Un juste salaire pour les femmes travaillant au service de l'Évangile
A travail égal, salaire égal — Quand cela est possible, que le prédicateur et sa femme aillent ensemble. Souvent, l'épouse peut travailler aux côtés de son mari, et accomplir une noble tâche. Elle peut visiter les foyers et venir en aide aux femmes d'une manière qui n'est pas à la portée des maris. ...Év 441.2
Choisissez des femmes qui travailleront avec sérieux. Le Seigneur emploiera des femmes intelligentes pour l'enseignement. Et que personne ne pense que ces femmes, qui comprennent la Parole, et qui sont capables d'enseigner, ne doivent pas être rétribuées pour leur travail. Elles devraient être payées aussi bien que leurs maris. Dans l'œuvre qui consiste à présenter la vérité, les femmes ont un rôle important à jouer. Grâce à leur délicatesse féminine et en usant de leur connaissance de la vérité biblique, elles peuvent surmonter des difficultés que nos frères ne sont pas capables de vaincre. Nous avons besoin de femmes qui travaillent en collaboration avec leur mari, et nous devrions encourager celles qui désirent se consacrer à ce type d'action missionnaire. — Lettre 142, 1909.Év 441.3
Une grande œuvre doit être accomplie dans notre monde, et chaque talent doit être employé selon des principes équitables. Si une femme est appelée par le Seigneur à accomplir une tâche donnée, son travail doit être apprécié à sa juste valeur. Chaque ouvrier, chaque ouvrière doit recevoir ce qui lui est dû.Év 442.1
On peut penser que c'est une bonne chose d'accepter que des personnes consacrent leurs talents et leurs efforts sincères à l'œuvre de Dieu, sans percevoir aucun salaire. Mais c'est là une injustice, puisqu'on refuse de payer à ces ouvriers ce qui leur est dû. Dieu n'approuvera certainement pas une telle pratique. Ceux qui ont imaginé ce système ont pu croire qu'ils rendraient service à Dieu en ne puisant pas dans le trésor pour rétribuer ces gagneurs d'âmes qui craignent le Seigneur. Mais l'heure de la juste rétribution viendra en son temps; alors, ceux qui ont conçu cette manière d'agir et qui ont cru ainsi faire preuve de sagesse seront couverts de confusion à cause de leur égoïsme. Dieu voit les choses sous un angle tout à fait différent de celui qu'envisagent les hommes avec leurs limites.Év 442.2
Qu'ils soient hommes ou femmes, ceux qui travaillent avec sérieux et qui se dépensent sans compter apportent des gerbes au Maître; et les personnes converties grâce à leurs efforts verseront leurs dîmes au trésor. Quand il faut recourir à l'abnégation à cause du manque de moyens financiers, qu'on ne permette pas à quelques femmes qui peinent à la tâche de faire à elles seules le sacrifice, mais que celui-ci soit partagé entre tous. “Je hais ce qui est injustement dérobé”. Ésaïe 61:8 (La Pléiade). — Manuscrit 47, 1898.Év 442.3
L'utilisation de la dîme — La dîme doit être destinée à rétribuer ceux qui travaillent au service de la Parole et de la doctrine, qu'ils soient hommes ou femmes. — Manuscrit 149, 1899.Év 442.4
Ce qui peut réduire le nombre de femmes travaillant au service de Dieu — On a parfois été injuste avec des femmes qui étaient tout aussi dévouées que leur mari et dont Dieu reconnaît qu'elles sont utiles dans le ministère. La pratique qui consiste à payer les hommes et à ne pas payer les femmes, lorsqu'elles collaborent avec eux, n'est pas en harmonie avec la volonté du Seigneur. Si nos fédérations agissent ainsi, on risque de décourager nos sœurs de se préparer pour une œuvre dans laquelle elles devraient s'engager. Dieu est un Dieu de justice; si donc les prédicateurs recoivent un salaire pour leur travail, leurs épouses qui se dévouent d'une manière aussi désintéressée qu'eux devraient également être rétribuées en plus du traitement de leur mari, même si elles n'en expriment pas le désir.Év 442.5
Les adventistes du septième jour ne doivent en aucune façon sous-estimer le travail des femmes. Si une femme confie le soin de sa maison à une personne fidèle et sage, et que la garde de ses enfants est convenablement assurée, alors qu'elle-même se consacre à l'œuvre du Seigneur, la fédération dont elle dépend devrait avoir la sagesse de comprendre qu'il est juste de la rétribuer. — Ministère évangélique, 441, 442 (1915).Év 443.1
Si les femmes accomplissent la tâche qui, pour beaucoup de ceux qui travaillent au service de la Parole et de la doctrine, n'est pas la plus agréable, et si le travail de ces femmes témoigne qu'elles accomplissent une œuvre qui a été manifestement négligée, leur labeur ne devrait-il pas être considéré comme aussi prometteur que celui des prédicateurs consacrés, ne justifie-til pas le salaire de celles qui travaillent ainsi? ...Év 443.2
Ce n'est pas aux humains de trancher en la matière. Le Seigneur s'est prononcé sur ce point. Vous devez faire votre devoir à l'égard des femmes qui travaillent pour l'Évangile, dont les efforts prouvent qu'elles font une œuvre primordiale pour faire connaître la vérité dans les familles. La tâche qu'elles accomplissent est exactement celle qui doit l'être, et elle mérite d'être encouragée. A bien des points de vue, une femme peut instruire d'autres femmes d'une manière qui n'est pas à la portée d'un homme. La cause subirait une grande perte si elle devait se priver du précieux concours des femmes. A réitérées fois, le Seigneur m'a montré que les sœurs qui enseignent sont tout aussi utiles que les hommes pour faire le travail auquel il les a destinées. — Manuscrit 142, 1903.Év 443.3