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Don De Prophétie: Une Réflexion Biblique Et Historique

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    Ellen G. White et l’autorité de la Parole de Dieu

    La façon dont Ellen G. White utilisait l’Écriture était largement influencée par la haute opinion qu’elle en avait1101Sa façon d’utiliser l’Écriture était profondément influencée par sa position concernant le processus divin de révélation et d’inspiration. Voir à ce sujet Frank M. Hasel, «Revelation and Inspiration», Denis Fortin and Jerry Moon, eds., The Ellen G. White Encyclopedia (Hagerstown, Md. : Review and Herald, 2013), pp. 1087-1101 ; idem, «Inspiration, Degrees of», ibid., pp. 895-897. Voir aussi J. H. Burry, «An Investigation to Determine Ellen White’s Concepts of Revelation, Inspiration, ‘The Spirit of Prophecy’ and Her Claims About the Origin, Production, and Authority of Her Writings» (M.A. thesis, Andrews University, 1991); et P. G. Damsteegt, «The Inspiration of Scripture in the Writings of Ellen G. White», Journal of the Adventist Theological Society 5, n° 1 (1991), pp. 155-179.. Elle affirmait clairement que les auteurs bibliques utilisèrent un style qui leur était propre pour rédiger leurs ouvrages, mais elle était convaincue de l’origine divine de la Bible et pensait que Dieu avait guidé les auteurs bibliques dans le processus de réception et de transmission du message divin. Ainsi, elle considérait que la Bible était la Parole de Dieu et elle avait «implicitement foi dans la Bible dans son intégralité1102 Ellen G. White, The Seventh-day Adventist Bible Commentary, rev. ed. (Washington D.C. : Review and Herald, 1980), vol. 7, p. 917. Voici le contexte de cette citation: «Ne laissez personne venir à vous et commencer à disséquer la Parole de Dieu, disant ce qui vient de la révélation et ce qui relève de l’inspiration, sans reprendre cette personne. [...] Nos voulons que personne ne dise : ‘Je rejette ceci et j’accepte cela’, mais nous désirons que vous puissiez placer votre foi dans la Bible telle qu’elle est, formant un tout. »». Par conséquent, elle utilisait la Bible comme «un conseiller sûr, un guide infaillible1103 Ellen G. White, Fundamentals of Christian Education (Nashville: Southern, 1923), p. 100. et «un modèle infaillible1104 Ellen G. White, The Ministry of Healing (Mountain View, Calif. : Pacific Press, 1942), p. 462.». Pour elle, la Bible était le fruit d’un processus surnaturel et divin de révélation et d’inspiration dans lequel l’humain et le divin avaient étroitement collaboré. Cette union de l’humain et du divin se reflétait dans la nature du Christ qui était le Fils de Dieu et le Fils de l’homme. C’est aussi vrai de la Bible comme du Christ : «La Parole est devenue chair; elle a fait sa demeure parmi nous.» (Jean 1.14) 1105 Ellen G. White, The Great Controversy Between Christ and Satan (Mountain View, Calif.: Pacific Press, 1911), p. vi. Ainsi, la Bible est caractérisée par «la beauté très simple de sa langue» et sa «véracité indiscutable1106Ellen G. White, «Importance of Bible Study», Youth’s Instructor, May 7, 1884, p. 75 ; idem, Lift Him Up (Hagerstown, Md. : Review and Herald, 1988), p. 127.». Par conséquent, Ellen White aborda l’Écriture avec respect et déférence tout au long de sa vie, et elle plaçait l’autorité de la Bible au- dessus de toute autorité, y compris celle de son ministère prophétique. Elle ne déifiait pas l’Écriture. Pour elle, seul Dieu était infaillible1107 Ellen G. White, letter 10, 1895 ; dans idem, Selected Messages (Washington D.C. : Review and Herald, 1958, 1980), vol. 1, p. 138.. Mais elle croyait fermement que «sa Parole était vraie1108Ibid.» et que la Bible était «fiable1109Ellen G. White, «What Manner of Persons Ought Ye to Be?» Signs ofthe Times, Oct. 1, 1894, p. 740.». Ainsi, pour Ellen White la Bible était la norme ultime de toutes les doctrines adventistes en matière de foi et de pratique. «Les saintes Écritures doivent être acceptées comme étant une révélation de sa volonté infaillible et faisant autorité. Elles sont la règle du caractère, la source des doctrines, et le test de l’expérience1110 Ellen G. White, The Great Controversy, p. vii..» Elle considérait la Bible comme la plus haute autorité en matière de foi et de pratique pour l’Église1111«Dieu aura cependant sur la terre un peuple qui s’attachera à sa Parole et qui en fera la pierre de touche de toute doctrine et le fondement de toute réforme.» (Ellen G. White, The Great Controversy, p. 595) Plusieurs centaines de passages écrits par Ellen White rappellent cela.. Ceci nous amène à un deuxième aspect de son lien avec la Bible : le principe Sola ScripturaDDP 358.1