Ellen G. White et l’autorité de la Parole de Dieu
La façon dont Ellen G. White utilisait l’Écriture était largement influencée par la haute opinion qu’elle en avait. Elle affirmait clairement que les auteurs bibliques utilisèrent un style qui leur était propre pour rédiger leurs ouvrages, mais elle était convaincue de l’origine divine de la Bible et pensait que Dieu avait guidé les auteurs bibliques dans le processus de réception et de transmission du message divin. Ainsi, elle considérait que la Bible était la Parole de Dieu et elle avait «implicitement foi dans la Bible dans son intégralité». Par conséquent, elle utilisait la Bible comme «un conseiller sûr, un guide infaillible et «un modèle infaillible». Pour elle, la Bible était le fruit d’un processus surnaturel et divin de révélation et d’inspiration dans lequel l’humain et le divin avaient étroitement collaboré. Cette union de l’humain et du divin se reflétait dans la nature du Christ qui était le Fils de Dieu et le Fils de l’homme. C’est aussi vrai de la Bible comme du Christ : «La Parole est devenue chair; elle a fait sa demeure parmi nous.» (Jean 1.14) Ainsi, la Bible est caractérisée par «la beauté très simple de sa langue» et sa «véracité indiscutable». Par conséquent, Ellen White aborda l’Écriture avec respect et déférence tout au long de sa vie, et elle plaçait l’autorité de la Bible au- dessus de toute autorité, y compris celle de son ministère prophétique. Elle ne déifiait pas l’Écriture. Pour elle, seul Dieu était infaillible. Mais elle croyait fermement que «sa Parole était vraie» et que la Bible était «fiable». Ainsi, pour Ellen White la Bible était la norme ultime de toutes les doctrines adventistes en matière de foi et de pratique. «Les saintes Écritures doivent être acceptées comme étant une révélation de sa volonté infaillible et faisant autorité. Elles sont la règle du caractère, la source des doctrines, et le test de l’expérience.» Elle considérait la Bible comme la plus haute autorité en matière de foi et de pratique pour l’Église. Ceci nous amène à un deuxième aspect de son lien avec la Bible : le principe Sola ScripturaDDP 358.1