y présenter la vérité. — Manuscrit 4, 1893.Év 251.2

    Pas d'exclusive — L'exemple du Christ nous interdit de nous montrer trop exclusifs en ce qui concerne la Cène du Seigneur. Il est vrai qu'un péché public justifie l'exclusion; c'est ce que le Saint-Esprit enseigne clairement. En dehors de ce cas, aucun jugement ne doit être prononcé. Dieu n'a pas laissé aux hommes le soin de décider qui doit se présenter dans de telles occasions. Qui d'entre nous peut lire dans les cœurs? Qui sait distinguer entre l'ivraie et le froment? — Jésus Christ, 660, 661 (1898).Év 251.3

    Il se peut que viennent parmi vous des personnes qui ne sont pas de cœur avec vous en ce qui concerne la vérité et la sainteté, mais qui peuvent désirer prendre part à ces cérémonies. Ne les en empêchez pas. — Manuscrit 47, 1897.Év 251.4

    Cultiver le sens du sacré — Tout ce qui s'y rapporte [aux services sacrés] doit témoigner d'une préparation aussi parfaite que possible. Toutes les cérémonies de l'Église devraient être édifiantes. Elles ne devraient pas être banalisées, dévalorisées ou mises sur le même plan que les choses profanes. On a besoin d'inculquer à notre Eglise un sens plus élevé de la révérence et du respect pour ce qui touche au service sacré de Dieu. — Manuscrit 76, 1900.Év 252.1

    Cette cérémonie ne doit pas se dérouler de manière désordonnée, mais avec sérieux, en gardant à l'esprit son intention et son objectif. — Manuscrit 8, 1897.Év 252.2

    Une rencontre bénie — Cette journée a été un précieux moment de rafraîchissement pour mon âme. Ici, le petit groupe a été organisé en église, et je me suis jointe à elle pour la célébration des sacrements. J'ai parlé sur (Jean 13), et des pensées précieuses ont frappé mon esprit concernant le service de l'humilité. ... Il y a, dans ce simple rite, beaucoup de choses qu'on ne voit pas et qu'on ne sait pas apprécier. J'ai eu le privilège de prendre part aux emblèmes du corps brisé et du sang versé de notre bien-aimé Sauveur, qui fut fait péché pour nous, afin que par lui nous devenions justice de Dieu. C'est lui qui s'est chargé de nos iniquités.Év 252.3

    Pour tous ceux qui y assistaient, la réunion d'aujourd'hui fut une occasion particulièrement solennelle. La réunion de témoignages fut excellente. Tous ceux dont les noms furent cités ont réagi de façon spontanée. Je sais que le Seigneur Jésus était parmi nous et que le ciel entier se réjouissait de ce que nous suivions son exemple. En de telles occasions, le Seigneur se manifeste d'une manière spéciale et émouvante en subjuguant les cœurs, afin d'en extirper l'égoïsme, de les imprégner du Saint-Esprit et de faire pénétrer l'amour, la grâce et la paix dans les cœurs contrits.Év 252.4

    Une fois la réunion terminée, nous sommes retournés à nos tentes dans les bois, les cœurs inondés d'une douce et sainte influence. Mon âme était remplie d'une douce paix. — Manuscrit 14, 1895.Év 252.5

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